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Titres en action: Rogers et Lantic, Kaisa, Verizon, AT&T

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 novembre 2021

Titres en action: Rogers et Lantic, Kaisa, Verizon, AT&T

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La société alimentaire Rogers et Lantic (RSI.TO, 5,69$) a encaissé au quatrième trimestre de l’exercice 2021 un bénéfice net de 16,14 millions $, ou 0,16 $ par action, comparativement à 12,95 millions $, ou 0,13 $ par action lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent. En revanche, le bénéfice net ajusté a reculé lors de la même période ; il est passé de 14,55 millions $, ou 0,14 $ par action ajustée, à 9,62 millions $, ou 0,09 $ par action ajustée. Les produits ont également légèrement fléchi, de 246,2 millions $ à 242,2 millions $. Lors de l’ensemble de l’exercice financier 2021, le bénéfice net du fabricant de produits alimentaires basé à Montréal s’est établi à 47,5 millions $ ; il avait été 35,4 millions $ l’année dernière. La compagnie signale que le quatrième trimestre de l’exercice 2021 et l’exercice 2021 comptent respectivement 13 semaines et 52 semaines alors que les périodes correspondantes de l’exercice précédent comptaient respectivement 14 semaines et 53 semaines. L’entreprise impute la diminution des volumes de ventes de produits industriels dans ses résultats à ce facteur. La compagnie soutient qu’au cours de l’exercice 2021, les résultats financiers du secteur du sucre ont été affectés par des situations qui ne se reproduiront pas l’année prochaine. Il y a près d’un mois, la compagnie a annoncé que la principale unité de négociation représentant la majorité des employés de sa raffinerie de Montréal a ratifié une entente de contrat de travail d’une durée de cinq. La raffinerie de Montréal emploie environ 200 travailleurs syndiqués.

Les actions du chinois Kaisa (2168.HK, 13,80 $HKD) ont bondi jeudi pour son retour à la Bourse de Hong Kong après trois semaines de suspension, après l’annonce par le groupe endetté d’une proposition pour ses créanciers. Kaisa n’est que le 27e promoteur chinois en termes de chiffre d’affaires, mais il est l’un des groupes immobiliers les plus endettés du pays. Sa mauvaise santé n’est qu’un des symptômes d’un secteur immobilier grippé par les déboires du géant Evergrande, étranglé par une dette abyssale d’environ 260 milliards d’euros. Ces dernières semaines, Kaisa a été dans l’incapacité d’honorer des remboursements. Et début novembre, la firme avait brutalement interrompu sa cotation à la Bourse de Hong Kong. Kaisa a finalement annoncé jeudi qu’il reprenait sa cotation avec effet immédiat. L’annonce suit une proposition du groupe à ses créanciers d’échanger leurs obligations contre de nouveaux titres à échéance prolongée. La mesure doit permettre à Kaisa d’améliorer sa situation financière et in fine de se maintenir à flot. Le groupe doit notamment s’acquitter en décembre de 400 millions de dollars américains dus sur des intérêts d’emprunt. Début novembre, il n’avait pu honorer deux remboursements d’intérêts totalisant 88,4 millions $US (78,8 millions d’euros). Il dispose toutefois d’un délai de grâce de 30 jours pour se mettre en conformité.

L’action de l’assureur Swiss Life (SLHN.SW, 530 $CHF) grimpait jeudi à la Bourse suisse, portée par ses nouveaux objectifs financiers pour les trois prochaines années et par un programme de rachat d’actions. L’assureur suisse, qui se fixe tous les trois ans une feuille de route très détaillée, a dévoilé ses nouveaux objectifs pour la période allant jusqu’en 2024 en amont d’une journée pour les investisseurs, relevant en particulier la barre pour les revenus générés par les frais et commissions. Swiss Life mise notamment sur la gestion d’actifs et le renforcement du conseil à la clientèle pour faire grimper les revenus générés par les frais et commissions aux environs de 850 à 900 millions de francs (811 à 859 millions d’euros) d’ici 2024, a-t-il indiqué dans un communiqué, contre un objectif de 600 à 650 millions de francs pour les trois précédentes années. Le groupe s’appuie sur un réseau de 17 000 conseillères et conseillers qu’il compte continuer de renforcer, soulignant qu’il s’agit «d’un argument clé de vente qui garantit la proximité avec les clientes et clients». L’assureur, présent dans l’assurance vie et les produits de prévoyance professionnelle, compte également mener un programme de rachat d’actions à hauteur d’un milliard de francs suisses entre décembre 2021 et mai 2023. L’assureur vise entre autres un rendement des capitaux propres de 10 à 12% (contre 8 à 10% durant les trois précédentes années) et a augmenté son objectif pour les dividendes avec un ratio de distribution de 60% visé dès 2022 (contre 50 à 60% auparavant).

Les autorités chinoises exigent dorénavant du géant de l’internet Tencent (0700.HK, 477,80 $HKD) qu’il soumette toute nouvelle application mobile ou mise à jour à inspection avant sortie, a indiqué un média d’État, en plein durcissement réglementaire visant le secteur du numérique. Le nouveau contrôle imposé par les autorités ne semblait toutefois pas inquiéter les marchés : l’action du groupe a terminé jeudi en hausse de plus de 1% à la Bourse de Hong Kong. La mesure, annoncée mercredi, intervient au moment où Pékin accentue la pression sur les géants du numérique pour recadrer un secteur dynamique de l’économie, qui s’est longtemps affranchi de plusieurs contraintes réglementaires. Selon la télévision publique CCTV, Tencent a fait l’objet depuis le début de l’année de neuf infractions, dont la nature n’a pas été précisée. En conséquence, le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information (MIIT) a pris des «mesures administratives» contre Tencent, dont l’obligation de soumettre à inspection toute nouvelle application ou mise à jour, a indiqué mercredi CCTV. La mesure décrite comme «temporaire» est sans conséquence pour les utilisateurs des applications du groupe, qui continuent de fonctionner normalement pour l’instant. Tencent possède notamment la populaire application WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social), que la quasi-totalité des possesseurs de smartphones ont sur leur appareil en Chine.

Verizon (VZ, 51,66 $US) et AT&T (T, 24,47 $US) ont proposé mercredi de limiter le déploiement pendant six mois de nouvelles bandes de fréquence pour leur réseau 5G aux États-Unis, le temps pour l’agence américaine de l’aviation (FAA) d’étudier de potentiels problèmes d’interférence avec les appareils mesurant l’altitude dans les avions. Face aux inquiétudes de la FAA, les deux opérateurs téléphoniques avaient accepté début novembre de repousser à janvier le lancement de ces nouvelles bandes de fréquence. Dans une lettre commune envoyée à la Commission fédérale des communications (FCC), qui supervise le déploiement de la 5 G dans le pays, ils expliquent mercredi vouloir bien procéder au déploiement en janvier, mais prendre jusque juillet 2022 des mesures de précaution en plus de celles déjà prévues par la loi, le temps que la FAA procède à ses analyses. AT&T et Verizon proposent par exemple de minimiser l’énergie issue des stations 5G, en particulier autour des aéroports et héliports. Verizon et AT&T devaient initialement commencer à utiliser le 5 décembre les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz, qui leur ont été attribuées en février à l’issue d’un appel d’offre de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains. Mais la FAA a récemment émis un bulletin spécial, demandant des informations supplémentaires sur les instruments permettant de mesurer la distance d’un avion par rapport au sol et fonctionnant sur des bandes fréquence comprises entre 4,2 et 4,4 GHz.