Titres en action: Thomson Reuters, Bausch, Alibaba, Microsoft…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 03 novembre 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Thomson Reuters (TRI, 108,54$) a affiché mardi un profit pour son troisième trimestre, comparativement à une perte pour la même période l’an dernier, alors que ses revenus se sont améliorés. La société torontoise de services d’information et d’affaires a engrangé un profit net de 241 millions $ US, soit 48 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à une perte de 44 millions $ US, ou 9 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 1,44 milliard $ US, alors qu’ils avaient été de 1,41 milliard $ US au troisième trimestre de l’an dernier. L’augmentation des revenus était notamment attribuable à la croissance des revenus récurrents et de transactions, qui a été partiellement contrebalancée par déclin des revenus imprimés et l’impact négatif des devises étrangères. Sur une base ajustée, Thomson Reuters a indiqué avoir gagné 39 cents US par action, un résultat en hausse par rapport à celui de 27 cents US par action du même trimestre l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 38 cents US et à des revenus de 1,43 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. « Nos résultats du troisième trimestre sont supérieurs à nos attentes pour tout le groupe, des revenus au résultat net », a affirmé le chef de la direction, Steve Hasker, dans un communiqué.
Bausch Health (BHC, 21,47$) a affiché mardi un bénéfice de 71 millions US pour son troisième trimestre, en baisse par rapport à une perte de 49 millions $ US pour la même période l’an dernier, même si ses revenus ont été minés par la pandémie. La société pharmaceutique établie à Laval a précisé que son bénéfice par action avait atteint 20 cents US pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à une perte de 14 cents US pour le troisième trimestre de l’an dernier. Les revenus ont totalisé 2,14 milliards $, en baisse par rapport à ceux de 2,21 milliards $ US de l’an dernier. Bausch Health a estimé que la pandémie de COVID-19 avait réduit ses revenus d’environ 150 millions $ US au cours du trimestre. Le bénéfice ajusté avant intérêt, impôts, dépréciation et amortissement s’est établi à 948 millions $ US au plus récent trimestre, alors qu’il avait été de 942 millions $ US au troisième trimestre de 2019. Bausch Health, anciennement connue sous le nom de Valean Pharmaceuticals, fabrique un large éventail de produits pharmaceutiques, d’appareils médicaux et de produits en vente libre, la plupart liés à la santé oculaire, à la gastroentérologie et à la dermatologie.
Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA, 288,88$US) chutait mardi à Wall Street après l’annonce du report de l’introduction à la Bourse de Shanghai du spécialiste du paiement en ligne Ant Group, fondé comme lui par le milliardaire Jack Ma. Son titre perdait plus de 7 % vers 10H30 sur le New York Stock Exchange, où Alibaba s’échange depuis 2014. Ant Group, qui s’apprêtait à réaliser cette semaine la plus grosse entrée en Bourse de l’histoire, en étant cotée sur les places de Shanghai et de Hong Kong, a été créé par M. Ma dans le giron d’Alibaba, mais en est séparé depuis quelques années. Le report de la transaction est dû à la pression des régulateurs chinois: la Bourse de Shanghai a estimé que Ant Group « risque d’échouer à respecter les conditions d’émission et d’enregistrement ou les exigences (des régulateurs) en matière d’information ». Son annonce est intervenue au lendemain d’une réunion inhabituelle entre M. Ma, principal actionnaire d’Ant Groupe, ainsi que d’autres dirigeants de la société, avec les autorités de régulation financière chinoises.
Microsoft (MSFT, 202,33$US) a annoncé mardi un investissement et un «partenariat stratégique» avec la licorne indonésienne de commerce électronique Bukalapak, suivant les traces de Google et Facebook qui ont aussi récemment investi dans le pays d’Asie du Sud-Est. «Pour enclencher la collaboration entre les deux sociétés, Bukalapak adoptera Microsoft Azure comme plateforme cloud de référence et Microsoft effectuera un investissement stratégique dans Bukalapak», précisent-ils dans un communiqué commun sans indiquer de montant. Le géant technologique américain devrait contribuer à un investissement total de 100 millions de dollars dans la société indonésienne avec deux autres investisseurs existants, selon des sources citées par l’agence Bloomberg. Microsoft, aux côtés du fonds souverain singapourien GIC et du groupe de médias indonésien Emtek Group investissent ensemble dans Bukalapak portant sa valorisation entre 2,5 et 3 milliards de dollars, rapporte Bloomberg. Bukalapak, qui fonctionne comme une place de marché en ligne avec plus de 6 millions de vendeurs, compte aussi parmi ses investisseurs le groupe chinois Ant Financial et le Coréen Naver. Fondé en 2010 à Jakarta, le groupe technologique revendique plus de 100 millions d’utilisateurs actifs. L’Indonésie, première économie d’Asie du Sud-Est, est un marché très dynamique pour le commerce en ligne. Estimé à 21 milliards de dollars en 2019, ce marché pourrait atteindre 82 milliards en 2025, selon une étude publiée par Google, Temasek et Bain & Co l’an dernier, avant que la crise du coronavirus ne touche le pays.
Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari (RACE, 183,18$US) a vu son bénéfice net progresser d’un petit 1% au troisième trimestre, à 171 millions d’euros, un chiffre supérieur aux attentes, et vise désormais la partie haute de ses prévisions pour 2020. Selon le fournisseur d’informations économiques Factset Estimates, les analystes tablaient sur 147 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a lui diminué de 3% à 888 millions d’euros, un chiffre en revanche un tout petit peu moins bien qu’anticipé (895 millions), a précisé Ferrari mardi dans un communiqué. Les livraisons de voitures ont diminué de 6,5% par rapport à l’an passé, avec 2313 bolides remis. La chute a été plus marquée en Amérique (-34,7%) et dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan (-25,2%), tandis que l’Europe a connu une hausse des livraisons de 12,7%. Les revenus provenant de la vente de voitures ont baissé de 2,6% et ceux liés à la sponsorisation et à la marque de 30,9% en raison de la réduction des compétitions en Formule 1 et de la moindre fréquentation de ses magasins et musées. Alors que le groupe avait encore revu à la baisse début août ses prévisions pour 2020, après l’avoir déjà fait début mai en raison de l’impact de la pandémie, il a indiqué mardi viser désormais la partie haute de la fourchette alors prévue, à condition que ses activités de production ne soient pas de nouveau affectées par de nouvelles mesures de confinement. Il vise désormais un chiffre d’affaires supérieur à 3,4 milliards d’euros et un BAIIA ajusté à 1,125 milliard d’euros. Sur les neuf premiers mois de l’année, Ferrari a vu ses revenus diminuer de 16%, à 2,39 milliards d’euros, et son bénéfice net de 35%, à 346 millions d’euros.
Les ventes de fermeture du détaillant de vêtements Le Château (CTU.V, 0,01$) sont en cours, avec des aubaines de 20 à 40% dans les 121 magasins et en ligne. Les 900 employés de la chaîne québécoise à travers le pays continueront d’aider les clients pendant la liquidation dans les magasins qui resteront ouverts comme le permettent les directives provinciales et régionales liées à la COVID−19. Gordon Brothers Canada et Merchant Retail Solutions ont été retenus pour effectuer la liquidation de l’entreprise de 60 ans qui met fin à ses activités après avoir obtenu la protection contre les créanciers le mois dernier. Le Château a passé une grande partie de la pandémie de COVID−19 à essayer de refinancer ou de vendre son entreprise à un tiers qui la maintiendrait en activité, mais les tentatives ont échoué. Le détaillant a été fondé à la fin des années 1950 par Herschel Segal, qui a ensuite cofondé DavidsTea. La marque de vêtements est finalement devenue un incontournable des centres commerciaux et un succès auprès des jeunes acheteurs dans les années 80 et 90 avant l’arrivée de détaillants étrangers comme H&M et Zara.