Titres en action: TC Énergie, Suncor Énergie, Philip Morris, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 16 septembre 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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TC Énergie (TRP.TO, 62,58 $) a annoncé jeudi avoir signé un accord prévoyant la vente de sa participation restante de 15% dans le pipeline Northern Courier à un partenariat composé de Suncor Énergie (SU.TO, 24,97 $) et huit communautés autochtones. Les détails financiers de l’accord n’étaient pas immédiatement disponibles. La société en commandite Astisiy comprend la Première Nation Athabasca Chipewyan, la Première Nation de Chipewyan Prairie, l’Association locale 193 des Métis de Conklin, l’Association locale 125 des Métis de Fort Chipewyan, la Nation métisse de Fort McKay, les Métis de McMurray, la Première Nation 468 de Fort McMurray, la Nation métisse de Willow Lake et Suncor. La vente devrait être conclue au quatrième trimestre, sous réserve des conditions de clôture habituelles et de l’obtention des approbations réglementaires requises. Le pipeline Northern Courier fait 90 kilomètres et transporte du bitume et du diluant entre la mine de sables bitumineux de Fort Hills et le terminal de Suncor au nord de Fort McMurray, en Alberta. TC Énergie a vendu une participation de 85% dans le pipeline à Alberta Investment Management en 2019.
Le géant du tabac américain Philip Morris (PM, 104 $US) a annoncé jeudi avoir pris le contrôle du fabricant britannique d’inhalateurs médicaux Vectura après être parvenu à acquérir près de 75% de son capital, au cours d’une opération boursière de rachat contestée. L’offre de l’américain acceptée par le conseil d’administration de Vectura valorise cette dernière à 1 milliard de livres. Dans un communiqué, Philip Morris International souligne avoir reçu mardi «toutes les autorisations» requises et qu’il a désormais acquis ou reçu des actions représentant environ 74,77% de Vectura. Il rappelle que le groupe vise au moins 1 milliard de dollars de recettes de ces produits d’ici 2025. L’OPA court sur la totalité du capital flottant et jusqu’au 30 septembre, et le géant du tabac enjoint les actionnaires qui ne l’ont pas déjà fait d’apporter leurs titres à l’opération de rachat. Ce rachat suscite toutefois l’agacement et l’inquiétude d’associations et professionnels de santé au Royaume-Uni, alors même que les inhalateurs de Vectura sont notamment destinés à soigner les maladies liées au tabagisme.
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (RYAAY, 106 $US)a déclaré jeudi qu’elle prévoyait de créer 5000 emplois au cours des cinq prochaines années dans le cadre de sa reprise après le choc de la pandémie de COVID-19. Les pilotes, le personnel de cabine et les ingénieurs supplémentaires signifieront que l’entreprise aura plus que récupéré les 3000 emplois qu’elle a supprimés au début de la pandémie l’année dernière. Le PDG Michael O’Leary a déclaré que le transporteur avait récupéré des créneaux horaires libérés par des compagnies aériennes qui ont fermé boutique ou qui ont réduit leurs activités au cours des 18 derniers mois. Ryanair a également amélioré ses prévisions de croissance au cours des cinq prochaines années, avec des projections selon lesquelles le nombre de passagers augmentera de 50%, par rapport aux 33% qui étaient prévus précédemment. Cela équivaut à 226 millions de passagers d’ici mars 2026, soit 25 millions de plus que les objectifs précédents. «Ryanair ouvrira dix nouvelles bases à travers l’Europe cette année alors que nous travaillons avec des partenaires aéroportuaires pour les aider à récupérer le trafic et les emplois post-COVID, et saisir les options de créneaux horaires libérés par les compagnies aériennes concurrentes qui se sont effondrées ou ont considérablement réduit la taille de leur flotte», a-t-il déclaré avant l’assemblée annuelle des actionnaires de la société à Dublin.
La chaîne britannique Marks and Spencer (MKS.L, 182,48 £) va fermer 11 magasins en France, soit plus de la moitié de ses 20 sites dans le pays, blâmant les problèmes d’approvisionnement liés au Brexit. Le partenariat de M&S avec SFH, l’un de ses deux partenaires dans l’Hexagone, «va s’arrêter, ce qui aura pour conséquence la fermeture de ses 11 magasins en franchise», majoritairement situés à Paris, d’ici la fin de l’année, précise le communiqué. Marks and Spencer, contacté par l’AFP, n’était pas dans l’immédiat en mesure de dire combien d’emplois seraient concernés par ces fermetures. En revanche, les neuf magasins Marks and Spencer détenus par Lagardere Travel Retail, le deuxième partenaire du groupe en France, resteront ouverts. Il s’agit de boutiques situées dans les aéroports, gares ou stations de métro qui «continueront à fonctionner normalement». En dépit de l’accord commercial signé entre Londres et Bruxelles juste avant Noël, la sortie effective britannique du Royaume-Uni a compliqué et renchéri les procédures d’import-export, notamment pour les produits frais et carnés, avec de nombreuses nouvelles formalités. Dans la foulée du Brexit devenu réalité au premier janvier, le groupe avait déjà annoncé en avril retirer tous les produits frais de ses magasins en République tchèque, pour se concentrer sur les produits surgelés et ceux pouvant se conserver à température ambiante.
Le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NESN.SW, 114,22 $CHF) compte investir 1,2 milliard de francs suisses (1,1 milliard d’euros) au cours des cinq prochaines années dans l’agriculture régénératrice. À l’approche d’un sommet des Nations Unies à New York sur les systèmes alimentaires, le groupe suisse a dévoilé un programme destiné à encourager dans sa chaîne d’approvisionnement une agriculture visant à «protéger et restaurer l’environnement, améliorer le niveau de vie des agriculteurs et renforcer le bien-être des communautés agricoles», a-t-il indiqué dans un communiqué. Ce programme s’articule autour de trois axes, comprenant un volant d’assistance technique aux agriculteurs, un volant de soutien aux investissements et un volant de primes pour les matières premières issues de l’agriculture régénératrice. Le groupe suisse, propriétaire notamment des dosettes de café Nespresso, des bouillons Maggi et des confiseries Smarties, entend ainsi contribuer à améliorer la biodiversité, préserver les sols, régénérer les cycles de l’eau et intégrer l’élevage. L’agriculture représente près des deux tiers de ses émissions totales de gaz à effet de serre, a reconnu le groupe suisse. Les produits laitiers et l’élevage représentent à eux seuls environ la moitié de ces émissions. Parmi ses projets pour réduire ces émissions dans sa chaîne d’approvisionnement, Nestlé compte notamment travailler avec 30 fermes laitières dans 12 pays pour tester les pratiques d’agriculture régénératrice qui peuvent être mises en œuvre à plus grande échelle, a-t-il pris en exemple.