Titres en action: Thomson Reuters, Cenovus, Bausch Health…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 04 mai 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Thomson Reuters (TRI, 118,39 $) a affiché mardi un bénéfice du premier trimestre de près de 5,04 milliards $ US, notamment grâce à la conclusion de la vente de son investissement dans la firme de données financières Refinitiv au propriétaire de la Bourse de Londres. Le profit par action de la société a atteint 10,13 $ US pour le trimestre clos le 31 mars, un résultat en hausse par rapport au bénéfice de 193 millions $ US, ou 39 cents US par action, engrangé au terme de la même période un an plus tôt. En excluant la vente de Refinitiv et d’autres éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de Thomson Reuters s’est chiffré à 59 cents US par action, ce qui se comparait à un profit ajusté par action de 48 cents US pour le premier trimestre de l’an dernier. Les revenus trimestriels ont grimpé à 1,58 milliard $ US, comparativement à ceux de 1,52 milliard $ US de l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 42 cents US par action et à des revenus de 1,56 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par Refinitiv. Dans ses perspectives pour 2021, Thomson Reuters a indiqué s’attendre à une croissance des revenus d’entre 3,5 % et 4,0 %, alors que ses prévisions précédentes visaient plutôt une croissance d’entre 3,0 % et 4,0 %.
ConocoPhillips (COP, 52,82 $US) prévoit de vendre sa participation d’environ 10 % dans Cenovus Energy (CVE, 9,46 $) dans le cadre d’un plan visant à financer le rachat de ses propres actions. La société énergétique américaine a acquis des actions de Cenovus en 2017, lorsque la société établie à Calgary a acheté certaines activités de sables bitumineux et des actifs de gaz naturel de ConocoPhillips. Cenovus a payé 17,7 milliards $ dans le cadre de cette transaction, soit 14,1 milliards $ en espèces et le reste avec 208 millions d’actions. ConocoPhillips a annoncé son intention de vendre les actions lors de la publication de ses résultats du premier trimestre. Elle a précisé qu’elle voulait vendre les actions sur le marché libre à partir du deuxième trimestre de 2021 et qu’elle prévoyait d’achever cette opération d’ici le quatrième trimestre de 2022. La cadence des ventes sera guidée par les conditions du marché, a−t−elle ajouté.
La pharmaceutique Bausch Health (BHC, 34,28 $) a affiché mardi une perte du premier trimestre de 610 millions $ US, ce qui se compare à une perte de 152 millions $ US pour la même période un an plus tôt. La société établie à Laval a précisé que sa perte par action avait été de 1,71 $ US au plus récent trimestre, en regard d’une perte de 43 cents US pour les trois premiers mois de 2020. Les résultats comprenaient une charge de dépréciation de 469 millions $ US liée aux activités d’Ortho Dermatologics, et à une autre charge de dépréciation de 71 millions $ US liée à une gamme de produits d’Ortho Dermatologics. Sur une base ajustée, Bausch Health a réalisé un bénéfice de 370 millions $ US au cours du premier trimestre, un résultat en hausse par rapport à celui de 316 millions $ US de la même période l’an dernier. Les revenus trimestriels ont totalisé près de 2,03 milliards $ US pour le premier trimestre de 2021, alors qu’ils avaient été de 2,01 milliards $ US un an plus tôt. Bausch Health a précisé qu’en excluant l’incidence favorable du taux de change, évalué à 33 millions $ US, et l’impact de 10 millions $ des désinvestissements et des activités abandonnées, les revenus ont reculé de 8 millions $ US par rapport à l’an dernier.
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 39,83 $US) a indiqué mardi qu’il s’attendait à vendre 1,6 milliard de doses de son vaccin contre la COVID-19, développé en partenariat avec BioNTech, en 2021 pour environ 26 milliards de dollars, soit bien plus que prévu auparavant. L’entreprise avait estimé fin février qu’elle écoulerait environ 15 milliards de dollars de sérum sur l’ensemble de l’année. Elle a depuis signé d’autres contrats pour 2021, avec la Commission européenne notamment, et a indiqué mardi avoir conclu des accords avec le Canada et Israël pour fournir des vaccins au-delà de 2021. Pfizer souligne dans un communiqué «être en train de négocier des contrats potentiels similaires avec de nombreux autres pays». Fort de la demande pour son produit phare, qui devient ainsi l’un des plus gros succès de l’histoire de la pharmacie, le groupe a nettement relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Le chiffre d’affaires total en 2021 devrait atteindre entre 70,5 et 72,5 milliards de dollars, contre 59,4 et 61,4 milliards prévus auparavant. Pfizer mise par ailleurs sur un bénéfice par action ajusté compris entre 3,55 et 3,65 dollars, contre 3,10 à 3,20 dollars auparavant.
Lufthansa (LHA, 11,32 €) demande mardi à son assemblée générale le feu vert pour une augmentation du capital de 5,5 milliards d’euros maximum afin de rembourser les aides publiques qui ont permis au premier groupe européen de transport aérien d’éviter la faillite en pleine crise de la COVID-19. Les actionnaires — dont l’État allemand, qui détient 20% depuis le sauvetage — permettront à la compagnie de «retourner à la stabilité financière», fait valoir le patron Carsten Spohr selon le texte de son discours transmis en amont de l’assemblée qui a débuté à 10 h locales (4 h au Québec). La «plus grande partie» des recettes de l’émission de nouvelles actions, dont ni le montant final ni la date n’ont été décidés, servira à «rembourser» les aides publiques, ajoute-t-il. Une telle opération est généralement impopulaire chez les actionnaires, car elle fait mécaniquement baisser la valeur des titres en circulation. Mais la direction table sur l’approbation des actionnaires. Lufthansa a jusqu’ici utilisé 2,5 milliards d’euros sur le montant de 6,8 milliards du plan de sauvetage allemand, dont 300 millions d’euros représentaient la prise de participation publique. Le groupe en a remboursé un milliard en février. Le groupe, qui compte aussi les compagnies Swiss, Austrian Airlines et Brussels Airlines a, comme l’ensemble du secteur aérien, lourdement souffert des conséquences de la pandémie.
L’équipementier sportif américain Under Armour (UA, 24,17 $US) a annoncé lundi avoir déboursé 9 millions de dollars pour régler un différend avec le gendarme de la Bourse américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC), qui accuse le groupe de fraude comptable. En payant cette somme, Under Armour, qui sponsorise notamment la superstar du football américain Tom Brady, le boxeur Anthony Joshua, ou encore le basketteur Stephen Curry, met fin aux procédures sans pour autant reconnaître sa culpabilité. «Les équipes de la SEC ont confirmé qu’elles n’avaient pas l’intention de recommander que des mesures coercitives soient prises contre le président exécutif du conseil d’administration, le directeur financier, ou tout autre membre de la direction en relation avec cette enquête», a précisé le groupe dans un communiqué. La SEC estime qu’Under Armour a cherché à induire en erreur les investisseurs en ayant recours, entre le troisième trimestre 2015 et le quatrième trimestre 2016, à des pratiques frauduleuses lui permettant de faire gonfler son chiffre d’affaires afin qu’il soit conforme aux prévisions des analystes.