Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le Groupe MTY (MTY, 43,98 $)a affiché vendredi un bénéfice stable pour son troisième trimestre, malgré une baisse des revenus attribuable à l’incidence de la pandémie de COVID-19. La société de restauration derrière les enseignes Thai Express, Tiki-Ming, Tutti Frutti, Ben & Florentine et Valentine a vu son profit trimestriel s’établir à 22,9 millions $, soit 93 cents par action, comparativement à celui de 22,9 millions $, ou 91 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de l’entreprise montréalaise pour le trimestre clos le 31 août ont diminué de 16 % à 135,4 millions $, comparativement au chiffre d’affaires de 161,3 millions $ du même trimestre un an plus tôt. Les ventes du système ont reculé à 897,5 millions $, alors qu’elles avaient été de 1,08 milliard $ au troisième trimestre de 2019. MTY a calculé avoir perdu 52 900 jours ouvrables au cours du trimestre. Pas moins de 1470 de ses restaurants étaient fermés temporairement au début du trimestre, mais ce nombre avait reculé à 364 à la fin. En date de vendredi, 339 établissements étaient toujours fermés, soit moins de cinq pour cent du réseau de l’entreprise, et certaines restrictions additionnelles récemment imposées forçaient certains restaurants à fermer de nouveau. « Au cours du prochain trimestre, nous continuerons à surveiller les effets de la pandémie, à adapter nos activités aux conditions volatiles du marché, à aider nos franchisés à tirer parti des programmes gouvernementaux qui leur sont proposés et à gérer de manière rigoureuse nos niveaux de dépenses et nos liquidités », a indiqué dans un communiqué le chef de la direction de MTY, Eric Lefebvre. MTY franchise et exploite des établissements de restauration rapide et des restaurants décontractés sous plus de 80 enseignes différentes au Canada, aux États-Unis et ailleurs.
Le géant allemand de la chimie BASF (BAS, 54,93 €) a fait état vendredi de lourdes pertes au troisième trimestre, plombé par la crise liée à la Covid-19, mais s’attend à une amélioration pour les trois derniers mois de l’année. De juillet à septembre, l’entreprise a connu une perte nette de 2,1 milliards d’euros, après une perte de 878 millions d’euros au deuxième trimestre, a-t-elle annoncé dans un communiqué de résultats préliminaires. Le groupe fait également état d’une lourde perte d’exploitation (EBIT) de 2,6 milliards d’euros, et d’un chiffre d’affaires en baisse de 5 % sur un an, à 13,8 milliards d’euros. Cette contre-performance est « largement due à une baisse de la demande dans l’automobile et l’aviation », des secteurs très touchés par la crise liée à la pandémie de COVID-19, affirme BASF dans un communiqué. Ses divisions chimie et matériaux souffrent d’une « pression élevée persistante sur leurs marges », en raison d’une surcapacité de production au niveau international, ajoute le groupe.
Twitter (TWTR, 45,83$US) a mis en place vendredi de nouvelles mesures pour éviter la propagation de fausses informations sur l’issue de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Dans un blogue, le réseau social a affirmé que ses utilisateurs, dont les candidats à des élections, ne pourraient pas revendiquer une victoire électorale avant qu’elle ne soit officielle ou bien établie par les projections de résultats d’au moins deux grands médias. «Les utilisateurs sur Twitter, y compris les candidats à un poste d’élu, ne peuvent pas revendiquer une victoire électorale avant qu’elle ne soit officiellement annoncée», dit Twitter. «Pour déterminer les résultats d’une élection aux États-Unis, nous avons besoin soit d’une annonce des responsables électoraux de l’État, soit d’une projection publique d’au moins deux organes de presse d’ampleur nationale qui publient des résultats de façon indépendante», dit encore le groupe de Jack Dorsey. Twitter adapte ainsi des règles énoncées plus tôt en septembre, qui n’avaient pas envisagées le relais sur son réseau des annonces de soirées électorales des grands médias. Twitter mettra à l’index les tweets «contenant des allégations prématurées» en les étiquetant ainsi et en renvoyant les lecteurs vers une page officielle sur les élections américaines. Twitter n’a pas fait la liste des médias nationaux pouvant être considérés comme publiant des résultats préliminaires légitimes.