Titres en action: Lululemon, GM, United Airlines, BRP…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 03 juin 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Lululemon Athletica (LULU, 317,36 $US) a vu ses revenus bondir de 88 % au cours de son plus récent trimestre, grâce à l’expansion en ligne du détaillant de vêtements d’exercice et à une reprise de ses ventes dans ses magasins physiques. Les revenus de la société vancouvéroise ont ainsi atteint 1,2 milliard $ pendant son premier trimestre, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 652 millions $ de la même période l’an dernier. Lululemon a ainsi engrangé un profit net de près de 145 millions $ pour le trimestre clos le 2 mai, par rapport à celui de 28,6 millions $ du même trimestre en 2020. Le résultat par action a atteint 1,11 $, comparativement à celui de 22 cents du premier trimestre de l’an dernier. Les magasins exploités par l’entreprise ont enregistré une croissance de 106 % de leurs revenus, à 536,6 millions $, tandis que les ventes nettes directes aux consommateurs ont grimpé de 55 % à 545,1 millions $. Plusieurs des magasins de Lululemon ont été fermés pendant une portion significative du premier trimestre de 2020, ce qui avait nui aux profits et revenus de l’entreprise. Le chef de la direction de la société a souligné que sa solide performance au plus récent trimestre témoignait de l’élan et de la vigueur de Lululemon alors que le détaillant s’ajustait à la « nouvelle normalité ».
General Motors (GM, 63,46 $), qui a indiqué jeudi s’attendre à des résultats meilleurs que prévu initialement pour le premier semestre, grâce à une meilleure gestion de la pénurie de puces électroniques, a vu son titre grimper à Wall Street à un niveau inédit. L’action du constructeur américain est montée jusqu’à 63,58 dollars en cours de séance, un record, avant de se tasser un peu. Elle prenait encore plus de 6 % vers 15 h. Comme l’ensemble du secteur automobile, GM est affecté depuis le début de l’année par un manque de puces électroniques. Le groupe a dû fermer temporairement plusieurs usines faute de ces composants devenus essentiels dans la fabrication d’une voiture. Mais l’entreprise a pu rouvrir certains de ces sites et prévoit d’en rouvrir d’autres au cours des prochaines semaines.Aussi le groupe a déclaré anticiper « des résultats pour la première moitié de l’année significativement meilleurs que ce que nous avions annoncé », dans un communiqué.
La compagnie aérienne américaine United Airlines (UAL, 58,84 $US) a annoncé jeudi la commande de 15 avions supersoniques volant avec du carburant durable qui pourraient transporter des passagers dès 2029 auprès de la société Boom Supersonic. Basée à Denver, cette start-up développe un appareil baptisé «Overture», qui devrait voler à Mach 1,7, soit deux fois la vitesse du son. Cela pourrait permettre à la compagnie d’effectuer des trajets en deux fois moins de temps, selon un communiqué. United pourrait ainsi proposer un vol entre Newark, près de New York, et Londres entre trois heures et demie ou entre Newark et Francfort en quatre heures, dans des avions transportant entre 65 et 88 passagers. Selon les termes de l’accord, United en achètera 15 une fois que l’avion «répondra à toutes les normes (de la compagnie) en termes de sécurité, d’opérations et de respect de l’environnement». United a aussi pris une option sur 35 appareils supplémentaires. Les entreprises n’ont pas donné le montant de la commande.
Les rendements de BRP (BRP, 24,01 $US) ont rebondi au trimestre ayant pris fin le 30 avril dernier en comparaison avec la période de trois mois correspondante de l’exercice financier 2020. Le fabricant de véhicules de sports motorisés, de bateaux et de systèmes de propulsion basé à Valcourt, en Estrie, est passé au cours de cette période d’une perte nette de 226,1 millions $, ou 2,58 $ par action, à un bénéfice net de 244,4 millions $, ou 2,79 $ par action. Les revenus se sont établis à 1,809 milliard $ comparativement à 1,23 milliard $ il y a un an. La compagnie ajoute que ses ventes au détail ont été en hausse de 39 % au cours de la même période. Le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, explique que le début d’année a été exceptionnel, propulsé par la croissance obtenue au cours des trimestres précédents et par une demande forte et continue pour les produits de BRP. Il fait aussi remarquer que les récents résultats se comparent à un trimestre au cours duquel les activités de fabrication ont été partiellement fermées. En vertu de cette solide performance du premier trimestre, José Boisjoli signale que la perspective annuelle pour l’année financière 2022 est relevée.
L’opérateur français Orange (ORAN, 12,93 $US), sommé de s’expliquer par l’exécutif, s’est excusé jeudi pour la panne qui a gravement perturbé le fonctionnement des numéros d’appel téléphonique des secours dans toute la France la veille et pourrait avoir causé la mort d’au moins trois personnes. «Le Groupe Orange présente ses plus vives excuses à celles et ceux qui ont été touchés ces dernières heures», a écrit son PDG Stéphane Richard sur Twitter après sa convocation par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le secrétaire d’État chargé du numérique, Cédric O. «C’est trop tôt pour faire un bilan, mais évidemment on est très préoccupés», a réagi Emmanuel Macron, en déplacement dans le Lot. Fustigeant des «dysfonctionnements graves et inacceptables», M. Darmanin a annoncé qu’un patient souffrant de troubles cardiovasculaires «serait décédé» dans le Morbihan, faute d’avoir «pu joindre les services de secours à temps». La préfecture du Morbihan a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur les circonstances de ce décès et l’hôpital de Vannes souhaite une enquête judiciaire. La panne d’un équipement chargé d’acheminer les appels a entravé massivement l’accès aux numéros d’urgence (15/17/18/112) et aux lignes fixes mercredi après-midi jusqu’à minuit, rendant de nombreux services de secours difficiles à joindre par le public à travers tout le pays.
Les utilisateurs de téléphones et tablettes Apple (AAPL, 125,06 $US) ont dépensé 643 milliards de dollars sur des applications en 2020, a annoncé mercredi le géant des technologies engagé dans une bataille de communication pour défendre son modèle économique. Ces recettes ont augmenté de 24% sur un an, portées notamment par la pandémie qui a conduit à une explosion des usages numériques, des jeux vidéo aux applis de sport en passant par les livraisons à domicile de produits alimentaires ou non. «L’App Store (le magasin d’applications d’Apple, NDLR) a joué un rôle vital pour soutenir les développeurs qui se sont adaptés aux défis de l’an passé et ont fait voir le jour à des innovations», assure le fabricant de l’iPhone dans un communiqué. Apple sort justement de trois semaines de procès avec Epic Games, l’éditeur du jeu phénomène Fortnite, qui l’accuse de nuire à l’écosystème des développeurs d’applis par ses règles strictes sur l’accès au marché des utilisateurs d’iPhone et d’iPad. D’autres éditeurs de poids (comme Spotify) et diverses autorités européennes et américaines estiment aussi qu’Apple est coupable d’abus de position dominante.