Titres en action: Magna, JPMorgan Chase, Ford, Renault, Toyota…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 15 janvier 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Magna International (MG, 66,64 $) a indiqué mardi s’attendre à ce que ses ventes soient pénalisées cette année par la vigueur du dollar américain et la vente de ses activités de pression et contrôle des fluides. Le fabricant ontarien de pièces d’automobile vise ainsi un chiffre d’affaires total d’entre 40,2 milliards $ US et 42,4 milliards $ US pour 2019. Magna table en outre sur un bénéfice net annuel d’entre 2,1 milliards $ US et 2,3 milliards $ US. Les dépenses en immobilisations pour 2019 devraient atteindre environ 1,7 milliard $ US. En septembre, Magna a signé un contrat portant sur la vente de sa pression de fluide et de son contrôle à la sud-coréenne Hanon Systems, pour un montant d’environ 1,23 milliard $ US. Cette transaction devrait être finalisée au premier trimestre 2019.
JPMorgan Chase (JPM, 99,65$) a complètement raté la cible au quatrième trimestre. La grande banque américaine a affiché mardi un bénéfice de 7,07 milliards $ US ou 1,98 $ US par action, comparativement à 4,23 milliards $ US ou 1,07 $ US par action l’an dernier. Ce bond de 67 % déçoit quand même les économistes. Les analystes interrogés par FactSet anticipaient un profit de 2,20 $ US par action. Le titre de JPMorgan est en hausse de 3 % depuis le début de l’année.
Le suspense plane sur les contours de l’alliance stratégique que doivent annoncer ce mardi Volkswagen et Ford(F, 8,99$US) en marge du salon automobile de Detroit après plus de six mois de discussions. Les deux géants de l’automobile ont annulé lundi soir à la surprise générale une conférence de presse commune prévue dans la capitale automobile américaine, au cours de laquelle ils devaient sceller en fanfare leur partenariat, sur fond de transformation du secteur. «Nous n’avons pas encore suffisamment de détails pour aller devant la presse et avons en conséquence décidé d’annuler la conférence», a déclaré à l’AFP Mark Truby, un porte-parole de Ford. Les deux constructeurs automobiles vont en lieu et place tenir une conférence téléphonique au cours de laquelle ils devraient annoncer une alliance dans les véhicules commerciaux (utilitaires, fourgons et fourgonnettes…), a dit à l’AFP une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.
L’avenir de Renault et de son alliance avec Nissan et Mitsubishi commence à s’écrire sans Carlos Ghosn, incarcéré au Japon et durablement empêché de diriger l’ensemble qu’il a conduit au premier rang des constructeurs automobiles mondiaux. Mais les révélations sur ses malversations présumées, distillées par le «partenaire» Nissan, annoncent une reconstruction difficile du lien de confiance entre dirigeants français et japonais. Carlos Ghosn, mis en examen notamment pour abus de confiance, a vu sa demande de libération sous caution de nouveau rejetée mardi et pourrait rester des mois en prison. Il va être contraint d’abandonner la direction de Renault dont il est toujours officiellement PDG. «Ils sont en train de recruter le remplaçant de Ghosn», confie un ancien cadre dirigeant du groupe. «Il y aura un renouvellement. Il faut juste être un peu patient», confirme une troisième source proche des discussions.
C’est un Akio Toyoda, le PDG de Toyota, survolté et dans un numéro de standup rarement vu à Detroit, qui a redonné vie à la Supra, la sportive légendaire du constructeur japonais dont l’assemblage du dernier modèle remonte à 2002. Pour cette renaissance, le groupe nippon a fait appel à Fernando Alonso pour attester des performances de ce coupé sport. «C’est comme une voiture de course que vous pouvez conduire chaque jour», a assuré l’ancien pilote de Formule 1. «Toyota réveille la nostalgie», renchérit Brian Moody, expert chez AutoTrader.