Titres en action: Interfor, Shopify, XPO, Laurentienne, Boeing…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 mars 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Une nouvelle recommandation d’achat a un effet bœuf en Bourse. Après plus d’un an sur la touche Mark Wilde de BMO Marchés des capitaux, recommande à nouveau les producteurs de bois. À court terme, il s’attend à ce que la reprise saisonnière de la construction raffermissent les prix, au moment où les cours des producteurs sont peu chèrement évalués et peu endettés. Ses deux titres favoris sont Interfor Canada (IFP, 16,51$) dont l’action gagne 6,3% et l’Américaine PotlatchDeltic (PCH 35,75$US). Canfor (CFP, 15,46$), Weyerhaeuser (WY, 25,68$US) et West Fraser (WFT, 870,83$) suivent le mouvement avec des gains de 4 à 6% chacun.
La vedette canadienne du commerce électronique Shopify (SHOP, 276,71$) gagne 5,2% et fracasse un nouveau sommet après l’annonce par la Bourse de Toronto que son titre sera ajouté à l’élite canadienne de l’indice S&P/TSX 60, le 18 mars, avant l’ouverture. Brookfield Infrastructure Partners (BIP.UN, 55,80$) y fera également son entrée. Son action avance de 3,2% à 55,80$. Ces deux sociétés remplaceront Arc Resources (ARX, 8,99$), et Crescent Point Energy (CPG, 4,05$), deux producteurs de pétrole battus en Bourse. Par la même occasion, huit sociétés sont ajoutées à l’indice composé S&P/TSX: CannTrust Holdings (TRST,11,67$), Hexo (HEXO, 7,29$), Ag Growth (AFN, 57,01$), Cargojet (CJT, 82,47$), Dream Industrial Reit (DR.UN, 81,90$), NorthWest Healthcare Properties Reit (NWH.UN, 11,24$), Ero Copper (ERO, 17,21$) et Summit Industrial Income Reit (SMU.UN, 11,35$). Trois sociétés sortent de l’indice: Computer Modelling (CMG, 5,71$), Kinder Morgan Canada (KML, 15,72$) et Lucara Diamond (LUC, 1,67$). Il sera dorénavant plus facile d’accéder à l’indice parce que S&P Dow Jones Indices a réduit de plus de 200 millions de dollars à 900M$ le minimum requis d’actions en circulation libre.
Le géant mondial de la logistique et du transport XPO Logistics (XPO, 49,79$US) bondit de presque 8% parce qu’il fera son entrée dans l’indice des titres à moyenne capitalisation S&P 400, le 18 mars. XPO remplace Diamond Offshore Drilling, indique S&P Dow Jones Indices, qui administre les indices.
Pour la deuxième fois en quelques mois, un 737 MAX 8 de la société Boeing(BA, 422,54$US) s’est écrasé quelques minutes après son décollage. La sécurité de cet avion, central dans la stratégie du constructeur américain, est désormais remise en question, la Chine devenant le premier pays à le clouer au sol. Les 157 passagers et membres de l’équipage qui avaient pris place à bord d’un vol d’Ethiopian Airlines sont morts dimanche. Fin octobre, c’est un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’était, lui, abîmé en mer de Java tuant 189 personnes. «Il s’agit du même avion. Comme pour Lion Air, l’accident se passe très peu de temps après le décollage et les pilotes ont émis des messages pour dire qu’ils étaient en difficulté puis il y a eu perte de l’avion. Il est difficile de dire que cela ne ressemble pas au premier accident», concède un expert aéronautique, qui a requis l’anonymat. Les autorités chinoises ont elles aussi noté des « similitudes » entre les deux accidents. L’exploitation du 737 MAX 8 pourra reprendre lorsque les autorités américaines et Boeing attesteront «des mesures prises pour garantir avec efficacité la sécurité des vols», ont-elles précisé.
Le groupe japonais Nissan a annoncé la tenue mardi à son siège de Yokohama (banlieue de Tokyo) d’une conférence de presse réunissant l’ensemble des dirigeants des membres de l’alliance, désireux d’afficher leur union après les tensions de l’affaire Ghosn. Elle se tiendra à 16h30 heure locale (07h30 GMT) en présence du président de Renault, Jean-Dominique Senard, du directeur général du groupe français, Thierry Bolloré, du patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, et du PDG de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko. L’ordre du jour n’est pas spécifié, mais une nouvelle organisation devrait être annoncée à cette occasion, après avoir été entérinée en conseil d’administration de Nissan, prévu un peu plus tôt dans l’après-midi, a indiqué à l’AFP une source proche de l’Alliance, qui veut ainsi tourner la page de l’ère Ghosn.
Les quelque 1200 syndiquées de la Banque Laurentienne(LB, 40,52$), sans convention collective depuis plus d’un an, ont accepté l’offre finale de leur employeur, dimanche. Réunies en assemblée, au centre-ville de Montréal, les salariées ont accepté dans une proportion de 81 pour cent la proposition qui leur a été soumise au début du mois. Le Syndicat des employés professionnels et de bureau, affilié à la FTQ, dit avoir laissé ses membres trancher sans aucune recommandation. «On était rendus à la croisée des chemins. Il fallait que cette décision-là vienne d’eux», a fait valoir le directeur adjoint du SEPB-Québec, Pierrick Choinière-Lapointe. Avant la tenue du vote, la plupart s’étaient montrés réticents à s’adresser à La Presse canadienne, évoquant une trop grande incertitude ou même des craintes de représailles. Les autres avaient tous exprimé leur volonté de tourner la page. «On veut une entente, affirmait sans détour Khellaf, qui travaille en succursale. On veut que le projet de la banque avance et on veut aussi que nos droits restent protégés. On est vraiment tannées de cette guerre-là», avait renchéri Marina, qui travaille pour sa part au département administratif. La Laurentienne avait déposé son offre finale le 1er mars, soit deux jours après avoir annoncé l’élimination de 350 postes dans le cadre de son vaste plan de transformation.