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Titres en action: Transdev, Postmedia, MTY, Boralex, Uber…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 avril 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’opérateur de transports français Transdev (VIE, 20,55€) a annoncé jeudi l’acquisition de Voyago, une entreprise familiale basée en Ontario, qui va faire progresser de plus de 50 % ses activités au Canada. Basée à London, Voyago a réalisé en 2018 l’équivalent de 44 millions d’euros de chiffre d’affaires, a indiqué Transdev dans un communiqué. L’entreprise, spécialisée dans le transport scolaire, le transport de malades, les transports spécialisés et les minibus destinés aux institutions, vient compléter les activités de Transdev au Canada, qui ont représenté l’an dernier 82 millions d’euros de chiffre d’affaires, a relevé le groupe français. «Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de recentrage du groupe Transdev sur le marché des collectivités locales –-qui constituent déjà plus de 89% de son chiffre d’affaires de 6,9 milliards d’euros en 2018-– et des entreprises», a-t-il souligné. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.

Postmedia Network Canada (PNC.A, 1,46$) a affiché jeudi une perte de près de 5,1 millions $ au deuxième trimestre, ses revenus ayant chuté de 7,5 % par rapport à l’an dernier en raison de changements dans les modèles de publicité et de diffusion. Le propriétaire du « National Post » et d’autres journaux a fait état d’un chiffre d’affaires total de 145,7 millions $ pour le trimestre clos le 28 février, dont 28,2 millions $ provenant de ses activités numériques. Les revenus tirés des publicités imprimées et des tirages se sont élevés à 110,8 millions $. Un an plus tôt, les revenus totaux de Postmedia avaient diminué de 10,8 % pour atteindre 157,6 millions $, dont 26,4 millions $ attribuables aux activités numériques et 123,7 millions $ provenant de la publicité imprimée et des tirages. La perte du deuxième trimestre de l’exercice en cours s’est élevée à 5 cents par action, contre une perte de 1,25 million $, ou 1 cent par action, un an plus tôt..

Le franchiseur de 5941 restaurants MTY (MTY, 53,79$) a du mal à plaire aux investisseurs ces derniers temps. Les résultats du premier trimestre ont déçu bien qu’ils soit difficile de les comparer à ceux d’un an plus tôt à cause des nouvelles règles comptables. Le bénéfice ajusté de 0,54$ par action aurait raté le consensus par 10%, selon Reuters. L’achat de la chaîne américaine de pizzérias Papa Murphy a aussi déplu à certains parce que MTY hausse sa dette à 3 fois son bénéfice d’exploitation pour une chaîne loin derrière les meneurs, explique Nick Corcoran, d’Acumen Capital. Le recul de 1,4% des ventes par restaurants comparables a aussi déçu. Ces ventes clés ont baissé de 2,3% aux États-Unis et ont stagné au Canada. Son action a flanché de 8,1% jeudi et de 11% depuis le début de 2019.

Le producteur d’énergie renouvelable Boralex (BLX, 14,08$) perd un admirateur, du moins à court terme. Nelson Ng, de RBC Marchés des capitaux, ne recommande plus l’achat du titre qu’il juge pleinement évalué compte tenu des perspectives modestes de croissance interne, après 2019. La mauvaise performance des pars éoliens en France, en janvier et en février, l’incite aussi à réduire ses prévisions pour le bénéfice d’exploitation annuel de 462 à 454 M$. À la journée des investisseurs, prévue d’ici juin, Boralex devrait aussi préciser ses futurs plans qui pourraient inclure des projets avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, son principal actionnaire ou Invenergy, une société que la Caisse contrôle. L’action de Boralex recule de 2,5% en après-midi.

Bien qu’il perde des centaines de millions de dollars chaque trimestre, Uber espère atteindre une valorisation proche des 100 milliards de dollars en entrant sur les marchés boursiers, réalisant ainsi l’une des plus grosses entrées en Bourse de l’Histoire. Ce chiffre est néanmoins inférieur aux prévisions les plus optimistes qui circulaient jusque-là –autour de 120 milliards– vraisemblablement à cause des déboires de son concurrent américain Lyft(LYFT, 60,12$US) dont les premiers pas à Wall Street fin mars se sont révélés décevants et qui, comme Uber, est très loin d’être rentable. Alors que les deux concurrents avaient bataillé ferme pour se lancer en premier sur les marchés, il semble donc au final qu’Uber va pouvoir bénéficier de l’expérience difficile de son rival, en se montrant plus prudent quant à la valorisation attendue. Introduite à 72 dollars sur le Nasdaq le 29 mars, l’action Lyft a depuis connu de grosses fluctuations. Des montagnes russes qui ont refroidi les ardeurs des investisseurs sur les autres grosses entrées en Bourse prévues cette année, à commencer par Uber.

Toujours soucieux de montrer qu’il agit face aux critiques, Facebook(FB, 117,82$US) a dévoilé mercredi une batterie de nouvelles fonctionnalités censées aider à lutter contre la propagation de fausses informations, notamment via la modification de certains algorithmes de référencement. L’entreprise américaine va mettre en place à partir de mercredi un nouveau critère qui doit lui permettre de repérer des publications venant de sites particulièrement populaires sur Facebook –et donc bien référencés sur le réseau social– mais qui n’ont en réalité que peu d’écho ailleurs sur internet. Ainsi, si les systèmes repèrent une nette différence –signe que peut-être la popularité du site en question est gonflée artificiellement–, les algorithmes dégraderont son niveau de référencement, de façon à ce que ses publications apparaissent moins souvent dans le fil d’actualités des utilisateurs. Le réseau social va également labelliser les groupes Facebook via un onglet «Group Quality», qui permettra d’avoir «une vison globale des contenus supprimés ou signalés pour violation des règles d’utilisation, mais aussi des fausses informations (publiées) par le groupe».

Le géant des hydrocarbures Shell a annoncé jeudi la cession de sa participation minoritaire dans une exploitation pétrolière en mer dans le Golfe du Mexique pour près d’un milliard de dollars. Le groupe anglo-néerlandais indique dans un communiqué avoir signé un accord d’un montant de 965 millions de dollars pour la vente de ses parts de 22,45% dans le champ pétrolier de Caesar-Tonga à la société israélienne Delek. Caesar-Tonga, situé à environ 300 kilomètres au sud de la Nouvelle-Orléans en Louisiane, est exploité par l’américain Anadarko (33,75%) qui partage le champ avec le norvégien Equinor (23,55%), l’américain Chevron (20,25%) et jusqu’à présent Shell. Sa production atteint plus de 70 000 barils de pétrole par jour.