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Titres en action: Stingray, Great-West, General Motors…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 04 août 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Stingray (RAY-A, 7,12 $) a profité de la reprise de son secteur radiophonique pendant son premier trimestre, mais le spécialiste de la diffusion de musique et le propriétaire de stations radiophoniques a néanmoins dévoilé des revenus et des bénéfices inférieurs aux attentes des investisseurs pour cette période. La reprise du marché publicitaire radiophonique, fortement impacté par les mesures sanitaires, a permis à la société montréalaise d’augmenter ses revenus de 23,9% à 64,8 millions $. Les analystes anticipaient des revenus de 70 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les revenus du secteur de la radio ont augmenté de 78,8% à 29,2 millions $, a souligné Eric Boyko, président, cofondateur et chef de la direction de Stingray, dans un communiqué. La société affiche ce rebond, «malgré le fait que l’Ontario était toujours soumis à des restrictions relativement lourdes au cours du trimestre» clos le 30 juin, a-t-il ajouté. Le bénéfice par action, pour sa part, a diminué de 11,1% à 16 cents, en raison notamment de la baisse des montants perçus en subventions salariales. Les analystes prévoyaient un bénéfice par action de 18 cents. Les résultats sont inférieurs aux prévisions de Matthew Lee, de la firme Canaccord Genuity. Dans une note, il a attribué cet écart à l’effet des devises et à la baisse des subventions salariales.

 

Great-West Lifeco (GWO, 38,01 $) a affiché mercredi un bénéfice net du deuxième trimestre en baisse de 9,2% par rapport à la même période l’an dernier, pendant laquelle l’assureur avait profité du redressement des marchés qui a suivi l’impact de la pandémie de COVID-19 du premier trimestre de 2020. L’assureur établi à Winnipeg a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 784 millions $, ou 84 cents par action, ce qui se comparait à un profit de 863 millions $, ou 93 cents par action, un an plus tôt. En excluant certains éléments non récurrents, le bénéfice «fondamental» de Great-West s’est établi à 826 millions $, ou 89 cents par action, en hausse de 17% par rapport à celui de 706 millions $, ou 76 cents par action, du même trimestre de l’année précédente. Cette croissance était attribuable à la contribution de 63 millions $ de Massachusetts Mutual Life Insurance Company (MassMutual), acquise en décembre, ainsi qu’à l’amélioration des marchés boursiers et aux résultats favorables au chapitre de la morbidité en Europe et au Canada. Les analystes s’attendaient à ce que Great-West réalise un bénéfice fondamental de 79 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

General Motors (GM, 57,88 $US) est repassé dans le vert au deuxième trimestre, le constructeur vendant plus cher les véhicules qu’il fabrique, et a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année malgré la pénurie de semi-conducteurs qui freine sa production. Le groupe américain a dégagé un bénéfice net de 2,8 milliards de dollars américains ($US) d’avril à juin, contre une perte de 800 millions $US sur la même période un an plus tôt, avec un chiffre d’affaires quasi doublé, à 34,2 milliards $US. Le groupe, comme l’ensemble du secteur automobile, pâtit depuis le début de l’année d’un manque de semi-conducteurs, des éléments devenus indispensables dans des voitures truffées d’électronique. La situation du côté des semi-conducteurs reste imprévisible, estime GM et les défis liés à la chaîne d’approvisionnement vont persister au second semestre. Ce qui n’empêche pas le groupe de relever ses prévisions. Le numéro un de l’automobile aux États-Unis s’attend toujours à un bénéfice opérationnel compris entre 11,5 et 13,5 milliards $US sur l’ensemble de l’année, contre 10 à 11 milliards auparavant. Le groupe s’attend par ailleurs à un bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels compris entre 5,40 et 6,40 $US contre 4,50 à 5,25 $US auparavant. 

 

Le japonais Honda (HMC, 32,86 $US) a relevé mercredi ses prévisions annuelles, en pariant que ses efforts constants de réduction de coûts permettront de compenser des facteurs négatifs comme la pénurie de semi-conducteurs et la résurgence actuelle du coronavirus, principalement en Asie. Le constructeur automobile table désormais sur un bénéfice net de 670 milliards de yens (7,7 milliards de dollars canadiens), contre une prévision précédente de 590 milliards de yens. Cela représenterait une progression de 1,9% par rapport à son exercice annuel 2020-2021, clos au 31 mars. Il est aussi plus confiant concernant son bénéfice opérationnel annuel, visant 780 milliards de yens à présent, contre un objectif précédent de 660 milliards de yens. Le groupe a également révisé en hausse son objectif annuel de chiffre d’affaires, passé de 15 200 à 15 450 milliards de yens (178 milliards de dollars). Cela signifierait un redressement de 17,3% sur un an. Sur son premier trimestre 2021-2022, démarré le 1er avril, Honda a signé un bénéfice net de 222,5 milliards de yens (2,6 milliards de dollars), contre une perte de 80,8 milliards de yens un an plus tôt, au moment du très fort impact initial de la pandémie sur l’économie mondiale. Son bénéfice opérationnel d’avril à fin juin s’est établi à 243,2 milliards de yens, contre une perte de 113,6 milliards de yens un an plus tôt, et ses ventes trimestrielles ont totalisé 3 583,8 milliards de yens (41,3 milliards de dollars), un rebond de près de 69% sur un an.

 

Le géant automobile japonais Toyota (TM, 185,95 $US) a publié mercredi des résultats en très forte augmentation sur un an pour son premier trimestre 2021-2022, mais n’a pas relevé ses prévisions annuelles en raison de nombreuses «incertitudes» pesant sur le reste de l’exercice. Son bénéfice net sur la période avril-juin a été multiplié par plus de cinq sur un an, totalisant 897,8 milliards de yens (10,3 milliards de dollars canadiens), grâce à la reprise dynamique de son activité après l’impact initial de la pandémie. Il s’agit d’un bénéfice net record pour un premier trimestre du groupe, a précisé à l’AFP une porte-parole de Toyota. Son bénéfice opérationnel a atteint 997,5 milliards de yens, et ses ventes trimestrielles ont bondi de 72,5% sur un an à 7 935,6 milliards de yens (91,4 milliards de dollars). Toyota table toujours sur un bénéfice net annuel de 2 300 milliards de yens (26,5 milliards de dollars), ce qui serait une hausse de 2,4% sur un an, ainsi que sur un bénéfice opérationnel de 2 500 milliards de yens, soit +13,8% sur un an. De même, il continue d’anticiper un chiffre d’affaires annuel de 30 000 milliards de yens (345 milliards de dollars), pour des ventes en volume se chiffrant à 10,55 millions d’unités sur l’ensemble de l’exercice pour toutes ses marques.

 

Le japonais Sony (SONY, 103,68 $US) a relevé mercredi certaines prévisions pour son exercice entamé début avril, après des ventes accrues au premier trimestre malgré la comparaison avec ses résultats record de l’an dernier, qui avaient été dopés par sa division des jeux vidéo. Pour l’exercice en cours 2021-2022, Sony table à présent sur un bénéfice opérationnel de 980 milliards de yens (11,3 milliards de dollars canadiens) au lieu d’une prévision de 930 milliards de yens précédemment, grâce notamment à des perspectives améliorées pour ses divisions musique, cinéma et produits électroniques (hors jeu vidéo). Le groupe prévoit aussi désormais un bénéfice net annuel de 700 milliards de yens (8 milliards de dollars) contre 660 milliards de yens fin avril. Cela représenterait cependant une chute de 40% sur un an, son bénéfice net 2020-2021 ayant été gonflé par des effets exceptionnels, notamment sur le plan fiscal. «Cette révision à la hausse est une surprise», a déclaré à l’AFP Hideki Yasuda du Ace Research Institute. «Les ventes d’appareils photo et de musique en streaming (au premier trimestre, NDLR) ont été meilleures que prévu». Sony a en revanche laissé inchangé son objectif de chiffre d’affaires annuel, à 9 700 milliards de yens (environ 111 milliards de dollars, ce qui serait une hausse d’environ 8% sur un an).