Titres en action: Transcontinental, Air Transat, Air Liquide, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 08 mars 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Transcontinental
Transcontinental (TCL-A.TO, 18,56 $) a fait état mardi d’un bénéfice net attribuable aux actionnaires en baisse d’environ 33% pour son plus récent trimestre, malgré une hausse de ses revenus, l’arrivée du variant Omicron ayant perturbé ses activités. L’entreprise montréalaise active dans les secteurs de l’impression, des médias et de l’emballage a indiqué avoir engrangé un profit de 18,4 M$, soit 21 cents par action, pour son premier trimestre, un résultat en baisse par rapport à celui de 27,7 M$, ou 32 cents par action, de la même période un an plus tôt.
Le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments non récurrents, s’est chiffré à 30 M$, ou 35 cents par action, comparativement à celui de 43,8 M$, ou 50 cents par action, du premier trimestre précédent.
Les revenus pour le trimestre clos le 30 janvier ont totalisé 690,6 M$, ce qui représentait une hausse de 10,9 % par rapport à ceux de 62,7 M$ de la même période l’an dernier, essentiellement grâce à la hausse des prix de la résine et aux acquisitions.
Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 51 cents par action à partir de revenus de 676,7 M$, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Air Transat
Air Transat (TRZ.TO, 4,23 $) et Porter Airlines ont signé une entente de partage de codes pour la saison estivale, qui offrira à leurs clients un plus grand choix de vols de correspondance au Canada, aux États-Unis et à l’étranger. Les compagnies aériennes affirment que la première phase de l’accord se concentrera sur la connexion des bases de Porter à l’aéroport Billy Bishop de Toronto et celui d’Halifax à la plaque tournante d’Air Transat à Montréal.
L’accord de partage de code verra chaque compagnie aérienne commercialiser, sous son propre code, les vols opérés par son partenaire. L’accord permettra aux voyageurs de combiner des segments de vol sur un seul billet et d’enregistrer leurs bagages une seule fois.
Le directeur général de Porter Airlines, Michael Deluce, a déclaré que l’accord de partage de code complète les propres plans de croissance de sa compagnie aérienne. Il a dit que l’offre d’un accès fluide aux marchés internationaux desservis par Air Transat sera un grand avantage pour les passagers.
Lindt & Sprüngli
Le chocolatier suisse Lindt & Sprüngli (LISN.SW, 97 800 $CHF) a fait état mardi d’un vif rebond de son bénéfice net en 2021 et a relevé son objectif de croissance à moyen terme. Après le choc initial de la pandémie en 2020, le groupe a fait état d’un rebond de 53,2% de son bénéfice net, à 490,5 millions de francs suisses (487,8 millions d’euros), dépassant les prévisions, indique-t-il dans un communiqué. Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP l’attendaient en moyenne à 483 millions de francs.
Le groupe suisse avait déjà dévoilé ses ventes annuelles en janvier, faisant état d’un rebond de son chiffre d’affaires de 14,2% à 4,59 milliards de francs, notamment grâce à ses efforts pour accroître la vente en ligne et à une reprise du segment des chocolats offerts en cadeaux au fur et à mesure de l’assouplissement des restrictions sanitaires.
En 2021, ses ventes ont non seulement «comblé» le creux de la pandémie en 2020, mais aussi surpassé leur niveau d’avant-pandémie, s’inscrivant en hausse de 6,4% par rapport à 2019 (hors effets de changes et acquisitions), insiste le groupe dans le communiqué. Pour l’année écoulée, le chocolatier suisse va relever son dividende de 9,1% à 1 200 francs par action et à 120 francs pour le bon de participation. Lindt & Sprüngli est l’action la plus chère de la Bourse suisse. Lundi, elle s’échangeait à 97 900 francs suisses contre 9 485 francs pour son bon de participation.
Le groupe a relevé son objectif de croissance à moyen terme, visant une progression des ventes de l’ordre à 6 à 8%, contre 5 à 7% auparavant.
Air Liquide
Le groupe Air Liquide (AI.PA, 138,64 €) a reçu mardi le soutien de l’État, à hauteur de 200 millions d’euros, pour financer son projet d’électrolyseur en Normandie, qui doit être le premier jalon d’une filière hydrogène destinée à alimenter le bassin industriel autour du Havre. Le projet, baptisé «Normand’Hy», présenté mardi en présence du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, porte sur la création d’une usine à Port-Jérôme (Seine-Maritime) d’ici 2025 en partenariat avec le groupe allemand Siemens qui produira de l’hydrogène «vert» à partir de l’électrolyse de l’eau et d’électricité renouvelable.
Cette usine sera associée à celle déjà existante d’Air Liquide à Port-Jérôme, produisant de l’hydrogène «gris», mais décarboné grâce à un procédé d’extraction maison, pour le compte du pétrolier Exxon, et à une troisième usine, située tout près à Gonfreville, qu’Air Liquide va bientôt racheter à TotalEnergies et exploiter, a indiqué Benoît Potier, le PDG d’Air Liquide.
Le projet «Normand’Hy», qui porte sur la décarbonation de tout le bassin industriel normand le long de la Seine, associe aussi Esso, SAF, et des producteurs d’engrais comme Borealis ou Yara International. Le ministre a rendu un hommage appuyé au PDG d’Air Liquide Benoit Potier, qui va céder la place à son numéro deux en juin, en estimant que sans son action à la tête du conseil mondial de l’hydrogène, la filière hydrogène française n’aurait pas vu le jour.