Titres en action: Saputo, Bayer, Lightspeed, Résolu, BCE…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 04 février 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Saputo (SAP, 34,71$) a en partie répondu aux attentes des analystes au troisième trimestre en affichant une hausse de ses profits en dépit d’un déclin de son chiffre d’affaires. Le transformateur laitier a dévoilé jeudi un bénéfice net de 209,8 millions $, ou 51 cents par action, pour la période de trois mois terminée le 31 décembre, en hausse de 6%. De leur côté, les revenus se sont établis à 3,76 milliards $, alors qu’ils avaient été de 3,89 milliards $ au troisième trimestre l’an dernier. Saputo continue à s’ajuster à la demande des consommateurs, qui a pivoté vers le segment de la vente au détail au détriment des services alimentaires en raison des restrictions imposées à travers le monde pour contenir la propagation de la COVID−19. Le recul des revenus a surtout été observé aux États−Unis, où les services alimentaires représentent une proportion plus importante des activités de la multinationale québécoise. Abstraction faite des éléments non récurrents, Saputo a affiché un bénéfice ajusté de 227,8 millions $, ou 55 cents par action, par rapport à 229,1 millions $, ou 56 cents par action, à la même période l’an dernier. Les analystes tablaient sur un profit ajusté de 48 cents par action et sur un chiffre d’affaires de 3,85 milliards $, selon la firme de données financières Refinitiv.
Le titre du chimiste Bayer (BAYN, 54,09€) était en hausse jeudi à la Bourse de Francfort, porté par la signature d’un accord aux États-Unis pour parer à d’éventuelles futures plaintes contre le Round’Up, son herbicide soupçonné d’être cancérogène. Vers 10H20, le titre du géant de la chimie prenait 5,10 % à 54,15 euros, en première position d’un indice Dax en hausse de 0,81 % à 14 046 points. Bayer a « conclu un accord formel avec les avocats des plaignants pour gérer et résoudre les futures plaintes contre le Round’Up » aux États-Unis, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi soir. Cet accord, qui doit encore être validé par la justice américaine, prévoit que Bayer provisionne « jusqu’à 2 milliards de dollars » contre de futures poursuites dans ce dossier. La somme avait été communiquée en novembre et « a déjà été mise de côté » par l’entreprise, assure Bayer.
Lightspeed (LSPD, 77 $US) a affiché jeudi une perte de 42,7 millions $ US pour son plus récent trimestre, même si ses revenus ont grimpé de 79 % par rapport à la même période un an plus tôt. La société montréalaise a précisé que sa perte par action s’élevait à 39 cents US pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à une perte de 15,8 millions $ US, soit 18 cents US par action, pour la même période en 2019. Les revenus trimestriels ont totalisé 57,6 millions $ US, en hausse par rapport à ceux de 32,3 millions $ US réalisés un an plus tôt. Sur une base ajustée, Lightspeed a indiqué avoir perdu 6 cents US par action pour le trimestre, comparativement à une perte ajustée de 7 cents US par action au troisième trimestre de l’exercice précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte ajustée de 17 cents US par action, à partir de revenus de 50,2 millions $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Dans ses perspectives pour le quatrième trimestre, Lightspeed a dit s’attendre à ce que ses revenus s’établissent entre 68 millions $ US et 70 millions $ US, et à ce que son bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement se chiffre entre 12 millions $ US et 14 millions $ US.
Produits forestiers Résolu (RFP, 8,33 $US) annonce une perte nette de 52 millions $ US au cours de son dernier trimestre, comparativement à une perte de 71 millions $ US au même trimestre un an plus tôt. La société forestière, qui tient ses livres comptables en dollars américains, précise que la perte s’est élevée à 63 cents par action pour le trimestre clos le 31 décembre, contre une perte de 79 cents par action au cours des trois derniers mois de 2019. Les ventes du quatrième trimestre de la société ont totalisé 769 millions $ US, contre 668 millions $ US un an plus tôt. En excluant les éléments hors gestion courante, Résolu affirme avoir gagné 45 millions $ US ou 55 cents par action diluée au cours de son dernier trimestre, contre une perte de 53 millions $ US ou 59 cents par action au quatrième trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 53 cents par action pour le trimestre et à 743,5 millions $ de revenus, selon la société de données financières Refinitiv.
Le géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell (RDS, 36 $US) a dévoilé jeudi une perte massive de 21,7 milliards de dollars pour l’an dernier, illustrant l’ampleur du choc de la pandémie sur le marché pétrolier. Shell avait réalisé un bénéfice net de 15,8 milliards de dollars en 2019 avant l’apparition de la crise sanitaire, rappelle-t-il dans un communiqué. Les comptes de Shell ont souffert surtout au deuxième trimestre avec des dépréciations d’actifs colossales afin de refléter l’état du marché, ce qui avait occasionné une perte de plus de 18 milliards de dollars. Il est revenu dans le vert au troisième trimestre, mais a replongé au quatrième trimestre avec une perte de 4 milliards de dollars, là encore en raison de dépréciations.
BCE (BCE.TO, 54$) rapporte jeudi une croissance de son bénéfice net au quatrième trimestre qui a augmenté en un an de 28,9 %, de 723 millions $ à 932 millions $. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires est passé pendant la même période de 672 millions $ à 889 millions $, ou 0,98 $ par action ordinaire, en hausse de 32,3 %. Le bénéfice net ajusté a été de 731 millions $. Le géant canadien des télécommunications annonce aussi une augmentation de 5,1 %, soit 0,17 $ par action, du dividende sur actions ordinaires annuel de BCE, qui est porté à 3,50 $. Pour l’ensemble de l’exercice financier 2020, le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de BCE a reculé de 3,04 milliard $, ou 3,37 $ par action en 2019, à 2,49 milliard $, ou 2,76 $ par action.
Conforté par de solides résultats sur son troisième trimestre, Sony (SNE, 111 $US) a fortement relevé mercredi ses prévisions pour 2020-2021, se montrant plus confiant pour toutes ses divisions, malgré le déploiement difficile de sa nouvelle console PlayStation 5. Le géant japonais table désormais sur un bénéfice net record de 1 085 milliards de yens (13 milliards de dollars) pour son exercice annuel clos fin mars (+86,4% sur un an), contre une précédente prévision à 800 milliards de yens. Il prévoit un bénéfice opérationnel de 940 milliards de yens (+11,2% sur un an), contre un objectif de 700 milliards de yens auparavant, porté par ses divisions musique, jeu vidéo et capteurs d’image notamment. Sony, dont les capteurs équipent les appareils photo de la dernière génération de smartphones d’Apple, l’iPhone 12, a aussi annoncé mercredi avoir repris la fourniture de capteurs à «un client chinois majeur», après s’être plaint en octobre dernier de l’impact des tensions sino-américaines sur son activité. Le groupe a aussi relevé ses prévisions de ventes annuelles à 8.800 milliards de yens (69,6 milliards d’euros), ce qui marquerait une progression de 6,5% sur un an, contre une prévision précédente de 8 500 milliards de yens.
L’équipementier télécom finlandais Nokia (NOK, 4,70 $US) a maintenu jeudi ses prévisions pour 2021 mais prévenu qu’il faisait face à des «vents contraires» pour ses cruciaux contrats 5G, notamment en Amérique du Nord, après une année 2020 mitigée. Le numéro 3 mondial des réseaux mobiles de cinquième génération, qui bataille pour rester au contact de ses concurrents Huawei et Ericsson, a subi l’an passé une perte nette de 2,4 milliards d’euros liée à une importante charge exceptionnelle en Finlande, contre un très léger bénéfice en 2019, indique-t-il dans son rapport financier annuel. Mais sa chasse aux coûts, qui se traduit notamment par une importante restructuration en France, entraîne une remontée progressive de sa rentabilité opérationnelle. Le résultat opérationnel (hors norme comptable IFRS), mesure privilégiée par le groupe, ressort en progression de 5,5% sur un an, à 2,1 milliards d’euros.
Le Groupe Stingray (RAY.TO) a affiché mercredi un profit du troisième trimestre de 14,1 millions $, ce qui se comparait à un bénéfice de 8,1 millions $ pour la même période un an plus tôt. L’entreprise montréalaise spécialisée en musique, médias et technologie a indiqué que son profit par action avait atteint 19 cents pour le trimestre clos le 31 décembre, alors qu’il avait été de 11 cents lors du troisième trimestre de l’an dernier. Les revenus ont totalisé 72,6 millions $, en baisse par rapport à ceux de 81,3 millions $ de la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, le profit de Stingray s’est établi à 21,1 millions $, soit 29 cents par action, comparativement à 16,7 millions $, ou 22 cents par action, un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que l’entreprise réalise un profit ajusté de 17 cents par action, à partir d’un chiffre d’affaires de 74,4 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.