Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Nutrien va faire l’acquisition du détaillant brésilien Casa do Adubo
Nutrien (NTR.TO, 101.68) a annoncé mercredi avoir conclu un accord pour racheter la société brésilienne de vente au détail Casa do Adubo S.A.
La société d’engrais de Saskatoon affirme que l’acquisition comprend 39 points de vente exploités sous l’enseigne Casa do Adubo et 10 centres de distribution sous l’enseigne Agrodistribuidor Casal.
Nutrien affirme que l’accord soutient son plan de croissance de la vente au détail au Brésil et devrait se traduire par des ventes supplémentaires projetées d’environ 400 millions $ US, portant ses ventes annuelles totales en Amérique latine à environ 2,2 milliards $ US.
La transaction est en attente de l’approbation du Conseil administratif pour la défense économique du Brésil.
Une fois l’acquisition terminée, Nutrien disposera de 180 unités commerciales en Amérique latine, y compris des succursales de vente au détail et des centres d’expérience, cinq usines industrielles et quatre mélangeurs d’engrais.
Les conditions financières de l’accord n’ont pas été divulguées.
Volvo Cars fait mieux que prévu tiré par l’entrée en Bourse de Polestar
Le constructeur automobile Volvo Cars (VOLCAR-B.ST, 74,39) a publié mercredi des résultats supérieurs aux attentes et a presque triplé son bénéfice net au deuxième trimestre, notamment grâce à l’entrée en Bourse le mois dernier du constructeur Polestar dont il est actionnaire majoritaire.
Le bénéfice net s’élève à 8,98 milliards de couronnes (environ 858 millions d’euros), contre 3,16 milliards en 2021 à la même période, selon un communiqué du groupe, propriété du chinois Geely. Les analystes tablaient quant à eux sur un bénéfice net de 3,9 milliards de couronnes, selon Factset.
Le groupe note cependant une baisse de 27% de ses ventes au détail avec un total de 143 000 voitures (contre 195 000 en 2021 à la même période). Le chiffre d’affaires de Volvo Cars reste quant à lui moins affecté, à 71,3 milliards de couronnes soit une baisse de 2%, du fait des prix élevés des ventes et d’une offre diversifiée, explique le groupe.
Volvo Cars dit cependant «ne pas être immunisé» face à la situation économique mondiale incertaine actuelle.
«Comme beaucoup d’autres, nos défis commerciaux à court terme demeurent», souligne dans le rapport Jim Rowan, le directeur général de Volvo Cars.
Du fait de la guerre en Ukraine et des confinements en Chine affectant les chaînes d’approvisionnement, la production et les livraisons du groupe automobile restent touchées à la fois en Chine et en Europe. Volvo Cars prévoit d’ailleurs que ces problèmes continuent d’affecter ses ventes au troisième trimestre.
Volvo note toutefois une «amélioration nette» de la production au mois du juin qui lui permet d’espérer une augmentation de sa production dans les mois à venir.
Ford avait vendu Volvo Cars au chinois Geely pour 1,8 milliard de dollars américains en 2010. Il est distinct depuis 1999 du géant du poids lourd Volvo Group, resté lui sous pavillon suédois indépendant.
AkzoNobel : bénéfice net en baisse au 2T, encore affecté par la pandémie
Le spécialiste néerlandais de la peinture AkzoNobel (AKZA.AS,65.14) a publié mercredi un bénéfice net en baisse, affecté à la fois par le retour de confinements en Chine et les conséquences de l’abandon des restrictions sanitaires en Europe.
Le bénéfice net s’est établi à 106 millions d’euros au deuxième trimestre, contre 261 millions d’euros l’an dernier à la même période.
En raison d’une faible demande, la quantité de peinture et de revêtements vendue par le groupe a chuté.
En Europe, le retour au bureau des travailleurs a mis un frein au regain d’activité de bricolage à la maison. Les magasins ont donc commencé à réduire leurs stocks de peinture, ce qui a entraîné l’achat de moins de bidons de marques d’AkzoNobel telles que Sikkens ou Flexa.
Le chiffre d’affaires a néanmoins augmenté de 14% pour atteindre un peu moins de 2,9 milliards d’euros, mais cela est dû aux augmentations de prix avec lesquelles l’entreprise a répercuté la hausse des coûts des matières premières.
Au cours du dernier trimestre, les prix chez AkzoNobel ont augmenté de 16%. Le groupe affirme qu’il continuera d’absorber l’augmentation des coûts, par exemple du pétrole et du transport via l’étiquette de prix.
«Nos résultats du deuxième trimestre ont clairement été impactés par deux mois de confinement en Chine et par le déstockage dans les chaînes de bricolage de peinture décorative en Europe», a déclaré dans un communiqué le PDG Thierry Vanlancker.
S’il n’y a pas d’autres «perturbations importantes du marché», AkzoNobel prévoit d’atteindre son objectif de 2 milliards d’euros d’EBITDA ajusté pour 2023 et une augmentation annuelle moyenne de 50 points de base de rentabilité des ventes sur la période 2021-2023.