Titres en action: Impériale, Electrolux, Nintendo…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 01 février 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La Pétrolière Impériale (IMO, 27,63 $ US) a affiché vendredi un bénéfice de 853 millions $ pour son quatrième trimestre, comparativement à une perte de 137 millions $ au même moment l’an dernier. Le bénéfice par action de l’entreprise de Calgary a atteint 1,08 $, comparativement à une perte de 16 cents par action il y a un an. Ses revenus trimestriels sont passés de 8,08 milliards $ à 7,89 milliards $. Les activités en aval de l’entreprise, qui comprennent le raffinage et les ventes, ont perdu 310 millions $, comparativement à une perte de 481 millions $ en 2017. Ses activités en aval ont généré un profit de 1,14 milliard $, contre 290 millions $ un an plus tôt. Pour l’exercice, la compagnie annonce un bénéfice de 2,31 milliards $ ou 2,86 $, contre 490 millions $ ou 58 cents par action l’année précédente.
Le fabricant suédois d’électroménager Electrolux a publié vendredi des résultats en demi-teinte, pénalisés par le coût des matières premières et les effets de change, mais supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, faisant prendre au titre 9,5%, à 234 couronnes (34 $) dans un marché en hausse de 0,48%. Sur la période octobre-décembre 2018, le groupe a enregistré un bénéfice d’exploitation en baisse de 5%, à 1,93 milliard de couronnes (280M$), tandis que les analystes tablaient sur 1,85 milliard. Les ventes ont en revanche progressé de 5,7%, à 34,4 milliards, là où les analystes attendaient 33,4 milliards. Le bénéfice net de l’année s’est lui contracté de 34% à 3,8 milliards de couronnes, alors que les ventes ont progressé de 3% à 124 milliards de couronnes, portées par une hausse sur ses marchés européen, africain et au Moyen-Orient (+11% de croissance des ventes sur l’ensemble de ces marchés).
Nintendo s’est félicité vendredi du succès «explosif» de certains titres pour sa console Switch qui se sont arrachés en peu de temps à plus de 10 ou 15 millions d’exemplaires chacun, alors qu’un nouveau modèle de cette machine hybride est en préparation. Les ventes de la Switch, lancée par le pionnier japonais des jeux vidéo en mars 2017, ont désormais dépassé 32 millions d’unités à travers le monde. Même si le rythme cette année est un peu moins rapide que prévu (17 millions désormais attendus contre 20 millions précédemment), la ludothèque associée, elle, dépasse les espérances. Super Smash Bros Ultimate (12,08 millions d’exemplaires vendus), Mario Kart (15 millions), La Légende de Zelda (11,68 millions) ou encore Mario Odyssey (13,76 millions) ont séduit chacun entre un tiers et près de la moitié des possesseurs de Switch (console semi-fixe, semi-portable). Nintendo « développe bien sûr quelque chose » dans la lignée de l’actuelle Switch, a indiqué un dirigeant en aparté à l’AFP, sans préciser s’il s’agissait d’un modèle plus compact et moins cher comme l’indique le quotidien japonais Nikkei.
Le géant japonais de l’électronique Sony a dégagé un gain net record sur les neuf premiers mois de l’exercice 2018/19 et a de nouveau fortement élevé sa prévision de bénéfice net annuel, mais il doit surtout ces bons résultats à des réévaluations de taxes. Sur la période d’avril à décembre 2018, le bénéfice net a bondi de 63% à 828 milliards de yens (10 milliards $), porté par des facteurs exceptionnels et la bonne tenue de plusieurs activités, notamment les jeux et la musique. Il vise désormais 835 milliards sur l’exercice, contre 705 milliards. Cependant, l’écart faible (seulement 7 milliards) entre le bénéfice net des 9 mois et celui de l’année signifie que le quatrième trimestre devrait à peine être rentable. Pour la période passée en revue, Sony a expliqué avoir procédé à des réévaluations fiscales à la suite de l’absorption de la société d’édition musicale EMI Music Publishing, qui gère un catalogue de plus de deux millions de titres (Queen, Pharrell Williams, Kanye West…). Sony, qui détenait auparavant 40% dans EMI via une de ses entités, a acheté la part restante et en a fait une filiale à part entière de Sony. Sony a ainsi enregistré un gain exceptionnel reporté sur le bénéfice d’exploitation de 116,9 milliards de yens.