Titres en action: Rogers, Facebook, Hertz, Airbnb
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 15 juin 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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L’organisme Banques alimentaires du Canada a fait savoir, lundi, qu’il avait reçu son don unique le plus important à ce jour. C’est une somme de 20 millions $ qui a été remise à Banques alimentaires du Canada par la famille Rogers (RCI.B, 57,99$), a précisé l’organisme dans un communiqué. La somme sera répartie au sein de toutes les banques alimentaires dans les provinces et territoires, affirme−t−on dans le communiqué. La somme servira à l’acquisition et la livraison de produits alimentaires, ainsi que la consolidation de partenariats avec les agriculteurs, producteurs et fabricants. Et cela devrait servir «tout au long des mois d’automne», a−t−on précisé. Selon le Bilan−faim, 3000 banques alimentaires et organismes communautaires au pays aident ainsi les ménages les plus vulnérables. L’an dernier, ils avaient enregistré 1,1 million de visites par mois.
Facebook (FB, 228,58$US) a rejeté lundi les appels du gouvernement et des médias australiens à partager les revenus publicitaires avec les organes de presse, en laissant entendre qu’il préférerait encore se passer des contenus d’information. Le géant américain a indiqué à l’autorité australienne de la concurrence que les informations ne représentaient qu’une « très petite fraction » des contenus postés par les abonnés de Facebook. «S’il n’y avait aucun contenu d’information disponible sur Facebook en Australie, nous pensons que l’impact sur les résultats et le chiffre d’affaires en Australie ne seraient pas importants», a indiqué le groupes, menaçant ainsi implicitement d’un boycott des groupes de presse locaux. L’Australie a annoncé en avril qu’elle comptait contraindre Google, Facebook et d’autres géants du numérique à partager les recettes publicitaires provenant des contenus d’actualité repris par leurs sites. Le gouvernement doit présenter prochainement une initiative en ce sens. Celle-ci est très fortement soutenue par les deux plus grands groupes de presse de l’île-continent, Nine Enternainment et News Corp.
Hertz (HTZ, 2,83$US) a eu vendredi l’autorisation de vendre des actions pour 1 milliard de dollars, un feu vert hors de l’ordinaire pour le loueur de voitures, endetté au point de se déclarer en faillite aux États-Unis et au Canada. Donnée par un juge du tribunal des faillites de l’État du Delaware, cette autorisation a surpris les spécialistes. «Le tribunal des faillites a tenu une audience le 12 juin et a approuvé la motion» de vendre les actions, indique le document déposé par Hertz auprès du gendarme de la Bourse, la SEC, à l’issue du jugement. L’entreprise précise qu’elle vendra les titres à sa discrétion en termes de calendrier et de volume. Hertz veut se recapitaliser en s’appuyant sur le bond extraordinaire de son action depuis que le loueur s’est placé sous la protection du régime américain des faillites le 23 mai. Depuis qu’elle s’est déclarée en faillite aux États-Unis et au Canada fin mai, l’entreprise a vu son titre s’envoler grâce des mouvements spéculatifs: s’échangeant à moins d’un dollar en fin de semaine dernière, l’action vaut désormais trois fois plus cher, atteignant même un pic à 5,53 dollars en début de semaine. La dette de Hertz raconte elle une histoire beaucoup moins flamboyante et se négocie à des niveaux qui trahissent le pessimisme des investisseurs sur ses chances de survivre. Selon le Wall Street Journal, l’entreprise croule sous 19 milliards de dollars de dette.
La mairie de New York et Airbnb ont enterré la hache de guerre vendredi, avec un accord sur le partage des informations concernant les hôtes des logements proposés par la plateforme dans la capitale économique américaine. L’accord, annoncé alors que le secteur touristique a été mis à l’arrêt par la pandémie, met fin à plusieurs années de polémique et de batailles juridiques. La mairie avait notamment adopté en août 2018 un arrêté obligeant Airbnb à lui fournir la liste de toutes les transactions effectuées pour des logements à New York, sur fond de contestation croissante du rôle de la plateforme. À Paris, Londres, Barcelone ou New York, Airbnb était alors accusée de contribuer à la hausse des prix des loyers, en incitant les propriétaires à louer à des visiteurs de passage plutôt qu’à ses résidents permanents. En exigeant des informations sur les hôtes, la ville de New York espérait pouvoir appliquer plus efficacement une loi new-yorkaise qui interdit de louer un logement pour moins de 30 jours, sauf si l’hôte est présent. L’accord annoncé vendredi prévoit qu’Airbnb partage avec la municipalité uniquement les informations concernant les logements réservés pour cinq nuits ou plus par trimestre, à condition qu’ils accueillent trois personnes au moins ou qu’ils soient loués entiers.