Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La compagnie irlandaise Ryanair (RYAAY, 114 $US) a réduit sa prévision de perte pour son exercice 2020 décalé qui s’est achevé fin mars, mais également sa prévision de trafic pour l’année en cours à cause d’une campagne de vaccination en Europe «lente». Le transporteur à petits prix prévoit désormais une perte avant éléments exceptionnels de 800 à 850 millions d’euros, contre une prévision précédente de 850 à 950 millions. Il précise dans un communiqué qu’il a transporté 27,5 millions de voyageurs sur l’exercice achevé contre 149 millions un an plus tôt, à cause de la pandémie de coronavirus et des restrictions aux voyages. Le groupe assure avoir un bilan «solide» et des liquidités «importantes» à 3,15 milliards d’euros fin mars.
La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo (ROO, 286 pence) était en nette hausse mercredi à la Bourse de Londres pour la finalisation de son processus d’entrée en Bourse, le titre étant désormais ouvert aux petits investisseurs. L’action prenait 2,98% à 288,35 pence vers 8h40 GMT (4h40 au Québec) mais restait très en deçà de son prix de lancement à 390 pence. La semaine dernière, l’action s’était effondrée de 26% à l’issue de sa première séance de cotation, ce qui en fait, selon la presse financière, l’une des pires introductions boursières jamais vues à la Bourse de Londres.
Les deux plus grands groupes électroniques sud-coréens, Samsung Electronics (005930.KS, 85 600 won) et LG (066570.KS, 158 500 won), ont dit mercredi anticiper un bond de 40% de leur bénéfice opérationnel au premier trimestre, la demande mondiale se trouvant dopée par le télétravail induit par la pandémie. Samsung Electronics a dit prévoir une hausse de 44,2% de son bénéfice opérationnel entre janvier et mars, largement due à de bonnes ventes de téléphones et au lancement de sa nouvelle gamme, les Galaxy S21. Ce bénéfice devrait être de 9 300 milliards de won (8,3 milliards de dollars), a déclaré dans un communiqué le géant sud-coréen, premier fabricant mondial de puces mémoire. De son côté, LG Electronics, deuxième fabricant sud-coréen d’électroménagers après Samsung, prévoit une hausse de 39,2% de son bénéfice opérationnel sur la même période à 1 500 milliards de won.
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell (RDS-B, 37,51 $US) a annoncé mercredi que la vague de froid au Texas, qui a perturbé ses activités dans la région, aurait un impact financier qui pourrait atteindre jusqu’à 200 millions de dollars au premier trimestre. Le groupe précise par ailleurs que les résultats de sa division d’exploration et production d’hydrocarbures au premier trimestre seront «positifs et reflèteront l’environnement actuel du prix des matières premières». Les cours pétroliers sont nettement remontés en début d’année comparativement à il y a un an, quand ils avaient pâti de la progression de la pandémie de coronavirus et de dissensions au sein de l’OPEP+. Dans son communiqué, Shell souligne que la vague de froid au Texas va notamment peser sur la production d’hydrocarbures à hauteur de 10 000 à 20 000 barils par jour d’équivalent pétrole.
Toshiba (6502.T, 4530 yen) a confirmé mercredi étudier une offre de rachat de la part de la société britannique de capital-investissement CVC Capital Partners, moins de trois semaines après un cuisant revers du conglomérat industriel japonais face à des actionnaires activistes. Un conseil d’administration est prévu mercredi pour discuter de cette offre, a précisé de son côté le directeur général du groupe, Nobuaki Kurumatani, cité par le quotidien économique japonais Nikkei. Selon ce journal, qui avait annoncé en premier la proposition de CVC dans la nuit de mardi à mercredi, la société de capital-investissement proposerait une prime de 30% par rapport au prix de l’action Toshiba mardi à la clôture de la Bourse de Tokyo, ce qui valoriserait le groupe à hauteur de 20,8 milliards de dollars (17,5 milliards d’euros). Le titre Toshiba a été submergé par des ordres d’achat d’investisseurs dès l’ouverture de la Bourse de Tokyo. Rapidement suspendu aux échanges, il a fini sur un bond de 18,27% à 4 530 yens, le maximum autorisé sur la séance.