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Titres en action: Technicolor, Toshiba, Wirecard, Lufthansa

AFP|Mis à jour le 16 avril 2024

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le groupe de technologies en difficulté Technicolor (TCH, 3,91€) a annoncé lundi être parvenu à un accord de principe avec des créanciers sur un plan de restructuration financière, avec à la clef un nouveau financement de 420 millions d’euros. Le plan réduira également l’endettement de 660 millions d’euros, via une conversion de dette en capital. Le tribunal de commerce de Paris a ouvert une procédure de sauvegarde financière « afin de faciliter la mise en œuvre de l’accord de principe », a précisé Technicolor dans son communiqué. Technicolor a « reçu le soutien d’une majorité (65,77 %) » des prêteurs concernés par les deux emprunts concernés par la conversion de dette.

Le titre Toshiba (6502, 3425 ¥) a bondi de 4,9 % à 3 425 yens. Le conglomérat industriel a confirmé lundi sa volonté de vendre sa part de 40,2 % dans Kioxia, son ancienne division de puces-mémoires Toshiba Memory, et de redistribuer la majorité du produit net de la transaction à ses actionnaires. Le groupe a aussi déclaré qu’il étudiait « les options disponibles » pour ses activités dans l’impression, ce qui a fait aussi grimper le cours de sa filiale dans ce segment, Toshiba Tec, cotée séparément à Tokyo (+5,97 % à 4 260 yens).

Le titre de la fintech Wirecard (WDI, 15,30€) évoluait en baisse de 85 % par rapport à mercredi. Il pourrait s’agir de la plus grande fraude financière récente, rappelant le scandale Enron aux États-Unis: la société allemande Wirecard a admis lundi qu’une somme de 1,9 milliard d’euros, bien qu’inscrite à son bilan, n’existait « très probablement » pas. S’ajoutant aux affaires du Dieselgate chez Volkswagen ou de malversations chez Deutsche Bank, la chute de ce prestataire de services financiers sur le segment en plein boom des paiements électroniques — concurrent d’entreprises comme le français Worldline, le néerlandais Adyen ou l’américain Square — jette une ombre sur la réputation de sérieux et de solidité économique de l’Allemagne.

L’incertitude monte autour du sauvetage à 9 milliards d’euros par l’État du premier groupe européen du transport aérien Lufthansa (LHA, 9,97€), côté au MDax pour la première fois, avant l’assemblée générale des actionnaires jeudi.