Titres en action: Hexo, Shell, Airbus, Google…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 mars 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur de marijuana Hexo (HEXO) a affiché jeudi une perte de 4,3 millions $ pour son deuxième trimestre, ses revenus ayant cependant progressé à 16,2 millions $ au cours de ce qui était son premier trimestre complet depuis la légalisation du cannabis récréatif au Canada. La perte par action de l’entreprise établie à Gatineau s’est chiffrée à 2 cents pour le trimestre clos le 31 janvier. En comparaison, Hexo avait réalisé une perte de 9 millions $, soit 10 cents par action, pour la même période de l’exercice précédent. Ses revenus s’étaient alors élevés à 1,2 million $.La perte d’exploitation s’est élevée à 6,9 millions $, par rapport à celle de 4,7 millions $ de l’année précédente, en raison de plus fortes dépenses liées à la préparation de la légalisation du cannabis récréatif et à la rémunération à base d’actions. Hexo a annoncé mercredi avoir conclu une entente pour racheter Newstrike Brands, la société de cannabis appuyée par les membres du groupe rock The Tragically Hip, dans le cadre d’une transaction toute en actions évaluée à 263 millions $.
Le directeur général de Royal Dutch Shell a vu sa rémunération plus que doubler l’an passé à plus de 30 millions de dollars, au moment où le géant pétrolier engrange des bénéfices très confortables, d’après le rapport annuel du groupe. Ben van Beurden a touché un total de 20,138 millions d’euros en 2018 (30,2M$), d’après des données publiées jeudi par Shell dans son rapport annuel. Au sein de ce paquet, le salaire de M. van Beurden est resté peu ou prou stable (1,5 million d’euros), tout comme le montant provisionné pour sa pension (369 000 euros). Mais sa rémunération variable, qui constitue l’essentiel de sa rémunération totale, a plus que doublé (18,2 millions d’euros), notamment grâce à davantage de paiements reçus en actions Shell. La rémunération du directeur général représente 143 fois la paie médiane des employés du groupe au Royaume-Uni.
La France a reçu de Pékin des «signaux positifs» sur la finalisation de la méga-commande d’Airbus arrachée en janvier 2018 par Emmanuel Macron, a indiqué son entourage, qui évoque aussi la possibilité d’une commande pour Airbus en Ethiopie. En juin, Edouard Philippe avait indiqué que les négociations avançaient sur cette commande portant sur 184 moyen-courriers de la famille A320, destinés à 13 compagnies chinoises. Il avait même indiqué que la Chine envisageait de nouvelles commandes. Par ailleurs, lors de sa visite en Ethiopie mercredi, Emmanuel Macron et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont discuté de nouveaux contrats pour Airbus pour la compagnie Ethiopian Airlines, dans le cadre du renouvellement de sa flotte, selon la même source. Ils pourraient porter sur des A350 et des A320. Ces «signaux positifs» interviennent alors que Boeing, concurrent d’Airbus, subit un revers de taille. Le crash d’un Boeing 737 MAX dimanche en Ethiopie, qui a fait 157 morts, a entraîné une interdiction de vol mondiale de ce modèle mis sur le marché en 2017.
Google(GOOG, 1193,32$US) a retiré 2,3 milliards de publicités contraires à ses règles en 2018, soit 6 millions de «mauvaises publicités» par jour, avec une attention particulière pour les publicités politiques, dans un contexte de perte de confiance envers les grands acteurs du numérique, d’après des statistiques publiées par le groupe jeudi. «La confiance est fondamentale pour construire un écosystème sain, et nous savons que la confiance envers la publicité, dans le monde, est probablement à son niveau le plus bas», a admis Mark Howe, responsable chez Google de l’industrie de la publicité en ligne en Europe, lors d’une conférence de presse. En 2017, le géant américain avait retiré 3,2 milliards d’annonces contraires à ses principes. L’année dernière, «nous avons fourni un effort concerté pour nous attaquer aux mauvais acteurs qui sont à l’origine de nombreuses mauvaises publicités, et pas seulement aux publicités en soi», précise Scott Spencer, directeur de la Publicité durable chez Google, dans un communiqué en ligne.