Titres en action: Theratechnologies, Fiera, Amazon, Novartis…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 01 avril 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Trois jours avant les résultats du premier trimestre, Theratechnologies (TH,8,73$) avait de bonnes nouvelles pour ses actionnaires. Une étude indépendante menée par le Dr Steve Grinspoon établit que le traitement contre le gras abdominal Egrifta réduit aussi significativement le gras hépatique chez les patients séropositifs et ceux qui sont atteints d’une stéatose hépatique alcoolique. Son action grimpe de 14,4%. Dewey Steadman, de Canaccord Genuity et Endri Leno, de la Financière Banque Nationale doutent que la société investisse pour commercialiser un deuxième traitement étant donné qu’elle perd le brevet d’exclusivité dès 2023. L’étude par contre rehausse la notoriété de l’Egrifta auprès des médecins, juste à temps pour le lancement de la formule à dose unique.
Une rare décote d’un analyste fait tomber le gestionnaire de portefeuilles Fiera Capital de 4% (FSZ, 11,98$). Nik Priebe, de BMO Marchés des capitaux, ne recommande plus l’achat du titre et abaisse son cours cible de 14 à 12,50$ parce que la dette élevée de la firme offre peu de coussin dans l’éventualité d’une chute prolongée de la Bourse et du marché des prêts. Fiera distribue déjà 73% de ses bénéfices en dividendes et doit encore des paiements-jalons pour certaines de ses acquisitions. Après ses deux derniers achats, M. Priebe estime la dette à 4 fois le bénéfice d’exploitation. Dans une chute de plus de 10% des marchés sur 12 mois, Fiera pourrait être contrainte d’émettre des actions ou de réduire son dividende, craint-il.
Les autorités d’Arabie Saoudite ont piraté le téléphone du PDG d’Amazon(AMZN, 1780,75$US) pour avoir accès à ses données personnelles, a affirmé samedi l’enquêteur chargé par Jeff Bezos de l’affaire de la publication de ses tweets intimes. Gavin de Becker relie ce piratage à l’abondante couverture par le Washington Post, propriété de Jeff Bezos, du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, collaborateur du quotidien américain, dans le consulat de son pays à Istanbul l’année dernière. «Nos enquêteurs et plusieurs experts ont conclu avec une grande certitude que les Saoudiens avaient eu accès au téléphone de (Jeff) Bezos et avaient obtenu des informations privées», a déclaré, sur le site The Daily Beast, de Becker. Le National Enquirer, un hebdomadaire américain à scandales, avait publié fin janvier des textos passionnés échangés entre Jeff Bezos et Lauren Sanchez, une ancienne présentatrice télé avec qui il entretenait une relation extra-conjugale.
Le géant pharmaceutique suisse Novartis a acquis le site de bioproduction CellForCure, dédié aux thérapies cellulaires et génique, a annoncé lundi le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), qui lui a vendu. «Cette cession est réalisée dans le cadre du recentrage des activités du LFB sur son coeur de métier, les médicaments issus des protéines plasmatiques ou recombinantes», précise le LFB, détenu à 100% par l’État dans un communiqué. En difficulté, le groupe a dévoilé en février un projet de suppression d’environ 120 postes en France. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Le site de production de ce laboratoire, situé aux Ulis (Essonne), rejoint le réseau d’usines de Novartis en matière de thérapies cellulaire et génique, incluant Morris Plains dans le New Jersey (nord-est des Etats-Unis) et un site en construction à Stein en Suisse.
Publicis a indiqué «étudier» l’acquisition d’Epsilon, la filiale spécialisée dans le marketing du groupe américain Alliance Data Systems (ADS), dans un communiqué envoyé lundi. D’après des informations publiées vendredi par l’agence Bloomberg, ADS aurait reçu des offres de Publicis mais aussi d’Advent International avec Goldman Sachs. Mais Publicis ne confirme pas être passé à l’action: «le groupe ne peut donner d’indications ni sur la probabilité d’une offre, ni en quels termes celle-ci serait faite au cas où le groupe décidait de déposer une offre». Ce rachat apporterait «un service plus complet aux clients du groupe tout en préparant la compétitivité du groupe dans l’avenir», précise, dans son communiqué, le groupe français, qui considère de son «devoir (…) d’examiner toute possibilité de se renforcer par des actifs s’inscrivant dans la stratégie de la Société». Le groupe dirigé par Arthur Sadoun a entrepris de se positionner comme un spécialiste, non plus seulement de la communication, mais aussi et surtout de la transformation numérique des entreprises.