Titres en action: Magna, American Express, Kimberly-Clark…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 23 juillet 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Magna International (MG, 103,25 $) s’est rapprochée vendredi de son objectif consistant à devenir un leader mondial des technologies avancées d’assistance à la conduite en concluant un accord pour l’acquisition de la société suédoise Veoneer pour 3,8 milliards $ US, en incluant la dette. Le fabricant ontarien de pièces automobiles allongera 31,25 $ US par action en espèces pour chaque action de l’entreprise de technologie de sécurité automobile, ce qui représente une prime de 57 % et confère à Veoneer une évaluation de 3,3 milliards $ US. La société prévoit d’exploiter la plateforme logicielle Arriver, spécialisée dans la perception de capteurs et la politique de conduite, en tant que division commerciale indépendante, et d’acquérir ses systèmes de contrôle de retenue. Veoneer sera regroupée avec les activités ADAS existantes de Magna, et intégrée à sa division opérationnelle électronique. Les ventes pro forma de 2020 seraient de 1,2 milliard $ US, mais Veoneer estime que le marché mondial pour cette technologie était d’environ 11 milliards $ US en 2020, et atteindra 29 milliards $ US d’ici 2026. Magna prévoit de réaliser des synergies annuelles d’environ 100 millions $ US d’ici 2024, en plus des initiatives annoncées précédemment par Veoneer. Le chef de la direction de Magna, Swamy Kotagiri, a fait valoir que l’acquisition s’inscrivait dans le cadre de sa stratégie visant à accélérer les investissements dans les secteurs à forte croissance.
L’émetteur de cartes de crédit American Express (AXP, 178,46 $US) a vu son chiffre d’affaires repartir à la hausse après cinq trimestres consécutifs de baisse grâce au regain d’achats des consommateurs, en particulier chez les plus jeunes. «Nous avons vu les dépenses des titulaires de carte s’accélérer par rapport au trimestre précédent et dépasser les niveaux d’avant la pandémie en juin, avec la plus grande partie de cette croissance des dépenses provenant des clients de la génération Y, de la génération Z et des petites entreprises», a souligné le PDG de la société, Stephen Squeri, dans un communiqué. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a bondi de 33% à 10,24 milliards de dollars. La société avait été touchée de plein fouet au début de la pandémie par la réduction drastique des dépenses pour les voyages, les restaurants ou le magasinage. De nombreux détenteurs de cartes de crédit ont aussi profité de cette période pour rembourser tout ou partie de leurs dettes, diminuant d’autant les intérêts qu’AmEx peut en retirer. Le bénéfice net de la société a été multiplié par neuf au deuxième trimestre, à 2,28 milliards de dollars, grâce notamment à la réduction de 866 millions de dollars des réserves mises de côté au début de la pandémie pour faire face aux éventuels impayés des clients.
Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB, 129,98 $US) a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices sur 2021 face à une hausse des coûts et à des ventes relativement décevantes, après une année de forte hausse des achats de produits d’intérieur sur fond de confinements. Le groupe prévoit désormais un bénéfice par action compris entre 6,65 et 6,90 dollars sur 2021, contre 7,30 à 7,55 dollars anticipés auparavant. Les analystes tablent quant à eux sur un bénéfice par action de 7,35 dollars sur l’ensemble de l’année. Le chiffre d’affaires annuel est de son côté attendu par l’entreprise en croissance de 0 à 2% contre 0 à 1% précédemment. En Bourse, le titre Kimberly Clark plongeait de 3,66% dans les transactions précédant l’ouverture de Wall Street. Le chiffre d’affaires total du groupe s’affiche en hausse de 2%, à 4,7 milliards de dollars et le bénéfice net a chuté de 40%. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il est de 1,47 dollar contre 2,20 dollars l’an dernier, inférieur aux estimations des analystes tablant sur 1,74 dollar.
La pandémie de COVID-19 a continué de plomber les résultats financiers d’Air Canada (AC, 25,06 $) au second trimestre de l’exercice financier 2021. Le transporteur aérien rapporte vendredi qu’il a inscrit une perte nette de 1,165 milliard $, soit une perte par action diluée de 3,31 $ à ce deuxième trimestre, des montants tout de même inférieurs à ceux publiés un an plus tôt. En effet, à la période correspondante de l’exercice 2020, Air Canada avait essuyé une perte nette de 1,752 milliard $, soit une perte par action diluée de 6,44 $. La perte d’exploitation du second trimestre de cette année a été mesurée à 1,133 milliard $ comparativement à une perte de 1,555 milliard $ un an plus tôt. Malgré les résultats négatifs de la plus récente période de trois mois, le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, se réjouit de l’augmentation des taux de vaccination et du récent assouplissement accru des restrictions des déplacements au Canada. L’élimination de la période de mise en quarantaine pour les Canadiens entièrement vaccinés revenant au pays et la levée d’autres restrictions de déplacements annoncées en juin ont entraîné une augmentation considérable des réservations chez Air Canada. Michael Rousseau prévoit que cette tendance s’accentuera.
Le groupe industriel américain Honeywell (HON, 232,74 $US) a relevé vendredi ses prévisions annuelles après des résultats trimestriels dépassant les attentes grâce notamment à la reprise des secteurs aéronautique et pétrolier. Les ventes totales se sont affichées à 8,81 milliards de dollars d’avril à juin, en hausse de 18% par rapport à l’an dernier à la même époque et au-dessus des anticipations des analystes de 8,63 milliards de dollars. Le bénéfice a de son côté bondi de 32% pour atteindre 1,43 milliard de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s’est affiché à 2,02 dollars, dépassant ainsi les 1,94 dollar attendus. Le groupe s’attend désormais à un chiffre d’affaires compris entre 34,6 et 35,2 milliards de dollars (contre 34 à 34,8 milliards auparavant) et à un bénéfice par action de 7,95 à 8,10 dollars (contre 7,75 à 8,00 dollars auparavant).
Le géant américain des semi-conducteurs Intel (INTC, 55,96 $US) a relevé ses prévisions annuelles jeudi après avoir dévoilé des résultats trimestriels dépassant les attentes, le groupe profitant de l’envol de la demande pour les composants électroniques avec la pandémie. Le groupe prévoit un chiffre d’affaires de 77,6 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année, contre 77 milliards auparavant, et un bénéfice ajusté par action de 4,80 dollars, contre 4,60 dollars précédemment. Au deuxième trimestre, son chiffre d’affaires a stagné par rapport à la même période de 2020, à 19,6 milliards de dollars. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 5,1 milliards de dollars, quasi stable également. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice a atteint 1,28 dollar, soit plus que le 1,06 dollar anticipé par les analystes. Le titre d’Intel perdait 2,6% dans les échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse à New York, vendredi matin.
Twitter (TWTR, 69,57 $US) a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net et un chiffre d’affaires meilleurs qu’attendu par les analystes, faisant aussi un peu mieux que prévu sur la donnée clef des utilisateurs actifs, qui sont désormais 206 millions. Séduit par cette annonce, le marché réagissait positivement, le titre gagnant 4,8% dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street, vendredi. Le groupe à l’oiseau bleu attribue, entre autres, cette progression à des améliorations techniques qui permettent aux utilisateurs d’être davantage orientés vers les contenus et les sujets qui les intéressent, notamment grâce aux «Topics», tweets classés par grandes thématiques. Twitter a aussi enregistré une forte hausse de ses revenus publicitaires, de 17% par rapport au trimestre précédent, et quasiment doublés par rapport à la même période de l’an dernier (+87%), à 1,05 milliard de dollars. Au total, le chiffre d’affaires a atteint 1,19 milliard de dollars, contre 1,06 attendu, tandis que le bénéfice net par action a atteint 8 cents, contre 7 anticipés par le marché.