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Titres en action: Softbank, Volkswagen

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 15 mars 2022

Titres en action: Softbank, Volkswagen

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Softbank

Le fabricant britannique de microprocesseurs Arm, filiale du japonais Softbank (9984.T, 4 265 $JPY), prévoit de licencier jusqu’à 15% de ses effectifs, soit plusieurs milliers de personnes dans le monde, après sa fusion ratée avec le géant américain Nvidia. Arm a indiqué dans une déclaration que les suppressions de postes représentaient plus de 6 000 emplois dans le monde, le Royaume-Uni et les États-Unis étant les plus touchés.

SoftBank Group a annoncé début février un accord avec Nvidia mettant fin à la vente à ce dernier du fabricant britannique de microprocesseurs Arm, à cause «d’obstacles réglementaires significatifs». Le géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies compte à la place réintroduire en Bourse d’ici fin mars 2023 Arm, acquis en 2016 pour 32 milliards de dollars. Il revient ainsi à son plan initial.

Le projet de céder Arm à Nvidia, annoncé en septembre 2020 et qui devait initialement se concrétiser en ce début d’année, avait du plomb dans l’aile depuis des mois face aux vives réticences exprimées par diverses autorités réglementaires, notamment le Royaume-Uni, l’Union européenne et les États-Unis, inquiets d’une position trop centrale de Nvidia dans ce secteur. Pour SoftBank Group, le manque à gagner est énorme : le prix de vente d’Arm était de 40 milliards de dollars au départ, et sa valeur avait considérablement augmenté depuis, car une partie devait être payée en actions Nvidia, spécialiste des cartes graphiques dont le titre a décollé l’an dernier.

 

Volkswagen

La rentabilité des modèles électriques, longtemps source d’inquiétude pour les constructeurs, va atteindre celle des voitures à combustion «plus rapidement que prévu» chez Volkswagen (VOW3.DE, 148,74 €), bénéficiant d’économies d’échelle de plus en plus importantes. Malgré la hausse du prix des matières premières, «nous sommes optimistes quant au fait d’atteindre la parité des marges plus tôt que nous le pensions initialement», a expliqué mardi le directeur financier, Arno Antlitz, lors d’une conférence en ligne.

Grâce à une «bonne demande, de bons prix à la vente et de meilleures économies d’échelle» pour la plateforme technologique «MEB» de Volkswagen, la rentabilité de la gamme électrique s’améliore. Initialement, Volkswagen comptait pouvoir aligner les marges de l’électrique sur celle des voitures traditionnelles en 2023 ou 2024, soit «deux à trois ans» après le lancement, l’an dernier, de la nouvelle stratégie d’électrification de Volkswagen.

Squelette technique adaptable à plusieurs types de voitures électriques, la «plateforme» MEB est utilisée aujourd’hui dans dix modèles de cinq marques du groupe, de la citadine au minibus ID.Buzz dévoilé la semaine dernière en passant par des VUS.

L’annonce de Ford de construire un deuxième modèle reposant sur la technologie «MEB» de Volkswagen, doublant le volume attendu à 1,2 million d’unités, va également permettre «de booster la profitabilité» et augmenter encore les économies d’échelle, selon le directeur financier. Le groupe veut faire de la mise à disposition de ses technologies une activité à part entière et compte également proposer sa prochaine plateforme SSP à d’autres constructeurs.