Titres en action: Québecor, JPMorgan Chase, Cogeco, EasyJet…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 14 avril 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La présidente et chef de la direction de Groupe TVA et chef du contenu de Québecor Contenu (QBR.R, 35,01 $), France Lauzière, prend une pause professionnelle d’une durée pouvant aller jusqu’à six mois. Groupe TVA a précisé par communiqué que Mme Lauzière s’absente pour des raisons familiales. L’entreprise a indiqué qu’elle est solidaire de la décision et offre à Mme Lauzière son appui entier dans les circonstances. Pendant son absence, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, assumera sur une base intérimaire les responsabilités de la présidence de Groupe TVA et de Québecor Contenu. Groupe TVA est une filiale de Québecor Média. France Lauzière a été nommée présidente de Groupe TVA et chef du contenu de Québecor Contenu en octobre 2017.
La banque américaine JPMorgan Chase (JPM, 154,09 $US) a annoncé mercredi avoir dégagé un bénéfice net de 14,3 milliards de dollars au premier trimestre, alimenté par la réduction des importantes réserves mises de côté depuis le début de la pandémie et par la performance de la banque d’affaires. Le groupe a diminué ses réserves de 5,2 milliards de dollars sur la période alors qu’il avait l’an dernier à la même époque mis de côté 6,8 milliards pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, détaille un communiqué. La première banque américaine en termes d’actifs a enregistré un chiffre d’affaires total de 33,12 milliards de dollars, en hausse de 14%. Les revenus tirés de la banque d’affaires ont, eux, bondi de 46%. L’activité de gestion d’actifs et de fortunes a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20%. Entraîné par la bonne santé des marchés financiers et un afflux d’argent à investir, le montant des actifs gérés par la banque a augmenté de 28%. L’action de la banque reculait de 0,5% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York. Son bénéfice par action hors élément exceptionnel s’est affiché à 4,50 dollars, soit bien plus que les 3,10 dollars attendus par les analystes.
Cogeco (CGO, 97,34 $) a affiché des revenus en hausse de 6,9% et des profits en léger recul au deuxième trimestre, la pandémie signifiant pour l’entreprise québécoise une tendance au télétravail lui étant favorable et un recul publicitaire plombant son secteur des médias. Les revenus de Cogeco ont été de 653,2 millions $, en hausse par rapport à 610,8 millions $ lors de la période correspondante de l’année précédente. Les revenus tirés des Services à large bande canadienne ont augmenté de 10,1% selon un taux de change constant en raison notamment de la demande soutenue pour les services internet à haute vitesse résidentielle depuis le début de la pandémie, de l’acquisition de DERYtelecom en décembre 2020 et de certaines hausses tarifaires. Quant aux recettes des Services à large bande aux États−Unis, elles ont augmenté de 9,5% en raison principalement du nombre plus élevé de clients du service internet, ainsi que de hausses tarifaires entrées en vigueur pour certains services et de l’incidence de l’acquisition de Thames Valley Communications conclue le 10 mars 2020. L’entreprise québécoise a toutefois subi une baisse des revenus au sein du secteur des médias, à cause du recul du marché publicitaire en radio «directement attribuable à la pandémie de COVID-19». Le profit de Cogeco pour le trimestre clos le 28 février 2021 a été de 33,7 millions $, ou 2,12$ par action, en baisse par rapport à 35,0 millions $, ou 2,19$ par action, pour la période correspondante de l’exercice 2020.
La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 953 pence) va subir une sévère perte pour le premier semestre achevé fin mars, mais table sur une accélération du trafic à partir de fin mai avec la reprise des voyages à l’étranger. Le transporteur a dit mercredi dans un communiqué s’attendre à une perte avant impôt comprise entre 690 et 730 millions de livres sur les six premiers mois de son exercice 2020-2021. Le transporteur n’a tourné qu’à 14% de ses capacités de 2019, et même à seulement 9% entre janvier et mars du fait des confinements et restrictions de déplacements face à la pandémie. Son chiffre d’affaires a été divisé par dix à 235 millions de livres sur la totalité du premier semestre de son exercice décalé. La compagnie entrevoit une lente amélioration avec des capacités de 20% au printemps, et une montée en puissance à partir de fin mai, avec la levée espérée des restrictions de déplacement au Royaume-Uni.
Le géant britannique des supermarchés Tesco (TSCO, 227,40 pence) a vu sa rentabilité annuelle affectée par les mesures sanitaires et les investissements engendrés par la pandémie, en dépit du boom des ventes en ligne et en supermarché. Le bénéfice net a néanmoins été multiplié par six à 6,1 milliards de livres pour l’exercice 2020-2021 achevé fin février, selon un communiqué du numéro un du secteur au Royaume-Uni publié mercredi. Mais cette hausse est en trompe-l’œil puisque les résultats ont profité d’éléments d’exceptionnels de 5 milliards de livres liés à la vente de ses activités en Thaïlande, en Malaisie et en Pologne. Hors cessions, sa rentabilité a reculé légèrement en raison d’un coût de la crise sanitaire chiffré à 892 millions de livres. Cette charge s’explique par les absences d’employés malades ou à l’isolement, des embauches d’intérimaires, des achats d’équipements de protection sanitaire ou encore des investissements dans les ventes en ligne.
Le directeur général de Toshiba (6502.T, 4 860 yen), Nobuaki Kurumatani, a démissionné mercredi avec effet immédiat, a annoncé le conglomérat japonais en pleine tempête, entre la pression d’actionnaires activistes, la proposition de rachat de CVC Capital Partners et de potentielles offres concurrentes. Le président du conseil d’administration de Toshiba, Satoshi Tsunakawa, 65 ans, va cumuler les fonctions de président et directeur général, a ajouté le groupe dans un communiqué. Le conseil d’administration a accepté la démission de M. Kurumatani «qui a réussi sa mission de revitaliser Toshiba», a déclaré lors d’une conférence de presse Osamu Nagayama, membre du conseil et responsable de son comité des nominations. Sous la houlette de M. Kurumatani, un ancien financier extérieur à Toshiba nommé en 2018, le groupe a redressé ses finances, ce qui lui a permis de revenir en janvier de cette année sur le premier tableau de la Bourse de Tokyo, quitté en 2017 en raison de ses grandes difficultés financières à l’époque.