Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: Pfizer, Merck, HSBC, Nissan…

AFP|Publié le 28 avril 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer (PFE., 38,33$US) a réaffirmé mardi ses objectifs financiers annuels et a exclu toute pénurie de médicaments malgré la pandémie de coronavirus affectant les usines à travers le monde. L’entreprise prévoit toujours de réaliser des ventes comprises entre 48,5 et 50,5 milliards de dollars en 2020 pour un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 2,82 à 2,92 dollars. Lors du premier trimestre, Pfizer a dégagé un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars, certes en baisse de 12,4% sur un an, mais rapporté par action et ajusté des éléments exceptionnels, il est de 0,80 dollar contre 0,73 dollar anticipé. Pfizer assure être parvenu à juguler tout problème lié à la distribution de ses médicaments survenu depuis l’émergence de la COVID-19, en Chine en décembre. Outre la production des médicaments vendus actuellement, Pfizer continue de travailler à la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19.

 

Le laboratoire pharmaceutique américain Merck (MRK, 83,98$US) a prévenu mardi que les mesures de confinement et de distanciation sociale pour endiguer la propagation de la COVID-19 allaient affecter ses résultats financiers pour 2020 mais il n’anticipe pas de pénurie de médicaments. Le groupe a par conséquent abaissé ses objectifs financiers annuels: le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, n’est plus attendu qu’entre 5,17 et 5,37 dollars, contre de 5,62 à 5,77 dollars auparavant. «À ce jour, la COVID-19 n’a pas eu d’impact matériel sur la production et l’approvisionnement des traitements et des vaccins de Merck. L’entreprise dispose de niveaux de stocks normaux pour la plupart de ses produits», a déclaré Merck. Sur le premier trimestre écoulé, le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,2 milliards de dollars, en hausse de 10,4%, ce qui s’est traduit par un bénéfice par action ajusté de 1,50 dollar contre 1,34 dollar attendu.

 

Le géant bancaire HSBC (HSBC., 25,82$US) a annoncé mardi une chute de son bénéfice net de 57% au premier trimestre en raison notamment d’une hausse attendue des pertes de crédits. La banque, établie à Londres mais active à travers le monde et particulièrement en Asie, affiche un résultat net part du groupe sur la période de janvier-mars de 1,785 milliards de dollars, contre 4,134 milliards de dollars un an plus tôt. «L’impact économique de la pandémie de COVID-19 sur nos clients a été le principal moteur de l’évolution de nos performances financières depuis le début de l’année», a affirmé le le patron du géant bancaire Noel Quinn, dans un communiqué. «La hausse attendue des pertes sur crédits qui en résulte au premier trimestre a contribué à une baisse du bénéfice avant impôts», a-t-il ajouté.

 

Le constructeur automobile Nissan (NSANY., 6,66$US) a annoncé mardi anticiper désormais une perte nette comprise entre 85 milliards et 95 milliards de yens (entre 733 et 819 millions d’euros) sur son exercice achevé en mars, du fait de la pandémie alors qu’il envisageait un bénéfice. Mi-février, le groupe japonais avait annoncé anticiper un bénéfice net de 65 milliards de yens (560 millions d’euros) pour l’exercice 2019-2020, contre un bénéfice net de 319 milliards de yens en 2018-2019, lui-même en forte baisse par rapport aux années précédentes. Le groupe s’attend également à voir son résultat opérationnel tomber dans le rouge, avec une perte de l’ordre de 25 à 45 milliards de yens, contre un bénéfice d’exploitation de 85 milliards de yens attendu mi-février. Nissan est bien entendu concerné directement par la chute des ventes automobiles à travers le monde, ainsi que par l’arrêt de ses lignes de production dans différents pays.