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Titres en action: NextEra Energy, Banque Scotia, Volvo, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 30 novembre 2021

Titres en action: NextEra Energy, Banque Scotia, Volvo, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le conseil du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a annoncé mardi avoir signé un accord avec une filiale de NextEra Energy (NEE, 88,32 $US) pour acquérir une participation de 50% dans un portefeuille de 13 actifs éoliens, solaires et de stockage d’énergie aux États-Unis pour 849 millions $ US. Le gestionnaire de fonds de pension s’est également engagé à acheter une participation d’au moins 25% dans le cadre d’un financement de portefeuille d’actions convertibles de 824 millions $ US annoncé par NextEra Energy en octobre. NextEra Energy détient et gère des projets d’énergie propre sous contrat. Le directeur général pour les énergies renouvelables du RREO, Chris Ireland, a souligné que l’investissement marquait le début de ce qui devrait être un partenariat à long terme avec l’entreprise. L’accord devrait être conclu plus tard cette année ou au début de 2022, sous réserve des conditions de clôture et des approbations réglementaires habituelles. Le gestionnaire de fonds de pension s’est engagé plus tôt cette année à ce que l’ensemble de son portefeuille soit carboneutre d’ici 2050. 

La Banque Scotia (BNS.TO, 81,43 $) rapporte qu’en un an, son bénéfice net du quatrième trimestre a augmenté, de 1,899 milliard $ ou 1,42 $ par action diluée en 2020, à 2,559 milliards $ ou 1,97 $ par action diluée cette année. Le bénéfice net ajusté a lui aussi progressé lors de la même période, de 1,938 milliard $, ou 1,45 $ par action diluée, à 2,716 milliards $, ou 2,10 $ par action diluée. La Banque Scotia signale que pour l’ensemble de l’exercice financier 2021, le bénéfice net s’est établi à 9,955 milliards $ ; il s’était élevé à 6,853 milliards $ en 2020. Le bénéfice dilué par action s’est fixé à 7,70 $, contre 5,30 $ à l’exercice précédent. Le bénéfice net ajusté est passé de 6,961 milliards $ en 2020 à 10,169 milliards $ pour l’exercice 2021 alors que le bénéfice dilué par action s’est fixé à 7,87 $, contre 5,36 $ à l’exercice précédent. Le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Brian Porter, a observé que l’institution a dépassé ses objectifs financiers à moyen terme pour l’exercice 2021. À son avis, les investissements considérables dans les outils numériques placent la Banque Scotia dans une position favorable pour bâtir un avenir prometteur. Brian Porter s’attend à ce que tous les secteurs d’activité de la banque connaissent une forte croissance en 2022.  

Schneider Electric (SU.PA, 155 €), le géant français des équipements et solutions pour l’énergie, vise une hausse de sa croissance et de sa rentabilité dans sa feuille de route pour 2022/2024 publiée mardi, à l’occasion de sa journée investisseurs. Sur cette période, le groupe se fixe pour objectif une augmentation annuelle de son chiffre d’affaires organique comprise entre +5% et +8%. Sur le plus long terme, Schneider Electric souhaite atteindre «plus de 5% en moyenne» de croissance, a-t-il souligné dans un communiqué. Côté rentabilité, l’entreprise vise une «amélioration organique annuelle» de sa marge opérationnelle (BAIIA) ajustée comprise entre 0,3 et 0,7 point de pourcentage. En 2020, celle-ci avait atteint 15,6% du chiffre d’affaires, comme en 2019. À l’issue de son troisième trimestre 2021, le groupe a confirmé ses objectifs annuels, malgré des problèmes d’approvisionnement et la hausse des coûts de l’énergie. En excluant d’éventuelles perturbations liées à la pandémie, ses objectifs consistaient notamment en une croissance organique comprise entre +11% et +13% cette année.

Volvo Cars (VOLCAR-B.ST, 71,30 $SEK) a souffert de l’effet des pénuries d’approvisionnement en semi-conducteurs au troisième trimestre, qui s’est traduit par une nette baisse de ses ventes et de ses bénéfices, a annoncé le constructeur automobile suédois mardi. Les ventes ont reculé de 17% en volume, à 149 900 véhicules vendus. Mais la baisse du chiffre d’affaires a été moindre (-7%) en raison des prix élevés de vente permis par une demande soutenue des consommateurs, explique Volvo. Le chiffre d’affaires a reculé à 60,8 milliards de couronnes (environ 5,9 milliards d’euros). Le bénéfice net a lui reculé de 31% à 2,3 milliards de couronnes. Dans le même temps, le nombre de voitures sorties des usines Volvo a baissé de 31% durant le trimestre, du fait des problèmes d’approvisionnement. Le recul des ventes a notamment été visible en Europe et en Chine, selon Volvo Cars, encore détenu en majorité par le chinois Geely malgré la cotation d’une partie du capital à la Bourse de Stockholm depuis quelques semaines. Sur neuf mois, Volvo Cars reste bien orienté, avec une hausse du chiffre d’affaires de 14%, à 202 milliards, et un fort rebond du bénéfice net. Ce dernier a atteint 11,9 milliards depuis le début de l’année, une multiplication par cinq depuis les neuf premiers mois de 2020 marqués par les plus gros effets économiques de la pandémie.

La compagnie aérienne Easyjet (EZJ.L, 497,90 £) a réduit sa perte nette annuelle lors de l’exercice terminé fin septembre, saluant un bon départ pour la nouvelle année fiscale, mais disant qu’il est encore trop tôt pour estimer l’impact du variant Omicron. La perte nette de la compagnie est ressortie à 858 millions de livres contre près de 1,1 milliard un an plus tôt, d’après un communiqué publié mardi. Le chiffre d’affaires a été divisé par plus de deux à 1,46 milliard de livres, mais les coûts opérationnels et financiers ont été drastiquement réduits. Le transporteur «low cost» a encore souffert de la pandémie et des restrictions aux déplacements internationaux lors de l’exercice sous revue. Si la compagnie britannique observe «un affaiblissement des ventes pour le premier trimestre», à savoir la période courant d’octobre à décembre, «il est vraiment encourageant de voir que nous gardons de bons niveaux de nouvelles réservations pour le deuxième semestre». Mi-octobre, la compagnie avait prévenu qu’elle allait encore subir une forte perte, mais qu’elle observait une forte reprise du trafic depuis l’été. Une dirigeante de la compagnie avait toutefois déploré auparavant que le Royaume-Uni eût «raté le coche» de la saison des congés cet été, en maintenant notamment des quarantaines en hôtels obligatoires au retour de nombreux pays et imposant de coûteux tests au retour d’un voyage contrairement aux pays de l’Union européenne.