Titres en action: Teck Resources, Dye & Durham, DoorDash, Vivendi
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 06 Décembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Teck Resources (TECK-B.TO, 33,53 $) affirme que ses ventes de charbon au quatrième trimestre seront inférieures à ce qu’elle avait estimé auparavant en raison des fortes pluies, des inondations et des coulées de boue en Colombie-Britannique qui ont perturbé les chemins de fer de la province. La société dit qu’elle prévoit maintenant ses ventes de charbon sidérurgique au quatrième trimestre entre 5,2 millions et 5,7 millions de tonnes, par rapport à des attentes antérieures entre 6,4 millions et 6,8 millions de tonnes, en raison des perturbations ferroviaires vers les terminaux de la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique. Teck, qui a détourné des cargaisons vers les terminaux Ridley à Prince Rupert, en Colombie-Britannique, affirme que lorsque le service ferroviaire sera entièrement rétabli, il sera en mesure de récupérer considérablement les ventes retardées du quatrième trimestre durant la première moitié de l’année 2022. La production de charbon sidérurgique cette année devrait se situer entre 24,5 millions et 25 millions de tonnes, par rapport aux prévisions précédentes de près de 25 millions de tonnes. Teck a estimé son coût comptant des ventes annuelles ajusté pour 2021 à environ 64 $ à 66 $ la tonne, légèrement au-dessus de ses prévisions précédentes de 59 $ à 64 $ la tonne. Les coûts de transport pour l’année complète devraient se situer entre 44 $ et 46 $ la tonne, comparativement aux prévisions antérieures de 42 $ la tonne. Cependant, la société affirme que l’augmentation des coûts est plus que compensée par les prix élevés du charbon sidérurgique. Le prix moyen du charbon sidérurgique pour les trois mois qui se sont terminés le 30 novembre s’est établi à 371 $US la tonne, en hausse de 168 $US la tonne par rapport à la moyenne sur trois mois à la fin août.
Dye & Durham (DnD.TO, 40,76 $) a signé une entente pour l’achat de TELUS Solutions en finance pour 500 millions $. Le secteur des solutions financières fournit une infrastructure de paiement nationale qui aide les gens à effectuer des paiements en ligne. L’entreprise aide également à mettre en contact des institutions financières canadiennes avec des avocats lors de transactions immobilières résidentielles. Le directeur général de Dye & Durham, Matt Proud, affirme que l’accord est conforme à la stratégie de croissance de l’entreprise et ajoute une envergure significative à ses activités canadiennes. La société a également déclaré avoir fermé sa facilité de crédit de 1,8 milliard $ précédemment annoncée. Elle indique l’avoir utilisée pour rembourser d’autres dettes et financer l’acquisition de TELUS Solutions en finance, le montant restant étant utilisé pour financer, entre autres, sa stratégie d’acquisition continue.
La plateforme de livraison de repas DoorDash (DASH, 159,72 $US) lance lundi à New York un service de livraison de courses en 10 à 15 minutes et a, pour respecter ces délais ultrarapides, embauché des coursiers à temps plein. DoorDash utilise habituellement des livreurs indépendants payés à la tâche, et donc très précaires, pour la livraison de repas et d’aliments. Mais garantir aux clients qu’ils recevront les marchandises quelques minutes seulement après leur commande implique un autre modèle économique, souligne le groupe dans un communiqué. La grande partie des start-up actuellement sur ce créneau proposent de fait des contrats de salariés accompagnés d’une assurance maladie et des possibilités de promotion. Elles fournissent également les vélos et scooters nécessaires. DoorDash dit ainsi vouloir «offrir une nouvelle opportunité aux coursiers qui recherchent un horaire fixe et des revenus plus réguliers». Ces employés feront partie d’équipes animées par des managers et travailleront avec une application dédiée. Le groupe prévoit de commencer à offrir ce service depuis un magasin situé dans le sud de Manhattan, dans le quartier de Chelsea, et disposant de plus de 2 000 articles d’épiceries et articles ménagers.
Vivendi (VIV.MI, 11,35 €), premier actionnaire de Telecom Italia (Tim), est prête à discuter d’une prise de contrôle par le gouvernement italien du réseau de l’opérateur historique, convoité par le fonds américain KKR, a confirmé lundi le groupe français à l’AFP. «Vivendi soutient toute solution favorisant l’efficacité et la modernité du réseau de Telecom Italia tout en préservant la valeur de son investissement», selon une déclaration d’un porte-parole transmise à l’AFP par le géant des médias, qui détient 23,75% de Tim. «Dans cette perspective, l’hypothèse d’un contrôle étatique du réseau, s’il peut conduire à un projet stratégique porté par les institutions, sera certainement examinée», a-t-il ajouté, confirmant ainsi des propos publiés dimanche par le quotidien italien La Repubblica. L’État italien est présent au capital de Telecom Italia à travers une part de 9,81% de la Caisse italienne des dépôts (CDP). Contactée lundi par l’AFP, celle-ci n’a pas souhaité commenter les déclarations de son coactionnaire. Le 21 novembre, le fonds d’investissement américain KKR s’était déclaré prêt à mettre 10,8 milliards d’euros sur la table pour racheter la totalité du capital de l’opérateur, qu’il valorise à 0,505 euro l’action, avait annoncé Telecom Italia.