Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Hausse des bénéfices au premier trimestre chez Rogers, qui relève ses prévisions
Rogers Communications a déclaré avoir réalisé un bénéfice de 392 millions de dollars (M$) au premier trimestre, contre 361 M$ un an plus tôt, et a révisé à la hausse ses prévisions pour l’année.
Le chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, a déclaré mercredi que la société avait obtenu de solides résultats dans toutes ses activités.
«Nous sommes très optimistes quant à nos perspectives, vu la qualité exceptionnelle de nos actifs et le dévouement de l’équipe de Rogers, a indiqué Tony Staffieri dans un communiqué. Nous avons donc revu à la hausse les fourchettes prévisionnelles de Rogers pour l’ensemble de l’exercice 2022 en ce qui a trait aux produits tirés des services, au bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) ajusté et aux flux de trésorerie disponibles, afin de rendre compte de l’amélioration des perspectives avant la croissance accrue de nos activités liée à la transaction visant Shaw.»
La société de télécommunications a précisé que son bénéfice net par action s’élevait à 77 cents pour le trimestre qui s’est terminé le 31 mars, contre 70 cents au cours des trois premiers mois de 2021.
Les revenus ont totalisé 3,62 milliards de dollars (G$), contre 3,49 G$ un an plus tôt.
Rogers a souligné que l’augmentation était survenue alors que les revenus des services sans fil ont augmenté de 7 % au cours du trimestre, principalement en raison de la hausse des revenus d’itinérance associée à un plus grand nombre de voyages, alors que les restrictions de déplacements liées au COVID-19 se sont assouplies.
Une plus grande base d’abonnés aux services de téléphonie mobile postpayés a également contribué à l’augmentation.
Les revenus de l’équipement sans fil ont quant à eux chuté de 10%, en raison d’une baisse du nombre de mises à niveau d’appareils par les abonnés existants et d’une baisse du nombre de nouveaux abonnés qui achètent des appareils.
Les revenus des services de câblodistribution ont augmenté de 1%, tandis que ceux des médias ont augmenté de 10 %, stimulés par la hausse des revenus liés au sport.
Sur une base ajustée, Rogers a indiqué avoir gagné 91 cents par action pour le trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 77 cents par action un an plus tôt.
Dans ses perspectives, Rogers a relevé ses prévisions de croissance totale des revenus des services en 2022. La société s’attend désormais à une croissance de 6% à 8% cette année, contre une prévision antérieure de croissance comprise entre 4% et 6%.
La société a également augmenté ses attentes en matière de BAIIA. On s’attend maintenant à ce qu’ils augmentent de 8 % à 10 % par rapport aux prévisions antérieures de croissance entre 6% et 8%.
Les flux de trésorerie disponibles pour l’exercice devraient maintenant se situer entre 1,9 G$ et 2,1 G$, en hausse par rapport aux prévisions précédentes situées entre 1,8 G$ et 2,0 G$.
Chiffre d’affaires trimestriel solide pour Procter & Gamble grâce à la hausse de ses prix
Procter & Gamble (P&G) a fait part mercredi d’un chiffre d’affaires trimestriel en forte augmentation et meilleur que prévu grâce à la hausse des prix des produits que le groupe commercialise et d’un plus gros volume de ventes.
Au troisième trimestre de son exercice décalé, l’entreprise américaine, qui fabrique notamment les rasoirs Gillette, les couches Pampers et les brosses à dents Oral-B, a réalisé un chiffre d’affaires de 19,4 milliards de $US, soit 7% de plus que lors de la même période en 2021 et davantage que les 18,7 milliards prévus par le marché.
La hausse des revenus s’explique autant par des prix plus chers (+5% en moyenne) que par l’augmentation des volumes de ventes (+3%) entre janvier et mars.
En excluant l’impact des taux de change, des acquisitions et des cessions, les ventes dites « organiques » ont même grimpé de 10% en un an. P&G s’attend à ce qu’elles progressent de 6 à 7% sur l’ensemble de l’exercice comptable 2022, contre une fourchette de 4 à 5% dans une précédente estimation.
Les hausses de prix concernent l’ensemble des marques du groupe de Cincinnati (Ohio), qu’il s’agisse des produits de rasage et de dépilation, des produits d’hygiène féminine, d’entretien du linge, des soins capillaires ou encore des soins du bébé.
Elles n’ont pas repoussé les clients, qui ont continué à se tourner massivement vers les marques du groupe.
« Les consommateurs continuent de préférer les marques de P&G, reconnaissant leur performance et leur qualité supérieures », s’est réjoui le directeur financier du groupe, Andre Schulten, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes de Wall Street.
Ces bons chiffres trimestriels ont permis de limiter partiellement les effets liés à la hausse du coût des matières premières et des frais de transport, ainsi que l’impact négatif des taux de change.
Sur l’ensemble de l’année comptable 2022, P&G prévoit toutefois que ces vents contraires rogneront son bénéfice net de 3,2 milliards de $US. C’est plus que les 2,8 milliards de manque à gagner attendus en janvier.
Sur le trimestre, le bénéfice net du groupe s’est établi à 3,4 milliards de $US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le profit est de 1,33 dollar, au-dessus des prévisions des analystes.
À Wall Street, l’action de P&G progressait de 2,66%, à 163,65 $US, en début de séance.