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Titres en action: MGM, Canopy Growth, Coca-Cola…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 28 août 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le géant américain des casinos MGM Resorts International (MGM, 23,88$), affecté par la fermeture ou la baisse de fréquentation de ses établissements en raison de la pandémie, a annoncé vendredi qu’il allait licencier aux États-Unis 18 000 salariés déjà au chômage technique. « Bien que nous ayons repris nos activités en toute sécurité dans bon nombre de nos propriétés et que nous ayons réembauché des dizaines de milliers de personnes, notre secteur — et notre pays — continue d’être touché par la pandémie et nous ne sommes pas revenus à notre pleine capacité opérationnelle » a justifié le directeur général Bill Hornbuckle dans un message aux employés transmis à l’AFP. L’entreprise, propriétaire entre autres des célèbres hôtels Bellagio et Mandalay Bay à Las Vegas, employait environ 70 000 personnes dans le pays fin 2019.  Mais comme les compagnies aériennes ou les spécialistes des croisières, les groupes de casinos ont été touchés de plein fouet par la COVID-19 et les restrictions qu’il a engendrées.

 

Canopy Growth (WEED, 22,13$) s’apprête à ouvrir ses premières boutiques de cannabis en Alberta. Le producteur ontarien a indiqué, vendredi, être sur le point d’ouvrir 10 magasins coiffés des enseignes Tweed et Tokyo Smoke. À plus long terme, le réseau devrait compter davantage de points de vente. Les magasins, qui doivent ouvrir au cours de la semaine prochaine, comprennent sept emplacements à Calgary et trois autres répartis à Spruce Grove, Lethbridge et Edmonton. Canopy affirme qu’elle créera plus de 100 emplois en Alberta. La société estime que cette expansion en Alberta fera passer la taille de son réseau à 50 boutiques à travers le pays.

 

La compagnie à bas coûts Norwegian Air Shuttle (NWC, 0,11€) a quasiment quadruplé ses pertes au premier semestre, conséquence de la pandémie de COVID-19 qui a paralysé le secteur du transport aérien, selon ses comptes publiés vendredi. Chute de 71 % du nombre de passagers transportés, 8 000 salariés congédiés ou mis au chômage technique, 140 avions cloués au sol: comme ses concurrentes, Norwegian a durement souffert de la crise sanitaire qui l’a obligée à une « hibernation ». « C’est la plus grosse crise dans l’histoire de l’aviation depuis la Seconde Guerre mondiale et cela nous a bien sûr également affectés », a déclaré le directeur général, Jacob Schram, lors d’une présentation. La troisième low cost européenne a essuyé une perte nette semestrielle de 5,4 milliards de couronnes (515 millions d’euros) contre 1,4 milliard un an plus tôt. Sur le seul deuxième trimestre, elle a perdu 1,5 milliard de couronnes. Norwegian a échappé à la faillite grâce à un plan de sauvetage qui lui a permis de convertir une partie de sa dette considérable en actions nouvelles, remplissant ainsi les conditions par le gouvernement norvégien pour l’octroi de garanties, qui ont totalisé 3 milliards de couronnes.

 

Le géant des boissons gazeuses Coca-Cola (KO, 48,80$US) a fait part vendredi d’une vaste réorganisation de ses services incluant des suppressions de postes et va proposer à 4 000 salariés des départs volontaires.  La société souhaite créer de nouvelles unités opérationnelles plus localisées travaillant en concertation avec cinq équipes de marketing dédiées chacune à une catégorie de produits au niveau mondial, explique le groupe dans un communiqué. « Les changements dans notre modèle opérationnel font évoluer nos équipes de marketing pour générer plus de croissance et nous rapprocher de nos clients et consommateurs tout en donnant la priorité à un portefeuille de marques fortes et à un cadre d’innovation discipliné », a commenté le PDG James Quincey. Ces changements vont aussi « modifier la structure de la base salariale », a-t-il ajouté. Un premier programme de départs volontaires sera proposé à 4 000 employés aux États-Unis et au Canada arrivés récemment. Un programme similaire sera aussi organisé dans d’autres pays par le groupe, qui employait environ 86 000 salariés fin 2019. 

 

Le propriétaire de La Cage-Brasserie (SPS.A 3,03$) sportive a plongé dans le rouge au troisième trimestre, période au cours de laquelle les salles à manger de son réseau ont été fermées à compter de la fin mars. Groupe Sportscene a dévoilé jeudi une perte nette attribuable aux actionnaires de 7,1 millions $, ou 83 cents par action, pour la période de trois mois qui s’est terminée le 24 mai. À la même période l’an dernier, l’entreprise qui détient également les enseignes L’Avenue, surtout spécialisée dans le créneau des déjeuners, l’emblématique grilladerie montréalaise Moishes ainsi que P. F. Chang’s avait réalisé un profit de 1,1 million $, ou 13 cents par action. La perte nette est notamment attribuable à une charge de dépréciation d’environ 5,1 millions $ comptabilisée au cours du trimestre. De leur côté, les revenus ont décliné de 47 %, à 16,7 millions $. Les ventes totales des restaurants ont plongé de 77 %, à près de 8,9 millions $, à cause de la fermeture des salles à manger. Par voie de communiqué, le président et chef de la direction de Sportscene, Jean Bédard, a dit être encouragé par l’achalandage et la «réponse positive de la clientèle» depuis la mi-juin, lorsque la société a procédé à la réouverture progressive de ses 37 établissements. Le 22 juillet dernier, en signalant qu’elle pourrait mettre jusqu’à deux ans pour se relever de la pandémie de COVID-19, la compagnie avait annoncé le licenciement de quelque 660 employés, soit environ 30 % de son effectif, ainsi que la fermeture de quatre La Cage-Brasserie sportive.