Titres en action: Loblaw, Barrick Gold, General Motors…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 mai 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les Compagnies Loblaw (L, 69,53$) ont affiché mercredi un bénéfice du premier trimestre en hausse de 30 % par rapport à l’an dernier, aidées par une amélioration de leurs activités de services financiers. La chaîne d’épiceries et de pharmacies a fait état d’un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 313 millions $, ou 90 cents par action, pour son trimestre clos le 27 mars. Ce résultat se comparait à un profit de 240 millions $, ou 66 cents par action, au même trimestre l’an dernier. Le segment des services financiers de l’entreprise a vu une réduction de 20 millions $ de ses provisions pour pertes sur mauvaises créances au cours du trimestre, comparativement à une augmentation de 50 millions $ pour le premier trimestre de 2020. Les revenus ont totalisé 11,87 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 11,80 milliards $ de la même période un an plus tôt. Les ventes des épiciers ouverts depuis au moins un an ont avancé de 0,1 % tandis que celles des pharmacies ouvertes depuis au moins un an ont reculé de 1,7 %. Sur une base ajustée, Loblaw a réalisé un profit de 1,13 $ par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 97 cents par action l’an dernier.
Chorus Aviation (CHR, 4,32$) a annoncé mercredi avoir signé un contrat de trois ans avec Purolator pour des services nolisés de fret aérien. L’accord fait suite à un essai initial de six mois. Purolator a fait valoir que l’accord complétait son réseau existant et augmenterait les options de service pour les expéditions transfrontalières. Chorus est surtout connue pour sa filiale Jazz Aviation, qui fournit des services aériens régionaux à Air Canada, mais son chef de la direction, Joe Randell, a souligné que le fret aérien avait «une importance croissante» aux yeux du transporteur. En vertu de l’accord annoncé mercredi, la filiale de Chorus, Voyageur Aviation, remplacera deux avions−cargos simplifiés Dash 8−100, utilisés pour le service d’essai, par deux avions−cargos Dash 8−100. Voyageur a conçu et développé ce dernier Dash 8−100 pour transporter une charge marchande type de 4500 kilogrammes et un volume de 39 mètres cubes.
La société minière canadienne Barrick Gold (GOLD, 22,20 $US) a annoncé mercredi une hausse de 35% de son bénéfice net au premier trimestre, dépassant les attentes des analystes grâce à la hausse du métal jaune. Barrick Gold, deuxième producteur mondial d’or, a dégagé un bénéfice net de 538 millions de dollars américains (448 millions d’euros) lors de ce trimestre terminé le 31 mars, comparativement à 400 millions il y a un an, selon un communiqué du groupe. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice ajusté est ressorti à 29 cents, un cent de plus que le consensus des analystes. Le chiffre d’affaires trimestriel du groupe, qui exploite cinq des dix plus grandes mines d’or de la planète, a progressé de 9% à plus de 2,9 milliards de dollars. Barrick a produit et vendu moins d’or au premier trimestre qu’il y a un an, mais a profité d’une hausse de 12% du prix de vente moyen. La hausse des prix du cuivre a également contribué à l’amélioration des résultats.
General Motors (GM, 55,34 $US) a vu ses profits bondir au premier trimestre et a confirmé ses prévisions annuelles malgré la pénurie de semi-conducteurs qui touche actuellement l’ensemble de la production du secteur automobile. Avec la carence de semi-conducteurs, devenus un élément essentiel sur les chaînes automobiles, la période «reste compliquée pour l’entreprise qui sort tout juste de 2020», a souligné la patronne du groupe, Mary Barra, dans une lettre aux actionnaires. Le numéro un de l’automobile aux États-Unis s’attend toujours à un bénéfice opérationnel compris entre 10 et 11 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année, contre 9,7 milliards en 2020. «Au vu de ce que nous savons aujourd’hui, les résultats devraient ressortir dans le haut de cette fourchette», a souligné Mme Barra. Le groupe s’attend par ailleurs à un bénéfice net compris entre 6,8 et 7,6 milliards de dollars, et à un bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels compris entre 4,50 et 5,25 dollars. Les analystes s’attendent en moyenne à 5,24 dollars. Au premier trimestre, le groupe américain a dégagé un bénéfice net de 3 milliards de dollars, contre 294 millions un an plus tôt sur la même période. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice a largement dépassé les attentes des analystes en s’affichant à 2,25 dollars, contre 1,04 dollar prévu. Son chiffre d’affaires est ressorti quasi stable, à 32,5 milliards de dollars.
L’action de Nutrien (NTR, 58,35 $US) a pris plus de 4 % mardi, après que le producteur d’engrais a révisé à la hausse ses prévisions pour son exercice, misant sur une hausse des dépenses de ses clients agriculteurs, qui voudront profiter des prix élevés des récoltes. La société de Saskatoon dit s’attendre à ce que les dépenses pour les intrants des récoltes augmentent de plus de trois pour cent dans ses marchés clés. Cette croissance devrait être soutenue par de plus grandes superficies de culture et par une hausse des prix des produits de protection des récoltes et des nutriments. Nutrien a haussé le point milieu de sa prévision de bénéfice net ajusté par action pour l’exercice 2021 pour le faire passer à 2,90 $ US, par rapport à 2,40 $ US précédemment. Sa prévision pour le point milieu de son bénéfice ajusté avant impôts, intérêt, dépréciation et amortissement est passée de 4,25 milliards $ US à 4,65 milliards $ US. Son action a pris mardi 3,13 $, soit 4,6 %, pour clôturer à 71,85 $ à la Bourse de Toronto. Par ailleurs, Nutrien a affiché un bénéfice net de 133 millions $ US pour son premier trimestre, à partir de revenus de 4,66 milliards $ US. En comparaison, il avait réalisé une perte nette de 35 millions $ US et un chiffre d’affaires de 4,2 milliards $ US au cours de la même période en 2020.
Danone (BN, 58,89 €) va supprimer «60-70 postes» chez les cadres et personnels administratifs de sa filiale Eaux minérales d’Evian, a-t-on appris mercredi auprès de la CGT locale. Ces suppressions de postes, qui pourraient être effectives «à la fin de l’été», doivent encore être précisées, ajoute Raymond Bottollier, le secrétaire CGT de l’entreprise, confirmant une information de France Bleu Pays de Savoie. Selon le syndicaliste, ces suppressions de postes s’inscrivent dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) intitulé «Local First». Ce projet de réorganisation mondiale, porté par le PDG Emmanuel Faber à l’automne 2020 avant qu’il ne soit évincé mi-mars de la tête du groupe, n’a pas été désavoué par la nouvelle direction. Début avril, celle-ci a confirmé envisager de supprimer 1 850 postes dans le monde, dont 458 en France.
La décision d’investissement sur un important projet gazier en Papouasie–Nouvelle-Guinée a été repoussée à 2 023, a annoncé mercredi le groupe Total (TOT, 45,40 $US), faisant état d’une «remobilisation» après une rencontre avec le gouvernement. «L’objectif est de lancer les études d’ingénierie de détail (FEED) début 2022 en vue d’une décision finale d’investissement en 2023», indique le groupe français dans un communiqué. Cette décision était attendue initialement en 2020, mais le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) a été retardé par la crise sanitaire ainsi que la volonté du gouvernement local de renégocier le contrat. Arrivé à la tête du gouvernement en mai 2019, l’ancien ministre des Finances James Marape avait en effet cherché à renégocier le contrat pour obtenir plus de retombées économiques puis donné son feu vert au projet en septembre de la même année.
La pénurie mondiale de puces électroniques a empêché le groupe automobile Stellantis (STLA, 16,76 $US), issu de la récente fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, de produire 190 000 véhicules au premier trimestre, mais n’a pas encore freiné ses ventes, a annoncé le constructeur mercredi. Le groupe aux 14 marques prévient que le manque de semi-conducteurs, fabriqués principalement en Asie et sujets à une demande mondiale exceptionnelle, va perdurer et avoir un «impact supérieur» au deuxième trimestre, avant une amélioration au deuxième semestre. La crise devrait se poursuivre jusqu’en 2022. Les usines ne peuvent fonctionner en l’absence de ces composants devenus omniprésents dans les voitures, et soumis à la concurrence très forte de l’informatique depuis que la pandémie a accéléré l’essor du télétravail et des loisirs à la maison. La visibilité est «très limitée» et le groupe gère la situation «au jour le jour», en fonction du stock et de la rentabilité des modèles, a souligné la direction de Stellantis.