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Titres en action: Precision Drilling, American Airlines, Dow…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 22 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Precision Drilling (PD, 34,30 $) a raté les attentes des analystes en dévoilant jeudi une perte nette de 75,9 millions $ pour son deuxième trimestre, malgré une amélioration du contexte énergétique. La société de services de forage de Calgary a indiqué avoir perdu 5,71$ par action, comparativement à une perte de 48,9 millions $, ou 3,56$ par action, réalisée lors de la même période l’an dernier. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin ont progressé de 6,1% à 201,4 millions $, par rapport à ceux de 189,8 millions $ du deuxième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Precision Drilling perde 4,10$ par action à partir d’un chiffre d’affaires de 208,4 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. La société a expliqué la hausse de ses revenus par la croissance des prix du pétrole et du gaz naturel, qui ont raffermi les données fondamentales du secteur énergétique. Le nombre de jours d’utilisation de l’équipement de forage a augmenté de 199% au Canada par rapport au deuxième trimestre de 2020, et de 30% aux États-Unis. L’activité internationale de forage a diminué de 21% en raison de l’expiration de contrats. 

 

La compagnie American Airlines (AAL, 21,40 $US) a dégagé un bénéfice net trimestriel pour la première fois depuis le début de la pandémie, reflétant le retour des passagers dans les airs au fur et à mesure de la campagne de vaccination, a-t-elle annoncé jeudi. L’entreprise a gagné 19 millions de dollars d’avril à juin alors qu’elle avait encaissé une perte nette de 2,1 milliards de dollars à la même époque l’an dernier.  Cette performance inclut un gain fiscal exceptionnel, mais repose aussi sur le fait que le chiffre d’affaires a atteint 7,48 milliards de dollars, cinq fois plus que sur la même période en 2020 et 87% de plus qu’au premier trimestre. La compagnie a embarqué plus de 44 millions de passagers sur la période, contre 8,4 millions un an plus tôt. Pendant la saison estivale, elle prévoit de voler à 90% de ses capacités par rapport à 2019 aux États-Unis et 80% sur les lignes internationales. 

 

Le groupe américain Dow (DOW, 59,73 $US), qui fabrique des matériaux et produits pour les industriels, a profité au deuxième trimestre d’une hausse des prix pour ses matériaux lui permettant d’afficher des résultats supérieurs aux attentes. «Notre deuxième trimestre reflète une forte demande dans l’ensemble de notre chaîne de valeur et dans l’ensemble des régions», a réagi le PDG du groupe Jim Fitterling, cité dans le communiqué de résultats, se réjouissant d’une «croissance solide des ventes et des bénéfices». Le chiffre d’affaires de l’entreprise d’avril à juin s’est établi à 13,9 milliards de dollars, supérieur de 65% à celui à la même époque l’an dernier, et au-dessus des anticipations des analystes portant sur 13,02 milliards de dollars. Son bénéfice net est de 1,9 milliard de dollars, près du double du trimestre précédent, contre une perte de 225 millions d’euros l’an dernier à la même époque. Le bénéfice par action hors éléments exceptionnels a quant à lui été de 2,72 dollars contre 2,3 dollars attendus par les analystes.

 

Le géant des cosmétiques et de l’agroalimentaire Unilever (UL, 58,71 $US) a enregistré une baisse de son bénéfice au premier semestre, à cause d’effets de change négatifs et d’une inflation des coûts. Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net part du groupe a baissé de 5% sur un an à 3,1 milliards d’euros, d’après un communiqué jeudi. Le chiffre d’affaires n’a progressé que de 0,3% à 25,8 milliards d’euros, également en grande partie à cause d’un effet de change défavorable, le groupe faisant valoir qu’il serait bien plus en hausse à taux de changes constants. Les marges ont également fortement souffert d’investissements dans les marques du groupe mais aussi d’inflation dans les coûts des matières premières, d’emballage et de distribution. Les coûts de fret notamment sont en hausse et les cours du pétrole et du carburant ont largement rebondi depuis un an. En août, les frais fixes liés à la COVID-19 ont également augmenté, pesant aussi sur les marges.

 

Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai (HYMTF, 49,35 $US) a annoncé jeudi une envolée de plus de 400% de son bénéfice net au deuxième trimestre grâce un rebond de la demande mondiale, mais craint les effets de la résurgence de la pandémie de COVID-19 pour la suite de son exercice. Hyundai, qui est associé avec Kia, est l’un des dix premiers constructeurs mondiaux, a vu d’avril à juin son bénéfice net progresser de 425% à 1,7 milliard de dollars US. Le volume des ventes, en hausse de 46,5%, s’est élevé à plus d’un million de véhicules sur cette période, marquant un important rebond par rapport au niveau très bas enregistré au plus fort de la crise sanitaire sur la même période l’an dernier. Le volume de ventes a été soutenu essentiellement par la demande étrangère avec un bond de 73,6%, alors que parallèlement la demande intérieure a reculé de 11%, précise le groupe dans un communiqué. Le titre de Hyundai a terminé la séance de jeudi en très légère hausse (+0,2%), à la Bourse de Séoul.