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Titres en action: TC Énergie, JPMorgan, Toshiba, Disney…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 17 juin 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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TC Énergie (TRP, 65,30 $) et Pembina Pipeline (PPL, 40,68 $) ont dévoilé jeudi un plan pour le développement d’un système de transport et de séquestration du carbone en Alberta. Selon les deux entreprises, le projet constituera l’épine dorsale de l’industrie albertaine de l’utilisation et du stockage du carbone. Il sera capable de transporter plus de 20 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. TC Énergie et Pembina prévoient moderniser les pipelines existants ainsi que construire de nouveaux systèmes pour relier les plus grandes sources d’émissions industrielles de la province à un site de séquestration au nord-est de Redwater, en Alberta. Selon elles, l’utilisation des actifs existants accélérera la réalisation du projet tout en réduisant ses impacts environnementaux et communautaires ainsi que son prix. TC Énergie et Pembina espèrent que la première phase sera opérationnelle dès 2025.

 

Le géant bancaire américain JPMorgan (GPM, 152,44 $US) rachète la société britannique de conseil en investissement automatisé Nutmeg pour un montant non dévoilé, afin de développer son offre internationale de gestion de fortune numérique, notamment au Royaume-Uni. « Je suis heureux d’annoncer le prochain chapitre pour Nutmeg, qui va intégrer JPMorgan Chase », se réjouit jeudi dans un communiqué sur le site de l’entreprise Neil Alexander, directeur général de la société de technologie financière. « Avec plus de 140 000 clients et plus de 3,5 milliards de livres d’actifs sous gestion, Nutmeg va former le socle de l’offre de gestion de fortune numérique à l’international sur le long terme » pour JPMorgan Chase, « en complément du lancement de Chase en banque numérique au Royaume-Uni plus tard cette année », ajoute-t-il.

 

 

La gouvernance de Toshiba (TOSYY, 21,45 $US) est «inefficace», a critiqué jeudi le premier actionnaire du groupe japonais, Effissimo, jugeant aussi sa réaction insuffisante après la publication la semaine dernière d’un rapport indépendant sur ses manoeuvres pour influencer les votes à son AG ordinaire en 2020. Cette enquête réalisée par trois cabinets d’avocats a confirmé que Toshiba avait tenté de faire pression sur certains de ses actionnaires, dont sur le fonds singapourien Effissimo, avec l’appui de cadres du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (Meti). Toshiba a réagi en retirant notamment les candidatures de deux membres de son conseil d’administration pour leur réélection lors de sa prochaine assemblée générale ordinaire le 25 juin. Tout en s’excusant auprès de ses actionnaires, le groupe a surtout jeté la pierre à son ancien directeur général, Nobuaki Kurumatani, qui a pris la porte en avril. De son côté, le Meti s’est contenté de renvoyer la balle à Toshiba. Ce verdict sans appel devrait encore jeter de l’huile sur le feu avant la prochaine assemblée générale ordinaire de Toshiba le 25 juin. Avant Effissimo, d’autres actionnaires du groupe et des cabinets de conseil en vote sont aussi montés au créneau. 

 

Misant sur l’Afrique, Disney (DIS, 174,66 $US) s’est associé à une dizaine de créateurs du continent pour produire une série de courts-métrages animés, «Kizazi Moto: Generation Fire», qui sera diffusée mondialement sur sa plateforme de streaming Disney+ fin 2022, a annoncé l’entreprise jeudi lors du 60e festival d’Annecy. Les dix films de dix minutes composant cette série d’anthologie «répondent à la même question de manière très différente: à quoi ressemblera l’avenir de l’Afrique d’un point de vue africain», a précisé Orion Ross, vice-président Animation pour Disney EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), lors d’une conférence préenregistrée. «Des créateurs du Zimbabwe, d’Ouganda, d’Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya et d’Égypte» y «apporteront leurs visions uniques», a-t-il ajouté. «Exploitant la fascination mondiale pour l’afro-futurisme, stimulée par «Black Panther» de Marvel, et s’inspirant de la riche histoire et des diverses cultures du continent, chaque film» présente un mélange «de fantaisie, de technologie futuriste, d’extraterrestres, de dieux, de monstres, d’action et d’adrénaline pour les fans de tous âges…», a-t-il assuré. 

 

Il devait être le prochain vaccin contre la COVID-19 approuvé en Europe, déjà pré-commandé en millions de doses par Bruxelles: faute d’une efficacité suffisante, selon des données provisoires, l’avenir du produit développé par le laboratoire allemand CureVac (CVAC, 94,79 $US) apparaît désormais incertain. Les premiers résultats étaient attendus et ils ont un goût amer pour cette entreprise reconnue comme une des pionnières dans la technologie de l’ARN messager. CureVac a annoncé mercredi soir que son principal candidat vaccin contre la COVID-19 n’avait démontré qu’une efficacité de 47%, selon l’analyse intermédiaire d’un essai clinique à grande échelle, et ne remplissait pas à ce stade les critères de performance exigés. Le titre de CureVac dégringolait de plus de 45% durant les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.

 

Microsoft (MSFT, 257,38 $US) a promu mercredi son directeur général Satya Nadella au poste de président du conseil d’administration, renforçant son pouvoir sur le groupe de technologie qu’il a rajeuni pour se fondre dans une nouvelle ère. Satya Nadella a été élu président du conseil d’administration à l’unanimité, poste où il mettra à profit sa connaissance intime de l’activité pour identifier les risques principaux et promouvoir la stratégie adaptée, a indiqué Microsoft. M. Nadella, qui avait succédé à Steve Ballmer en février 2014, a mis Microsoft davantage en résonance avec un nouvel environnement technologique dominé par des rivaux centrés sur les téléphones intelligents, comme Apple et Google. Lorsqu’il avait pris les rênes du groupe, certains craignaient que Microsoft soit devenue un dinosaure. Nadella est considéré comme ayant donné une nouvelle impulsion au groupe fondé en 1975, longtemps centré sur l’édition de logiciels pour les ordinateurs. Il a exigé une réorganisation massive, en supprimant 18 000 emplois, soit 14% de l’effectif total, via un plan visant à simplifier la structure et à intégrer la division mobile du groupe finlandais Nokia. Nadella, 53 ans, a fait une priorité de l’infonuagique, qui est devenue un moteur de croissance pour le géant de la technologie basé à Redmond, dans l’État de Washington.