Titres en action: TransAlta, Aliments High Liner, Groupe TMX…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 12 mai 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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TransAlta (TA, 8,19$) a réalisé un profit de 27 millions $ lors de son plus récent trimestre, comparativement à une perte pour la même période l’an dernier, grâce aux solides résultats de ses activités américaines de charbon et à ses activités éoliennes et solaires. La société génératrice d’énergie a dit avoir modifié ses procédures d’exploitation et restreint l’accès non essentiel à ses installations en raison de la pandémie de COVID-19, mais celles-ci restent malgré tout pleinement opérationnelles. Le bénéfice par action de TransAlta a atteint 10 cents par action pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à une perte de 65 millions $, ou 23 cents par action, pour le même trimestre l’an dernier. Les revenus ont totalisé 606 millions $ au cours du trimestre, comparativement à ceux de 648 millions $ des trois premiers mois de 2019. La société a entamé en avril la construction de son projet éolien Windrise, et s’attend à ce qu’il soit pleinement opérationnel pendant la deuxième moitié de 2021 en raison d’un retard dans la fabrication de turbines chez un de ses fournisseurs, en raison de la pandémie de COVID-19. TransAlta détient des actifs de génération d’électricité au Canada, aux États-Unis et en Australie.
Les Aliments High Liner (HLF, 7,02$) ont affiché mardi un profit de 14,2 millions $ US pour leur plus récent trimestre, qui a vu un bond dans la demande des consommateurs de détail, mais une baisse dans les services alimentaires, alors que la pandémie de COVID-19 s’installait. Le producteur d’aliments de mer surgelés a indiqué qu’il tentait de raffermir sa capacité pour les activités de vente au détail et gérait prudemment ses coûts, tout en travaillant avec ses clients restaurateurs, qui se tournent vers les commandes pour apporter et pour livraison. Le profit de High Liner a atteint 41 cents US par action pour la période de 13 semaines qui a pris fin le 28 mars, comparativement à un bénéfice de près de 14,8 millions $, ou 43 cents par action, lors de la même période l’an dernier. Les ventes ont totalisé 268,6 millions $ US, en baisse par rapport à celles de 277,4 millions $ US du premier trimestre de l’an dernier. Sur une base ajustée, High Liner a indiqué avoir gagné 42 cents US par action au plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 44 cents US par action au même trimestre l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 35 cents US par action, ainsi qu’à un chiffre d’affaires de 260,6 millions $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le Groupe TMX (X, 135,09$) a affiché lundi, en soirée, un bénéfice et des revenus en hausse pour son premier trimestre, par rapport à l’an dernier, alors que l’activité de négociation a augmenté avec la volatilité engendrée par la pandémie de COVID-19. L’exploitant de la Bourse de Toronto a réalisé un bénéfice de 70,1 millions $, ou 1,24 $ par action, pour le trimestre clos le 31 mars, en hausse par rapport à celui de 61,2 millions $, ou 1,09 $ par action, de la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 220,3 millions $ au cours du trimestre, alors qu’ils avaient été de 197,5 millions $ au premier trimestre de 2019. Sur une base ajustée, le Groupe TMX a réalisé un profit de 1,53 $ par action, en hausse par rapport à celui de 1,03 $ par action de la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 1,56 $ par action et à des revenus de 214,2 millions $ pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv. Outre la Bourse de Toronto, le Groupe TMX exploite la Bourse de croissance TSXV, la Bourse Alpha TSX, la Caisse canadienne de dépôt de valeurs, la Bourse de Montréal et la Corporation canadienne de compensation de produits dérivés.
Produits forestiers Résolu (RFP, 2,92$) a déclaré une perte de 1 million $ US au premier trimestre, comparativement à un bénéfice de 42 millions $ US au même trimestre l’an dernier, en raison d’une baisse de ses revenus. Le chef de la direction, Yves Laflamme, a déclaré que les résultats du premier trimestre reflétaient un redressement des prix du bois d’oeuvre qui avait commencé à la fin de 2019, ainsi que des coûts de maintenance plus faibles pour les pâtes et papiers, contrebalancés par la baisse des prix du papier journal. En excluant les éléments hors gestion courante, Résolu a enregistré une perte de 29 millions $ US ou 33 cents par action, contre un bénéfice de 30 millions $US ou 32 cents par action diluée au premier trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte ajustée de 36 cents par action et à 715 millions $ US de revenus, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.
Honda (HMC, 23,98$US) a reconnu mardi être dans un «contexte très sévère» en raison de la pandémie de COVID-19, qui a fait glisser ses résultats dans le rouge au dernier trimestre de son exercice 2019/20 et rend des prévisions impossibles pour l’heure. Son bénéfice net sur son exercice annuel clos au 31 mars a chuté de 25,3% à 455,7 milliards de yens, selon un communiqué. Au quatrième trimestre de l’exercice écoulé, le numéro deux japonais de l’automobile a même accusé une perte nette de 29,5 milliards de yens, avec des ventes en recul de 14,6% à 3 458 milliards de yens (29,78 milliards d’euros). Le constructeur a vu ses ventes annuelles reculer de 6% pour atteindre 14 931 milliards de yens (128,37 milliards d’euros), alors qu’il envisageait début février d’atteindre 15 150 milliards d’euros, relevant même ses objectifs pour l’occasion, lesquels n’intégraient pas toutefois l’impact de la pandémie. Désormais, face à «la difficulté de prévoir comment la situation peut évoluer dans chaque pays et région», le constructeur explique être «incapable de fournir des objectifs basés sur des calculs raisonnables» pour le moment.
Les résultats du géant automobile japonais Toyota (TM, 123,62$US) ont tenu bon sur son exercice annuel écoulé 2019/20, clos au 31 mars, mais le groupe a dit mardi s’attendre à une sévère chute de son activité en 2020/21 à cause de la COVID-19. Toyota anticipe un effondrement de 79,5% de son bénéfice opérationnel sur son nouvel exercice 2020/21 démarré le 1er avril, qui devrait s’élever à 500 milliards de yens, selon un communiqué. Il s’attend aussi à une chute de 19,8% de ses ventes mondiales en 2020/21, lesquelles devraient totaliser 24.000 milliards de yens (206,8 milliards d’euros au cours actuel). Le groupe n’a pas livré de prévision de bénéfice net annuel, en raison des incertitudes encore trop élevées à l’heure actuelle. La pandémie de Covid-19 risque d’entraîner un «important déclin» économique dans de nombreux pays, et «la production et les ventes automobiles ont déjà été fortement affectées», a rappelé Toyota dans son communiqué. Le groupe table sur une «reprise graduelle» du marché automobile mondial à partir de la deuxième moitié de l’année 2020.