Titres en action: Magna International, Hexo, CP, CGI, Nestlé, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 20 octobre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autre
pour ne pas manquer de mise à jour)
Magna International (MG.TO, 103,64 $) a révisé à la baisse ses perspectives pour l’exercice en cours en raison d’une production automobile plus faible que prévu, alors que l’industrie continue de jongler avec une pénurie de puces à semi-conducteurs. Le fabricant de pièces automobiles a indiqué mercredi s’attendre à ce que la production de véhicules légers cette année soit en baisse de 7% en Amérique du Nord et de 9% en Europe, par rapport à ses attentes au mois d’août. En raison de la production présumée inférieure, Magna prévoit désormais que ses ventes totales pour 2021 se situeront entre 35,4 milliards $ et 36,4 milliards $. Cette fourchette est en baisse par rapport à celle de ses perspectives d’août, qui s’établissait entre 38,0 milliards $ et 39,5 milliards $. Magna a également indiqué que la marge de son bénéfice ajusté avant intérêts et impôts devrait maintenant se situer entre 5,1% et 5,4%, contre 7,0% à 7,4% dans ses perspectives d’août. Magna devrait publier le 5 novembre ses résultats financiers pour le troisième trimestre.
Hexo (HEXO, 1, 81 $US) a trouvé son nouveau président-directeur général en la personne de Scott Cooper, qui prend les rênes du producteur de cannabis immédiatement. M. Cooper est aussi président-directeur général de Truss Beverages, une coentreprise entre Hexo et le brasseur Molson Coors Canada. Hexo a indiqué mercredi que M. Cooper dirigerait les deux sociétés pendant une période intérimaire pouvant aller jusqu’à six mois, afin d’assurer une transition en douceur. Cette nomination intervient alors que Hexo achève une réorganisation stratégique qui a vu son cofondateur Sébastien St-Louis, qui était également chef de la direction, quitter l’entreprise plus tôt cette semaine. Hexo a également annoncé lundi la démission du directeur de l’exploitation Donald Courtney, mais celui-ci devrait rester en poste jusqu’à ce qu’un remplaçant lui soit trouvé. La société a réalisé plusieurs acquisitions cette année, notamment avec des ententes visant le rachat de Redecan, 48North Cannabis et Zenabis Global.
Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP, 74,28 $US) a affiché mercredi un bénéfice de 472 millions $ pour son plus récent trimestre, en baisse par rapport à celui de 598 millions $ de la même période l’an dernier, même si ses revenus ont progressé de 4%. La société de Calgary a précisé que son profit par action a atteint 70 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, en baisse par rapport à celui de 88 cents de l’an dernier. Les revenus ont totalisé 1,94 milliard $, en hausse par rapport à ceux de 1,86 milliard $ du même trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, le profit du CP s’est élevé à 88 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à 82 cents par action pour la même période l’an dernier. Dans une mise à jour de ses perspectives, le transporteur ferroviaire a indiqué s’attendre à ce que ses volumes croissent de moins de 5% cette année, par rapport à ceux de 2020. En juillet, il disait s’attendre à une croissance d’entre 5% et 10%. Cependant, le Canadien Pacifique dit avoir toujours bon espoir d’être en mesure de livrer une croissance de plus de 10% de son bénéfice ajusté par action pour l’ensemble de l’exercice.
CGI (GIB-A.TO, 113,65 $) dit avoir signé une entente pour l’acquisition de la société espagnole Cognicase Management Consulting (CMC). Les conditions financières de l’accord n’étaient pas disponibles dans l’immédiat. CMC a été fondée en 1993. Elle fournit des services-conseils en technologie et en gestion à des clients en Espagne, en Italie, au Portugal, en Colombie et au Mexique. Le PDG de CGI, George Schindler, affirme que l’ajout de CMC permettra à l’entreprise de renforcer considérablement son portefeuille de services et ses capacités en Espagne. La société montréalaise a déclaré avoir reçu l’approbation des autorités espagnoles pour les investissements étrangers et la transaction devrait être conclue d’ici la fin du mois.
Le géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé (NSRGY, 122,54 $US) relevé son objectif de croissance pour la deuxième fois cette année, après la publication de ventes sur neuf mois, meilleures qu’attendu, ce qui a fait bondir son cours de BourseSur neuf mois, son chiffre d’affaires s’est accru de 2,2% à 63,3 milliards de francs suisses (58,8 milliards d’euros) par rapport à la même période l’an dernier, grâce notamment au café et aux produits végétariens, a indiqué le groupe suisse dans un communiqué, dépassant les prévisions. Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP l’attendaient en moyenne à 62,7 milliards de francs. Pour la période allant de janvier à fin septembre, sa croissance organique s’est établie à 7,6%, a détaillé le groupe propriétaire des dosettes de café Nespresso, bouillons Maggi et confiseries Smarties, soutenue notamment par la reprise dans la restauration, des hausses de prix ainsi que des gains de parts de marché. Les augmentations de prix ont contribué à cette hausse de sa croissance à hauteur de 1,6%, accélérant au troisième trimestre pour grimper de 2,1%. Pour l’ensemble de l’année, Nestlé table désormais sur une progression organique de ses ventes de 6% à 7%. À l’issue du premier semestre, le groupe avait déjà relevé une première fois cet indicateur aux environs de 5% à 6%. Dans le détail, les ventes de Nestlé sur neuf mois ont été dopées par le café, les produits commercialisés sous la marque Starbucks, avec qui Nestlé avait scellé un partenariat en 2018, affichant une croissance de 15,5% à 2,2 milliards de francs.
Cliquez sur suivant pour consulter les titres de ASML, Akzo Nobel, Wendel et Sartorius Stedim Biotech
Le fabricant néerlandais de systèmes de lithographie pour l’industrie des microprocesseurs ASML (ASML, 800,96 $US) a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 58% au troisième trimestre, tiré notamment par la forte demande mondiale. Le bénéfice net d’ASML, spécialiste des systèmes de lithographie Extreme Ultraviolet (EUV), s’est établi à 1,7 milliard d’euros, contre 1,1 milliard d’euros l’an dernier à la même période, a indiqué le groupe dans un communiqué. ASML a enregistré un chiffre d’affaires de 5,2 milliards, contre 4 milliards au troisième trimestre 2020. La société visait un chiffre d’affaires entre 5,2 et 5,4 milliards d’euros pour cette période. Le groupe, qui fabrique des machines pour imprimer des semi-conducteurs, tire notamment profit de la pénurie mondiale des puces électroniques qui déstabilise l’industrie automobile ou celle de la téléphonie. ASML prévoit une hausse de 35% du chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’exercice. ASML prévoit un chiffre d’affaires au quatrième trimestre compris entre 4,9 et 5,2 milliards d’euros avec une marge brute entre 51% et 52%. Les nouvelles commandes enregistrées au deuxième trimestre représentent 6,2 milliards d’euros, dont 2,9 milliards d’euros provenant des systèmes EUV. Le chiffre d’affaires et la marge brute, qui s’est établie à 51,7%, sont «tous deux conformes aux prévisions» du groupe, qui note un trimestre record en termes d’expéditions et de revenus de ses systèmes EUV.
Le spécialiste néerlandais de la peinture Akzo Nobel (AKZA.AS, 93,94 €) a fait état mercredi d’une chute de 25% de son bénéfice net en glissement annuel au troisième trimestre, en raison notamment du coût des matières premières et d’une baisse des volumes. Sur les trois derniers mois, AkzoNobel a enregistré un bénéfice net de 164 millions d’euros, contre 220 millions d’euros à la même période en 2020, a annoncé le groupe dans un communiqué. Le groupe, connu pour ses marques Dulux et Trimetal, a cependant fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 6%, à 2,41 milliards d’euros, tiré par une amélioration des prix de vente. Les matières premières et autres coûts variables ont augmenté de 278 millions d’euros par rapport au troisième trimestre 2020. Les volumes ont chuté de 6%. La société se dit confiante de pouvoir atteindre l’objectif fixé de 2 milliards d’euros d’EBITDA (excédent brut d’exploitation) en 2023. AkzoNobel s’est lancé ces dernières années dans une transformation pour se recentrer sur les peintures et les revêtements, en se séparant de sa branche chimie.
La société d’investissement française Wendel (MF.PA, 118,60 €) va céder Cromology Holding SAS, l’un des leaders de la peinture décorative en Europe, pour 1,15 milliard d’euros à DuluxGroup, filiale du japonais Nippon Paint, ont annoncé mercredi les sociétés concernées. Présent en direct dans huit pays européens, Cromology conçoit, fabrique, vend et distribue une large gamme de peintures à destination de clients professionnels et du grand public. Cette entreprise de quelque 3 000 salariés réalise 65% de son activité en France, où est aussi installé son siège social, à Clichy (Hauts-de-Seine). Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 628 millions d’euros en 2020 (-6% sur un an). La transaction devrait être finalisée au premier semestre 2022. Nippon Paint précise s’être entendu aussi bien avec Wendel, qui possède actuellement près de 95% du capital de Cromology, qu’avec les actionnaires résiduels de l’entreprise. Pour Wendel, le produit net de cette cession devrait s’élever à 907 millions d’euros, a précisé la société d’investissement française dans un communiqué séparé. Au total, Wendel a investi 550 millions d’euros de capitaux propres dans Materis depuis 2006, dont 125 millions d’euros dans Cromology en 2019 pour sortir l’entreprise d’une situation financière difficile à l’époque.
Le fournisseur de matériels pour le secteur biopharmaceutique Sartorius Stedim Biotech (DIM.PA, 459,40 €) poursuit sur sa lancée, avec des résultats en nette hausse sur les neuf premiers mois de l’année, dopés par la demande pour ses produits en raison notamment de la pandémie. Depuis le début de l’année, le bénéfice net courant a grimpé de 83%, à près de 509 millions d’euros, indique SSB dans un communiqué mercredi. Sur cette même période, son chiffre d’affaires a fait un bond de près de 53% pour atteindre environ 2,1 milliards d’euros. L’augmentation de la production de vaccins contre la COVID-19 chez ses clients a ajouté 24 points de pourcentage à la croissance des ventes, précise la société, qui a également élargi son portefeuille de produits avec une prise de participation et une acquisition dans des sociétés de production de thérapies cellulaires et géniques. Sur le seul troisième trimestre, les ventes ont grimpé de plus de 48% à 757 millions d’euros, pour un résultat net courant en progression de presque 70% à 187,4 millions d’euros. Depuis le début de l’année, les prises de commandes ont par ailleurs grimpé de plus de 74%, à 2,85 milliards d’euros. SSB, basé à Aubagne et filiale de l’allemand Sartorius, avait déjà connu une très bonne année 2020 en raison de l’accélération des capacités de production de vaccins et médicaments contre le coronavirus. SSB a en outre confirmé ses prévisions pour 2021, qu’il avait relevées en juillet. Le groupe s’attend à voir ses ventes croître d’environ 48%, avec une marge d’EBITDA (excédent brut d’exploitation) d’environ 36%. Il continue de tabler sur des ventes annuelles de 4 milliards d’euros en 2025.