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Titres en action: Nutrien, Molson Coors, Reuters, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 03 mai 2022

Titres en action: Nutrien, Molson Coors, Reuters,  …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Nutrien engrange un profit de 1,4 milliard $ US et revoit ses prévisions à la hausse

Nutrien (NTR, 105,08$US) a affiché mardi un bénéfice record de 1,4 milliard de dollars US (G$US) pour son premier trimestre, la guerre en Ukraine ayant fait grimper les prix des matières premières et soulevé certaines inquiétudes entourant la sécurité alimentaire mondiale.

Le géant de l’engrais établi à Saskatoon a engrangé un profit de 2,49 $US par action au cours du trimestre clos le 31 mars, ce qui était plus de 10 fois plus élevé que celui de 22 cents US par action de la même période l’an dernier.

Les ventes de Nutrien ont totalisé 7,6 G$US au plus récent trimestre, par rapport à celles de 4,7 G$US du premier trimestre de 2021.

En outre, l’entreprise a révisé à la hausse ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice 2022, de 50%. Elle s’attend désormais à réaliser un profit d’entre 16,20 $US et 18,70 $US par action cette année, alors que ses prévisions précédentes visaient un bénéfice d’entre 10,20 $US et 11,80 $US par action.

Tout au long de l’exercice 2022, Nutrien s’attend à produire entre 14,5 et 15,1 millions de tonnes de potasse. Elle avait déjà indiqué avoir l’intention d’accroître sa capacité de production de potasse de près d’un million de tonnes pour l’aider à répondre à la demande mondiale.

Nutrien a souligné que la Russie et la Biélorussie étaient responsables d’environ 40% de la production mondiale et des exportations de potasse. Les sanctions financières imposées à la Russie et à la Biélorussie en raison de la guerre en Ukraine font en sorte que les exportations de potasse de la région ont diminué d’environ 20% au cours du premier trimestre de 2022, par rapport à la même période en 2021.

 

Molson Coors enregistre sa plus forte croissance de ventes en une décennie

Le brasseur Molson Coors (TPX-B.TO, 70$)  a affiché mardi un profit du premier trimestre en hausse grâce à la plus forte croissance trimestrielle de ses ventes en plus d’une décennie.

La société établie à Montréal et au Colorado a indiqué que son profit avait atteint 151,5 millions de dollars US (M$US), soit 70 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 mars, en hausse par rapport à celui de 84,1 M$US, ou 39 cents US par action, de la même période un an plus tôt.

Le bénéfice net sous-jacent, qui exclut les éléments non récurrents, s’est chiffré à 63,8 M$US, soit 29 cents US par action, ce qui se comparait à un profit sous-jacent de 1,6 M$US, ou 1 cent US par action, au même trimestre un an plus tôt.

Les revenus du premier trimestre ont atteint 2,2 milliards de dollars US (G$US), en hausse de près de 17% par rapport à ceux de 1,9 G$US du premier trimestre de l’an dernier, ce que l’entreprise a attribué à la forte croissance à l’extérieur de l’Amérique du Nord et à une réduction des restrictions visant les lieux de consommation en Europe.

Les ventes nettes pour les Amériques ont augmenté de 8,5% grâce

à une hausse des prix de vente nets et à la gamme de produits offerts, même si les volumes liés aux marques ont décliné de 4,5% au Canada et de 4,3% aux États-Unis. Les ventes nettes dans les autres marchés mondiaux ont grimpé de 84,2% alors que les volumes liés aux marques étaient en hausse de près de 20%.

Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Molson Coors affiche des revenus de 2,1 G$US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Thomson Reuters affiche un profit de 1 G$US

Thomson Reuters (TRO, 100,20 $US) a affiché mardi un bénéfice de 1 milliard de dollars américains pour son premier trimestre, alors que ses revenus ont progressé de 6% par rapport à la même période l’an dernier. La société a précisé que son bénéfice par action avait atteint 2,06 $US pour le trimestre clos le 31 mars, ce qui se comparait à un bénéfice de 5,04 G$US, ou 10,13 $US par action, un an plus tôt.

Les résultats de l’an dernier avaient été gonflés par la vente de Refinitiv au London Stock Exchange Group, qui exploite notamment la Bourse de Londres. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,67 G$US, comparativement à 1,58 G$US un an plus tôt.

Sur une base ajustée, qui exclut les changements dans la valeur de l’investissement de l’entreprise dans le London Stock Exchange Group, le gain de la vente de Refinitiv et d’autres ajustements, Thomson Reuters a indiqué avoir dégagé un profit par action de 66 ¢ US, en hausse par rapport à celui de 58 ¢ US du même trimestre en 2021. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 61 ¢ US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Dans ses perspectives, Thomson Reuters a haussé sa prévision de croissance des revenus à environ 5,5% pour 2022, alors que ses prévisions précédentes visaient une croissance de 5,0%. 

 

Restaurant Brands International affiche un profit

Restaurant Brands International (QSR, 56,54 $US) a affiché mardi un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 183 millions de dollars américains pour son premier trimestre, en hausse par rapport à celui de 179 M$ US de la même période un an plus tôt. Le propriétaire des enseignes Tim Hortons, Burger King, Popeyes et Firehouse Subs a précisé que son profit par action avait atteint 59 cents US pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à celui de 58 cents US de la même période l’an dernier. 

Les revenus de RBI ont totalisé 1,45 G$ US, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 1,26 G$ US un an plus tôt. Les ventes des cafés Tim Hortons ouverts depuis au moins un an ont grimpé de 8,4%, tandis que celles des restaurants Burger King ont progressé de 10,3%. Les ventes comparables de Popeyes ont diminué de 3,0% et celles de Firehouse ont avancé de 4,2%. 

Sur une base ajustée, Restaurant Brands a indiqué avoir réalisé un profit de 64 cents US par action au plus récent trimestre, par rapport à un bénéfice de 55 cents US par action au premier trimestre de l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 61 cents US et à des revenus de 1,39 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Le chiffre d’affaires de Pfizer bondit au T1

Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 48,19 $US) a enregistré un chiffre d’affaires de 25,7 milliards de dollars américains au premier trimestre, en hausse de 77% sur un an, en grande partie grâce aux ventes de son vaccin contre la COVID-19. L’entreprise a par ailleurs maintenu sa prévision d’écouler pour 22 G$ US de sa pilule anti-COVID, le Paxlovid, sur l’ensemble de l’année, selon ses résultats financiers publiés mardi. 

Pfizer a en revanche revu à la baisse son estimation de bénéfice annuel, principalement en raison d’un changement dans ses normes comptables. Le régulateur boursier américain impose en effet aux groupes pharmaceutiques d’inclure certaines dépenses, notamment pour des acquisitions dans la recherche et le développement, dans leurs projections financières.

Pfizer table désormais sur un bénéfice par action annuel compris entre 6,25 et 6,45 $ US, contre une fourchette de 6,35 à 6,55 $ US précédemment. Les prévisions pour le chiffre d’affaires annuel sont en revanche toujours comprises entre 98 et 102 G$ US. Le vaccin Cominarty contre la COVID-19 devrait représenter des ventes de 32 G$ US.

De janvier à mars, le bénéfice net du groupe a atteint 7,9 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 1,62 $ US, au-dessus des prévisions du marché.

Au sujet de l’invasion russe de l’Ukraine, le groupe a rappelé qu’il avait maintenu ses livraisons humanitaires de médicaments en Russie, mais que tous les profits de ses filiales dans le pays servaient à financer l’aide humanitaire pour le peuple ukrainien. Pfizer a également indiqué ne plus initier d’essais cliniques en Russie, ne plus recruter de nouveaux patients pour les essais cliniques en cours et suspendre les futurs investissements dans des partenaires locaux destinés à la construction d’usines. 

 

Volkswagen choisit les puces Qualcomm pour la conduite autonome

Le groupe Volkswagen (VOW3.DE, 149,32 €) a annoncé mardi avoir choisi les puces du géant américain des semi-conducteurs Qualcomm (QCOM, 144,45 $US) pour équiper dès le «milieu de la décennie» ses futures voitures autonomes pour lesquelles il développe en interne le logiciel. Cariad, l’unité du développement informatique du groupe, va s’appuyer sur les puces de Qualcomm baptisés «Snapdragon Ride».

Celles-ci deviendront «un élément crucial» pour «intégrer des fonctionnalités compétitives de conduite autonome chez toutes les marques du groupe», selon un communiqué. Il sera notamment utilisé dans le futur modèle Trinity, prévu pour 2026, a précisé le patron du groupe, Herbert Diess, sur LinkedIn. Le contrat, signé jusqu’en 2031, représente un volume de commande de près d’un milliard d’euros, selon le quotidien Handelsblatt.

Cariad prévoit de mettre au point d’ici «le milieu de la décennie» la conduite autonome dite de «niveau 4″, un degré d’autonomie ne nécessitant pas d’intervention humaine dans certaines conditions et situations spécifiques. Actuellement, les voitures autonomes les plus avancées atteignent à peine le «niveau 3″: le véhicule peut assurer la conduite sans intervention humaine dans certaines situations précises et le conducteur peut détourner son attention, mais doit être en capacité d’intervenir à tout moment si le système le lui demande.

 

Scandale «cum-ex»: perquisitions chez la filiale allemande de Morgan Stanley

La justice allemande a mené mardi des perquisitions au sein de la filiale allemande de la banque américaine Morgan Stanley (MS, 83 $US) dans le cadre de la tentaculaire affaire de fraude fiscale dite «cum-ex», portant sur plusieurs milliards d’euros.

«Depuis ce matin, le parquet de Cologne exécute des mandats de perquisition contre une banque à Francfort-sur-le-Main (…) en lien avec les transactions cum-ex», a indiqué le parquet de Cologne dans un communiqué, sans mentionner le nom de l’établissement. La banque Morgan Stanley a de son côté confirmé que ses locaux étaient visés et déclaré que l’enquête portait sur une «activité historique», disant «coopérer avec les autorités», rapporte l’agence Bloomberg.

Des domiciles privés de deux suspects ont également été perquisitionnés. Les policiers sur place cherchent des éléments de communication «pertinents», comme des courriels et d’autres correspondances écrites.

Le montage «cum-ex» consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l’administration fiscale n’identifie plus le véritable propriétaire. La manipulation, qui nécessite l’entente de plusieurs investisseurs, permet de revendiquer plusieurs fois le même crédit d’impôt sur les bénéfices attachés au dividende.

La justice a déjà prononcé des condamnations contre d’autres acteurs de l’affaire. L’avocat allemand Hanno Berger comparait lui depuis début avril pour son rôle d’architecte dans cette gigantesque fraude fiscale. Celle-ci a lésé le fisc allemand pour un total de 5,5 milliards d’euros, selon une estimation du ministère allemand des Finances.

 

Logitech réduit ses objectifs face à la guerre en Ukraine

Le groupe suisse d’accessoires informatiques Logitech (LOGI, 63,69 $US) réduit ses objectifs pour son exercice 2022-2023 lors de la publication mardi de ses résultats annuels afin de tenir compte de la guerre en Ukraine après une nette décélération de ses ventes au dernier trimestre. Le groupe qui publie ses résultats sur une base décalée a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 4% malgré une base de comparaison très élevée pour l’ensemble de son exercice 2021-2022 (clos au 31 mars), à près de 5,5 milliards de dollars américains, indique-t-il dans un communiqué.

Son bénéfice net pour l’exercice s’est en revanche contracté de 31% à 644 M$ US tandis que son bénéfice opérationnel, sur lequel il cale ses objectifs financiers, a reculé de 29%, à 904 M$ US. L’an passé, le groupe basé avait signé un exercice record face à l’explosion de la demande pour les accessoires informatiques lors des confinements, entre le travail et l’école à domicile et la demande pour les jeux vidéo. Ses ventes avaient bondi de 76%. 

Mais les ventes du groupe qui fabrique notamment des claviers, souris, webcams et accessoires de jeux vidéo ont connu une baisse au dernier trimestre de l’exercice, chutant de 20% entre janvier et fin mars, à 1,23 G$ US. Ce chiffre dépasse néanmoins légèrement les prévisions des analystes interrogés par l’agence suisse AWP qui l’attendaient en moyenne à 1,20 G$ US.

Pour l’exercice 2022-2023, le groupe a revu à la baisse ses objectifs de ventes, visant une croissance de l’ordre de 2 à 4%, contre une croissance moyenne à un chiffre attendue auparavant, soit plutôt aux environs de 5%. Ses objectifs ont été abaissés pour refléter le manque à gagner en Ukraine et en Russie dans «un environnement incertain dans lequel la guerre en Ukraine continue sans signes de résolution à court terme», a expliqué le groupe dans le communiqué. 

Logitech a également abaissé son objectif de bénéfice opérationnel entre 875 et 925 M$ US, contre 900 à 950 M$ US attendus auparavant.