Titres en action: Teck ressources, Boeing, GM, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 27 octobre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Teck Resources (TECK, 28,23 $US) a surpassé les attentes des analystes mercredi en publiant des résultats financiers supérieurs aux attentes pour son troisième trimestre, notamment grâce à la hausse des prix des matières premières. La minière de Vancouver a affiché un bénéfice de 816 millions $, ou 1,51 $ par action, pour son trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 61 millions $, ou 11 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 3,97 milliards $, comparativement à 2,29 milliards $ au troisième trimestre de l’an dernier. Le prix obtenu par Teck pour le cuivre a grimpé à 4,28 $ US la livre au plus récent trimestre, comparativement à 3,00 $ US la livre un an plus tôt. Le prix réalisé pour le zinc a quant à lui atteint 1,36 $ US la livre, par rapport à 1,05 $ US la livre un an plus tôt. Le prix obtenu pour l’acier sidérurgique a bondi à 237 $ US la tonne, alors qu’il était de 102 $ US la tonne l’an dernier. Sur une base ajustée, Teck a affiché un bénéfice de 1,88 $ par action pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 24 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 1,50 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le constructeur aéronautique Boeing (BA, 209,30 $US) a de nouveau subi une perte nette au troisième trimestre, le rebond de son avion-vedette, le 737 MAX, étant assombri par les difficultés autour de son long-courrier 787 Dreamliner et de sa capsule spatiale Starliner. Le groupe a connu entre juillet et septembre une perte nette de 132 millions de dollars américains. Son chiffre d’affaires est ressorti à 15,13 milliards $US sur la période, en hausse de 8%, mais en dessous des attentes des analystes. Le 787 continue à être source de tracas pour l’entreprise. Depuis la découverte de premiers vices de fabrication à la fin de l’été 2020, le groupe en a plusieurs fois décelé de nouveaux. Ce ralentissement et les travaux supplémentaires à effectuer devraient engendrer des «coûts anormaux» supplémentaires d’environ 1 milliard de dollars au total, estime Boeing. Une charge de 183 millions a été comptabilisée à cet effet au troisième trimestre. Boeing a aussi passé sur la période une provision de 185 millions de dollars liée aux déboires de sa capsule spatiale Starliner. Le constructeur a pu compter sur la solidité de son activité de services aux clients, dont le chiffre d’affaires a progressé de 14% grâce notamment à la reprise de la demande en maintenance pour les avions commerciaux.
Le constructeur automobile américain General Motors (GM, 57,37 $US) a publié mercredi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais a vu son profit baisser en raison d’une conjoncture difficile. De juillet à septembre, le groupe de Detroit a réalisé un chiffre d’affaires de 26,78 milliards de dollars américains, mieux que les 26,51 milliards prévus. Il a dégagé un bénéfice par action de 1,52 $US, davantage que les 96 cents anticipés. Le bénéfice net est lui de 2,42 G$ US, en baisse par rapport aux 4,05 G$ US de l’année précédente. Le repli du bénéfice n’est pas une surprise majeure, en raison de la pénurie mondiale de semi-conducteurs, qui affecte l’industrie automobile, et de la hausse du coût des matières premières. La patronne de GM, Marry Barra, a estimé que «les résultats annuels de GM devraient approcher la fourchette haute de nos estimations, qui correspond à un bénéfice avant intérêts et impôts compris entre 11,5 et 13,5 G$ US, bien au-dessus des 10 à 11 G$ US que nous anticipions en février».
Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK, 40,18 $US) a vu son bénéfice net part du groupe reculer de 6% au troisième trimestre en dépit d’une hausse de son chiffre d’affaires en raison notamment d’impôts élevés, mais a relevé ses prévisions. Son bénéfice net s’est établi à 1,17 milliard de livres pour un chiffre d’affaires en hausse de 5% sur un an à 9,08 G£, selon un communiqué mercredi. GSK s’attend désormais à ce que le bénéfice par action ajusté en 2021 baisse entre de 2% à 4% hors contribution de ses solutions contre la COVID-19 ce qui «représente une amélioration par rapport à l’estimation précédente de juillet 2021». GSK est également critiqué pour ne pas avoir encore mis sur le marché de vaccin contre la COVID-19. Le groupe avait annoncé fin août le lancement avec la sud-coréenne SK Bioscience d’essais avancés de phase 3 pour un candidat-vaccin contre la COVID-19, très en retard notamment sur le britannique Astrazeneca.
Une augmentation de prix se profile pour certains abonnés du service de télévision, alors que la plateforme de diffusion en continu réorganise l’ensemble de son offre de pour introduire une nouvelle option destinée uniquement aux appareils mobiles. Le service de Bell Média (BCE.TO, 63,26 $) a indiqué mardi avoir supprimé ce qui constituait son forfait «de base», qui offrait aux téléspectateurs une bibliothèque d’anciens titres des chaînes HBO et Showtime, ainsi que les séries originales de Crave, pour un prix relativement bas de 9,99 $ par mois. À la place, les abonnés auront désormais deux choix, qui offrent tous deux un accès à toute la gamme de séries HBO dont dispose Crave, à certaines émissions de HBO Max, à Showtime et à une sélection de nouveaux films. Crave Mobile donne aux téléspectateurs l’accès à l’intégralité de la bibliothèque de Crave via une application mobile ou le site web de Crave, mais le contenu ne peut être visionné que par un téléspectateur à la fois, sur un seul appareil mobile enregistré, ce qui rend difficile le partage d’un abonnement avec un autre utilisateur. Crave Mobile coûtera 9,99 $ par mois, reprenant en fait le prix de l’ancien service de base de Crave, mais ne prendra pas en charge le téléchargement d’épisodes sur les téléphones, ni la diffusion sur les téléviseurs et il ne sera pas accessible sur les applications de télévision, telles que Roku ou Apple TV. Les abonnés qui paient déjà 19,99 $ par mois pour le forfait complet de Crave — désormais appelé Crave Total — ne verront pas leurs factures mensuelles affectées.
Le géant américain des boissons non alcoolisées Coca-Cola (KO, 54,47 $US)a révisé mercredi à la hausse ses objectifs financiers pour 2021, encouragé par de bons résultats trimestriels dans un contexte de redémarrage de l’économie mondiale. Coca, qui avait déjà revu à la hausse ses prévisions au trimestre dernier, prévoit désormais une croissance organique de son chiffre d’affaires de 13% à 14%, contre 12% à 14% précédemment. Son bénéfice par action est, lui, attendu en hausse de 15% à 17%, contre de 13% à 15% anticipé auparavant. Il avait été de 1,95 dollar américain en 2020. De juillet à septembre, Coca a dégagé 10,04 G$ US de revenus (+16% en un an), mieux que les 9,75 milliards prévus par les analystes de Wall Street. Les ventes ont principalement grimpé en Amérique latine (+41% en un an) et dans la division «Global Ventures» (+47%), qui gère les différentes acquisitions de la marque. Dans les régions Amérique du Nord et Europe, Moyen-Orient, Afrique, le chiffre d’affaires a progressé de 13%, tandis qu’il est seulement monté de 3% en Asie Pacifique. Le bénéfice net de l’entreprise a grimpé de 42% en un an, à 2,5 G$ US. Rapporté par action, il s’affiche à 65 cents, là encore supérieur aux attentes de 58 cents.
Les ventes du géant de la restauration rapide McDonald’s (MCD, 236,42 $US)ont encore progressé au troisième trimestre, tirées par des commandes plus importantes, des hausses de prix, de nouveaux articles au menu et moins de fermetures de restaurants pour raisons sanitaires. Le chiffre d’affaires du groupe de Chicago, qui compte près de 40 000 restaurants dans 119 pays, a progressé de 14% pour atteindre 6,2 G$ US, détaille un communiqué mercredi. Aux États-Unis, le prix moyen des commandes a gonflé avec des clients commandant plus, des prix plus élevés et des articles bénéficiant d’une promotion importante comme le sandwich au poulet croustillant. Le groupe a aussi profité de la progression de ses ventes en ligne, dopées par le lancement d’un nouveau programme de fidélité. À l’international, les ventes ont été particulièrement solides au Royaume-Uni et se sont bien tenues au Canada, en France et en Allemagne, en partie grâce à un nombre moins important de restaurants fermés à cause de la pandémie. Les restrictions sanitaires ont en revanche continué à peser en Australie, où les ventes ont stagné, tandis que la résurgence de cas de Covid en Chine y fait reculer le chiffre d’affaires de McDonald’s. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 2,15 G$ US, en hausse de 22%. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice du groupe s’est affiché à 2,76 $US, ce qui est au-dessus des 2,46 $US anticipés par les analystes.
La première banque d’affaires italienne, Mediobanca (MB.MI, 10,50 €), a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 30,9% au premier trimestre de son exercice décalé 2021/22, grâce à une forte hausse des commissions et la reprise des crédits à la consommation. La banque a dégagé un bénéfice net de 261,9 millions d’euros sur la période juillet-septembre, un résultat qui dépasse le consensus des analystes du fournisseur d’informations financières Factset Estimates, qui tablaient sur 220 millions d’euros. Les revenus ont pour leur part progressé de 12,8% à 706,4 millions d’euros, un montant là aussi supérieur aux attentes des analystes. Les recettes ont été tirées par les commissions nettes, en hausse de 7,2% à 202,7 millions d’euros. Le revenu net d’intérêts n’a cependant connu qu’une hausse limitée, de 0,4% à 358,4 millions d’euros, en raison de la baisse des taux sur les marchés. Les créances douteuses brutes ont diminué de 1,5% à 1,57 milliard d’euros, et représentent désormais 3,1% du portefeuille de prêts. Le ratio de fonds propres durs (CET1) de Mediobanca, indice très suivi par les analystes, car il mesure la capacité à faire face à une crise, a reculé à 16,1%, contre 16,3% fin juin.