Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Total (TOT, 45,70 $US) a annoncé mercredi la reprise des activités de construction pour un mégaprojet gazier dans le nord du Mozambique, à la suite de la mise en place de mesures de sécurité additionnelles. Le géant français de l’énergie avait évacué début janvier des employés du site gazier, après une série d’attaques djihadistes à seulement quelques kilomètres du projet. Le gouvernement du pays a ainsi déclaré comme «zone spéciale de sécurité» la zone située dans un périmètre de 25 kilomètres autour du projet Mozambique LNG. Le contrôle de cette zone spéciale de sécurité autour du site est assuré par les forces de sécurité publique, assignées par les ministères mozambicains de la Défense. Le projet Mozambique LNG représente un investissement total de 20 milliards de dollars. Total est l’opérateur du projet et en détient 26,5%. Le début de la production est prévu en 2024.
Deux mois après l’échec du rapprochement avec Couche-Tard, Carrefour (CA.PA, 15,03 euros) a annoncé mercredi renforcer sa place de numéro un de la distribution alimentaire au Brésil, avec le rachat de Grupo Big pour 1,1 milliard d’euros (1,64 milliard de dollars). À la Bourse de Paris vers midi, heure locale, le titre Carrefour prenait 1,9%, à 15,03 euros, dans un marché en légère baisse. Cette opération est la plus importante depuis l’arrivée d’Alexandre Bompard à la tête du groupe en 2017. En janvier, M. Bompard avait essuyé un refus catégorique du gouvernement français face à la proposition de rapprochement du distributeur canadien Couche-Tard, qui aurait valorisé le groupe français à plus de 16 milliards d’euros (hors dette). C’est donc au Brésil, pays où il est actif depuis 1975, que le groupe a décidé de se renforcer, en rachetant Grupo Big — anciennement Walmart Brazil — qui exploite un réseau multiformat de 387 magasins et est le troisième acteur de la distribution alimentaire. La filiale brésilienne de Carrefour exploite de son côté 489 magasins dans le pays, et dit «servir actuellement» plus de 45 millions de clients.
Intel (INTC, 63,48 $US) a annoncé mardi la construction à venir de deux usines de semi-conducteurs aux États-Unis, au moment où une pénurie de ces composants électroniques essentiels affecte actuellement les constructeurs automobiles et d’autres industries. Le nouveau patron du géant américain du secteur, Pat Gelsinger, a présenté dans un communiqué les investissements initiaux de 20 milliards de dollars pour ces nouveaux sites en Arizona comme un aspect essentiel de sa stratégie de production aux États-Unis et en Europe. Aux commandes depuis février, l’ex-patron du groupe informatique VMware a aussi annoncé la formation d’une nouvelle division aux États-Unis et en Europe, baptisée «Intel Foundry Services», c’est-à-dire une branche de services pour les fonderies, ces usines spécialisées dans les matériaux semi-conducteurs. Pat Gelsinger veut à la fois renforcer ses capacités de production en propre et augmenter le recours aux sous-traitants, qui fabriquent les composants nécessaires aux technologies informatiques d’Intel, notamment pour les serveurs dans les centres de données.
La chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop (GME, 181,75 $US), sur des montagnes russes en Bourse depuis le début de l’année, a dévoilé des revenus inférieurs aux attentes, mais se veut optimiste pour la suite grâce à l’essor des ventes en ligne. Le titre perdait près de 15% avant l’ouverture de la Bourse, mercredi matin, vers 8h. Le groupe fait valoir dans un communiqué que ses ventes à nombre de magasins comparables, un critère souvent retenu dans la distribution, ont grimpé de 6,5% de novembre à janvier, une période marquée par la sortie des nouvelles consoles PlayStation 5 de Sony et Xbox de Microsoft. Ses ventes nettes sur cette période restent toutefois en repli, de 3,3% à 2,12 milliards de dollars, GameStop ayant réduit le nombre de ses boutiques dans le monde, et ayant dû temporairement fermer certains établissements en raison de la pandémie. Sur la période, GameStop a gagné 80,5 millions de dollars. Sur l’ensemble de l’année se terminant fin janvier, les ventes nettes ont reculé de 21% à 5,09 milliards de dollars et le groupe a encaissé une perte nette de 215 millions de dollars.