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Titres en action: Uber, Facebook, News Corp.

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 10 mai 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Uber(UBER) s’apprête à réaliser vendredi l’une des plus grosses entrées en Bourse de l’Histoire, mais joue la prudence en visant une valorisation moins élevée qu’il ne l’avait initialement espéré, échaudé par les débuts difficiles de son concurrent Lyft. Le leader mondial de la réservation de voitures avec chauffeur a fixé jeudi à 45 dollars le titre le prix de son entrée à Wall Street, ce qui le valorise à un peu plus de 82 milliards de dollars si l’on ajoute les titres réservés aux banques pilotant la transaction. Uber se retrouve ainsi, selon le cabinet Dealogic, dans les mêmes eaux que Facebook à son entrée en Bourse le 17 mai 2012 en termes de valorisation boursière. Le réseau social réalisait alors la plus grosse introduction en termes de capitalisation pour une entreprise américaine et la sixième au niveau mondial. L’opération permet en outre à Uber de lever 8,1 milliards de dollars d’argent frais. Comme le veut la tradition, son patron Dara Khosrowshahi devrait sonner la cloche d’ouverture de la séance boursière vendredi matin à Wall Street.

Une nouvelle voix s’est élevée jeudi contre Facebook(FB, 188,65$US) et pas des moindres: l’un de ses cofondateurs, Chris Hughes, a appelé dans une longue tribune au vitriol à démanteler le groupe et à lui imposer un contrôle strict. M. Hughes, qui a fondé le réseau social avec Mark Zuckerberg il y a quinze ans dans un dortoir de l’université de Harvard, le dit tout de go dans le New York Times: «Il est temps de démanteler Facebook» en séparant le réseau social, son activité originelle, des applications Instagram et WhatsApp. Celui qui a depuis quitté l’entreprise et affirme avoir vendu ses parts en 2012 s’en prend même directement à l’actuel patron, Mark Zuckerberg, qu’il accuse d’avoir sacrifié la protection de la vie privée des utilisateurs au profit du «clic» et d’avoir éliminé la concurrence sans état d’âme. Ce texte est accompagné d’une photo où l’on peut distinguer les deux hommes, visages juvéniles, sur le campus de la prestigieuse université en 2004. «C’est un être humain. Mais c’est son humanité même qui rend son pouvoir, hors de contrôle, si problématique», écrit aujourd’hui Chris Hughes de son ancien condisciple.

News Corp(NWS, 11,66$US), le groupe de presse et d’édition de la famille Murdoch a publié jeudi des résultats trimestriels en hausse, aidés notamment par l’édition avec HarperCollins. Le chiffre d’affaires du trimestre janvier-mars, le troisième de son exercice décalé, est en hausse de 17% à 2,46 milliards de dollars, « grâce à la consolidation de Foxtel et la solidité confirmée de l’activité édition » de livres, notamment la maison HarperCollins, selon le communiqué. Le bénéfice net est de 23 millions d’euros contre une perte exceptionnelle de plus d’un milliard de dollars l’an dernier pour la même période, en raison d’une dépréciation d’actifs. Exprimé en Ebitda, la mesure généralement retenue pour juger de la santé des groupes de médias, le bénéfice a fortement cru, à 247 millions contre 181 l’an dernier. Le groupe a aussi mis en avant une nouvelle progression de ses abonnés à l’édition en ligne du Wall Street Journal, qui comptait au 31 mars 1,8 million d’abonnés, un record (+19%).