Titres en action: Manuvie, American Express, 3M, Metro, J&J, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 janvier 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le président et chef de la direction de la Banque Manuvie (MFC.TO, 25,26 $) Rick Lunny, prendra sa retraite à la fin février, a annoncé mardi la Financière Manuvie. L’actuel responsable de l’assurance individuelle chez Manuvie Canada, Alex Lucas, remplacera M. Lunny à la tête de la banque en ligne canadienne. Le chef de la direction de Manuvie Canada, Mike Doughty, a souligné, dans la note de service annonçant le changement, que M. Lucas était chez Manuvie depuis plus de 15 ans, et qu’il dirigeait l’assurance individuelle depuis 2014. M. Lunny a occupé le poste de chef de la direction de la banque pendant plus de sept ans. La Banque Manuvie a été créée en 1993. Elle affirme avoir été la première banque sans succursale au Canada et la première banque sous réglementation fédérale ouverte au pays par une société d’assurance. La banque a déclaré des actifs de 27,7 milliards $ et un bénéfice net de 44 millions $ pour le trimestre qui a pris fin le 30 septembre. Le titre est monté de près de 1% depuis l’annonce.
Le spécialiste des services de paiement American Express (AXP, 167,32 $US) a vu son profit net gonfler au 4e trimestre 2021 en grande partie grâce aux dépenses par carte bancaire de ses clients. Le bénéfice net du groupe d’octobre à décembre s’est établi à 1,7 milliard de dollars américains, contre 1,4 milliard à la même période l’an dernier. En moyenne, les détenteurs d’une carte classique ont dépensé 5 822 $US sur le trimestre. Ce chiffre monte à 6 351 $US pour les seuls clients américains et atteint 4 502 $US dans le reste du monde. Cela représente un volume total de 368,1 G$ US, soit une hausse de 29% par rapport à 2020, alors que les dépenses pour les voyages, la restauration ou le magasinage en magasin sont reparties à la hausse en fin d’année. Tablant sur un net ralentissement de la pandémie et une robuste reprise de l’économie au cours des prochains mois, American Express espère continuer à profiter de cette dynamique en 2022. L’entreprise a dit s’attendre à une croissance annuelle de ses revenus comprise entre 18% et 20% et à un profit par action entre 9,25 et 9,65 $US.
Le groupe américain 3M (MMM, 172,80 $US) a satisfait Wall Street mardi matin avec ses résultats trimestriels et annuels, en dépit d’un recul de son bénéfice net. L’entreprise, qui produit notamment du scotch, des Post-its et des masques de protection respiratoire, a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 8,61 milliards de dollars américains d’octobre à décembre, légèrement au-dessus des 8,59 milliards prévus par le marché. Son profit net sur le trimestre est de 1,34 G$ US, contre 1,41 milliard sur la même période l’an dernier. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le gain est de 2,31 cents, 10 cents de moins que l’année précédente, mais mieux que les attentes (2,01 cents). Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net atteint 5,92 G$ US, en hausse de 470 millions de dollars sur un an. L’action 3M, cotée au Dow Jones, montait de 1,56% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street. Ses revenus ont notamment baissé dans la division transport et électronique, deux secteurs particulièrement affectés par les pénuries mondiales de nombreux produits et matériaux. 3M annoncera ses prévisions pour 2022 le 14 février.
Le géant alimentaire et pharmaceutique québécois Metro (MRU.TO, 64,45 $) rapporte que son bénéfice net s’est établi à 207,7 millions $ au premier trimestre de 2022, en hausse de 8,6% par rapport à celui de 191,2 millions $ réalisé à la période correspondante de l’exercice précédent. Pendant la même période, le bénéfice net ajusté a progressé de 8,3%, à 214,2 millions $. Le bénéfice net dilué par action s’est élevé de 0,85 $ alors que le bénéfice net dilué par action ajusté a été de 0,88 $. Le chiffre d’affaires de Metro a été de 4,317 milliards $ au premier trimestre de 2022 alors qu’il s’était élevé à 4,278 milliards $ à la même période de 2021. Metro précise que le chiffre d’affaires des magasins d’alimentation comparables a été en baisse de 1,4% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Quant au chiffre d’affaires des pharmacies comparables, il a avancé de 7,7%. Le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, estime que l’entreprise a réalisé une solide performance à son premier trimestre de 2022 et il rappelle que l’industrie fait face à des pressions inflationnistes supérieures à la normale. Metro prévoit qu’à court terme, son chiffre d’affaires alimentaire devrait demeurer relativement stable, alors que les fermetures au niveau de la restauration et le télétravail persistent. Du côté de la division pharmaceutique, Metro anticipe une croissance du chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier avec le lancement de la distribution de tests rapides de détection de la COVID−19 dans son réseau et en raison des mesures gouvernementales moins restrictives alors que l’année 2021 avait été défavorablement touchée par une interdiction de six semaines sur la vente de produits non essentiels au Québec.
Le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson (JNJ, 162,97 $US) s’attend à vendre entre 3 et 3,5 milliards de dollars américains de son vaccin à dose unique contre la COVID-19 en 2022, soit un peu plus qu’en 2021, selon ses résultats diffusés mardi. Le groupe en a vendu pour 2 385 G$ US l’an dernier. C’est bien loin des ventes des autres laboratoires américains ayant développé des vaccins contre le COVID. Le chiffre d’affaires total de J&J, qui vend plus que des médicaments, a un peu déçu au 4e trimestre en atteignant 24,8 G$ US, là où les analystes anticipaient 25,3 G$ US. Son bénéfice net a pour sa part grimpé de 172% à 4,74 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il a atteint 2,13 $US, soit un peu plus que les prévisions. Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 93,8 G$ US et son bénéfice net a progressé de 42% à 20,89 G$ US.
Credit Suisse (CS, 9,24 $US), le numéro deux du secteur bancaire helvétique a lancé mardi un avertissement sur ses résultats du 4e trimestre qui «seront affectés négativement par des provisions pour litiges d’environ 500 millions de francs suisses» (482 millions d’euros), indique la banque dans un communiqué. Ces provisions seront partiellement compensées par des gains sur des ventes de biens immobiliers d’environ 225 millions de francs. Avant la prise en compte des dépréciations d’actifs déjà annoncées en novembre, la banque, secouée l’an passé par la faillite de la société financière britannique Greensill et par l’implosion du fonds américain Archegos, s’attend à un bénéfice avant impôts «approximativement à l’équilibre». En novembre, la banque avait déjà prévenu qu’elle inscrirait dans ses comptes quelque 1,6 milliard de francs de dépréciations d’actifs, liées principalement aux écarts d’acquisitions restants sur le rachat en l’an 2000 de la banque d’investissement américaine Donaldson, Lufkin & Jenrett. La banque doit publier ses résultats annuels le 10 février.
L’action du conglomérat américain General Electric (GE, 96,91 $US) baissait mardi matin à Wall Street après avoir fait part d’un chiffre d’affaires et d’un bénéfice en dessous des attentes au quatrième trimestre 2021. L’action de GE reculait d’un peu plus de 2% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse new-yorkaise. D’octobre à décembre, le groupe de Boston a dégagé des revenus de 20,3 milliards de dollars américains, moins que les 21,5 milliards anticipés par le marché. Le flux de liquidités tirées de ses activités industrielles s’est établi à 3,8 G$ US, soit 545 millions de dollars de moins qu’au dernier trimestre 2020. Quant au bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, il est ressorti à 82 cents, moins que les 87 cents prévus par les analystes. GE s’est en revanche montré optimiste pour 2022, s’attendant à un profit par action compris entre 2,80 $US et 3,50 $US, là où il a atteint 1,71 $US sur l’ensemble de l’année 2021. L’entreprise espère un flux de liquidités dans une fourchette de 5,5 milliards à 6,5 G$ US, contre 2,6 milliards l’an dernier. GE a annoncé en novembre sa prochaine scission en trois entités distinctes, spécialisées dans l’aéronautique, la santé et l’énergie (énergies renouvelables et turbines), ces trois cœurs d’activité.