Titres en action: Nutrien, Volvo, Rolls-Royce, Ford, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 04 janvier 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Mayo Schmidt a démissionné de son poste de président et chef de la direction de Nutrien (NTR.TO, 91,57 $) et a renoncé à son poste au conseil d’administration de l’entreprise. Le producteur d’engrais a indiqué mardi que Ken Seitz, vice-président exécutif et chef de la direction des activités de potasse de Nutrien, a été nommé chef de la direction par intérim. M. Seitz, ancien chef de la direction de Canpotex, s’est joint à Nutrien en 2019. Le président du conseil de Nutrien, Russ Girling, a remercié M. Schmidt pour ses services et lui a souhaité le meilleur dans ses prochaines entreprises. M. Schmidt a été nommé chef de la direction de Nutrien en avril 2021. Il s’est joint au conseil d’administration de l’entreprise en 2012 et en a été le président de mai 2019 jusqu’à ce qu’il soit nommé comme chef de la direction. M. Girling a précisé que le conseil d’administration commencerait une recherche mondiale d’un nouveau chef de la direction, qui considérera les candidats internes et externes.
Le PDG de Volvo Cars (VOLCAR-B.ST, 84,66 $SEK) Håkan Samuelsson, à la tête de la marque automobile depuis 2012, va quitter ses fonctions en mars prochain, a annoncé mardi le groupe suédois, deux mois après son introduction à la Bourse de Stockholm. Håkan Samuelsson, dont le contrat arrive à échéance cette année, va être remplacé par Jim Rowan, ancien PDG du groupe britannique de produits d’électroménagers Dyson et actuellement membre du conseil d’administration du groupe américain de tasses autochauffantes Ember Technologies. «Ce changement fait suite à un processus de recherche approfondi et diligent visant à assurer le maintien d’une direction solide de Volvo Cars avec un PDG qui possède une solide expérience dans le domaine des logiciels, de la transformation numérique et des produits de consommation innovants», a indiqué le groupe dans un communiqué. Après avoir construit sa réputation sur la sécurité de ses voitures, Volvo — propriété du chinois Geely — se place désormais parmi les plus ambitieux des constructeurs dans sa transition vers l’électrique, avec l’objectif d’abandonner le moteur à essence d’ici 2030. Arrivé au conseil d’administration du groupe en 2010, avant de prendre les rênes du constructeur, Håkan Samuelsson, 70 ans, quittera également le conseil d’administration de Volvo.
Le groupe industriel Rolls-Royce (RR.L, 127,30 £), spécialiste de moteurs d’avion, a annoncé mardi la finalisation de la vente du producteur norvégien de moteurs pour bateaux Bergen Engines au groupe industriel britannique Langley Holdings pour un montant total de 91 millions d’euros. La Norvège avait bloqué en mars la vente de cette entreprise au groupe russe TMH, de peur que la Russie ne mette la main sur des technologies sensibles. Le gouvernement norvégien avait notamment jugé que «la technologie dont disposait Bergen Engines et les moteurs qu’elle fabriquait auraient une grande portée stratégique militaire pour la Russie» et que son rachat par une entreprise russe «aurait renforcé les capacités militaires» de Moscou. Rolls-Royce avait finalement annoncé le 3 août dernier un accord pour vendre sa filiale, d’une valeur de 63 millions d’euros, au groupe industriel britannique Langley Holdings. Outre le Royaume-Uni, cette entreprise qui emploie quelque 5 600 personnes est présente en Allemagne, Italie, France et aux États-Unis. En plus du produit de la vente, Rolls-Royce précise dans son communiqué conserver 16 millions d’euros de liquidités qui étaient détenues par le fabricant de moteurs de bateaux, ajoutant que ces sommes permettraient de remettre sur pied le bilan de l’entreprise.
Le constructeur automobile américain Ford (F, 21,77 $US) a annoncé mardi qu’au vu de la forte demande, il allait quasiment doubler les capacités de production de la version électrique de son pick-up F-150, le véhicule le plus vendu aux États-Unis. Le groupe prévoit désormais de produire 150 000 unités par an du F-150 Lightning, dont les premières livraisons doivent avoir lieu au printemps, dans son usine de véhicule électrique à Dearborn, dans le Michigan, détaille un communiqué. Il avait initialement prévu d’en construire 40 000 par an, un objectif déjà relevé en septembre à 80 000. Ford assure avoir déjà reçu 200 000 réservations, 75% d’entre elles provenant de clients ne possédant pas encore de véhicules de la marque. La course à la voiture électrique s’intensifie aux États-Unis et Ford prévoit d’investir au total plus de 30 milliards de dollars américains sur ce segment d’ici 2025. Le constructeur avait déjà annoncé qu’il allait augmenter les capacités de production de sa première Mustang électrique, un VUS baptisé Mach-E, afin qu’elles atteignent plus de 200 000 unités par an à partir de 2023.
L’action de l’opérateur ferroviaire Go-Ahead (GOG.L, 667,00 £) a été suspendue à la suite des problèmes comptables d’une de ses filiales, la compagnie Southeastern, dont l’audit se prolonge et qui n’est pas en mesure de publier ses comptes 2021. La société et ses auditeurs chez Deloitte estiment que «plus de temps est nécessaire pour finaliser l’audit des comptes financiers de l’année fiscale terminée le 3 juillet 2021 ce qui veut dire qu’il ne sera pas possible de publier les comptes annuels le 3 janvier», la date limite autorisée, d’après un communiqué de Go-Ahead mardi. «La société a par conséquent demandé que le courtage de ses actions ordinaires de 10 pence chacune et des obligations à 2,50% à échéance 2024 soient suspendus à partir de 7,30 le 4 janvier», précise le communiqué, publié sur le site de la Bourse de Londres. Le groupe entend demander à ce que l’action recommence â être cotée à partir de la publication des comptes annuels 2021, et espère pouvoir le faire d’ici fin janvier 2022, conclut-il. L’action de Go-Ahead avait clôturé à 667,00 pence le 31 décembre. Le gouvernement britannique a annoncé à la fin septembre reprendre les activités de la compagnie ferroviaire Southeastern, dont il n’a pas renouvelé le contrat de franchise en raison d’une dette de 25 millions de livres envers le contribuable britannique. Southeastern «n’a pas déclaré plus de 25 millions de livres» d’un financement public «qui aurait dû être remboursé», ce qui constitue une violation de l’obligation de «bonne foi» à laquelle est tenu le transporteur, avait indiqué le ministère des Transports. La somme de 25 millions de livres a, depuis, été récupérée par les autorités britanniques.
Le cimentier suisse Holcim (HOLN.SW, 48 $CHF) se renforce à nouveau aux États-Unis en bouclant une nouvelle acquisition avec le rachat de Cowden, un fabricant de béton prêt-à-l’emploi et granulats, annonce-t-il mardi sans dévoiler le montant de la transaction. Basée à Bellingham, dans l’État de Washington, cette entreprise fondée en 1945, qui compte une centaine d’employés, va lui permettre d’accroître sa présence dans la région Pacifique au Nord-Ouest des États-Unis, indique le groupe suisse dans le communiqué sans divulguer de détails financiers sur l’entreprise. Lors d’une journée pour les investisseurs mi-novembre, le groupe suisse avait dit vouloir continuer à réaliser des acquisitions ciblées dans les agrégats et le béton prêt-à-l’emploi afin de poursuivre sa croissance. Mi-décembre, Holcim s’était déjà renforcé dans le Mid-West, avec le rachat de Marshall Concrete Products, actif dans la région Minneapolis et Saint Paul dans le Minnesota. Mais le groupe compte aussi sur l’essor des produits pour toiture, un segment sur lequel il se développe depuis l’acquisition l’an passé de Firestone Building Products (FSBP), racheté pour 3,4 milliards de dollars américains (3 milliards d’euros aux taux actuels) auprès du japonais Bridgestone Corporation. Pour compléter cette acquisition, Holcim avait annoncé fin décembre le rachat de l’américain Malarkey Roofing Products, spécialisé dans les produits pour toiture dans l’immobilier résidentiel, pour 1,35 G$ US.
Le spécialiste français des paiements électroniques Worldline (WLN.PA, 51,00 €) a annoncé mardi avoir finalisé l’acquisition de 80% du capital d’Axepta, filiale spécialisée dans les services de paiement électronique pour commerçants de BNL, la branche italienne de BNP Paribas. Le montant de l’opération n’a pas été précisé. L’accord prévoit en outre la création d’une co-entreprise couvrant les activités d’Axepta et dont 20% du capital restera entre les mains de BNL et qui pourra être ouverte à l’avenir aux «partenaires existants» de Worldline et à «d’autres banques italiennes» souhaitant intégrer les services d’Axepta à leurs produits. Cette opération s’accompagne de la mise en place d’une «alliance stratégique dans les services aux commerçants en Italie avec BNL», a précisé le groupe dans un communiqué, qui s’inscrit dans la stratégie de Worldline d »‘étendre sa présence en Europe au travers de partenariats avec les grandes institutions financières». Axepta est l’un des principaux acquéreurs bancaires en Italie, a précisé Worldline, avec plus de 200 millions de transactions acquises par an, soit 5% de part de marché. L’acquisition commerçant est le service qui permet au commerçant de recevoir des paiements par carte, que ce soit sur un terminal de paiement ou bien sur son site internet ou sur son application mobile.