Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: Ubisoft, UBS, Unilever, Easyjet…

AFP|Publié le 20 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft (UBI, 54,40 €) a annoncé mardi un chiffre d’affaires en baisse de 17,4% au premier trimestre de son exercice décalé 2021-2022, après avoir enregistré un dernier exercice annuel «record», marqué par l’accélération du marché vidéoludique dans le contexte de crise sanitaire et des confinements. Au premier trimestre 2021-2022, Ubisoft a engrangé 352,8 millions d’euros de revenus, contre 427,3 millions un an auparavant sur la même période. La baisse du chiffre d’affaires n’est que de 2,9% par rapport aux 363,4 millions d’euros réalisés au premier trimestre 2019-20. La majeure partie des «réservations nettes» réalisées au premier trimestre, l’indicateur privilégié par l’entreprise, est due au «back catalogue», c’est-à-dire les jeux sortis avant l’exercice fiscal en cours comme les anciennes moutures d’Assassin’s Creed ou Far Cry. Concernant ses objectifs financiers pour l’exercice 2021-2022, Ubisoft maintient une croissance «à un chiffre» des «réservations nettes» (les ventes hors revenus différés) et un résultat opérationnel compris entre 420 et 500 millions d’euros.

 

L’action de la banque suisse UBS (UBS, 15,01 $US) grimpe de plus de 3% mardi après la publication de résultats trimestriels bien plus élevés que prévu, dopés par une forte croissance de ses activités dans la gestion de fortune. Au deuxième trimestre, le numéro un du secteur bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros), en hausse de 63% par rapport à la période comparable l’an passé, alors que les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,4 milliard de dollars. Son produit d’exploitation, l’équivalent de son chiffre d’affaires, s’est quant à lui étoffé de 21%, à 8,9 milliards de dollars, a détaillé la banque dans un communiqué. Le bénéfice avant impôts de la gestion de fortune, le pilier historique de la banque, s’est accru de 47% par rapport à la période comparable l’an passé, à 1,2 milliard de dollars sous l’impulsion de la bonne tenue des marchés financiers et d’une hausse des commissions. Les revenus générés par les transactions ont bondi de 16%, la division engrangeant 25 milliards de dollars d’afflux nets d’argent frais. Le volume des prêts a également augmenté de 7 milliards, a-t-elle précisé.

 

Le premier ministre israélien a menacé mardi le directeur d’Unilever (UL, 59,57 $US), propriétaire du fabricant américain de glaces Ben & Jerry’s, de «graves conséquences» après l’annonce la veille par la compagnie qu’elle arrête de commercialiser ses produits dans les territoires palestiniens occupés. «Du point de vue de l’État d’Israël, cette action aura de graves conséquences notamment sur le plan juridique», a affirmé Naftali Bennett, selon un communiqué de son bureau, précisant qu’il s’était entretenu avec Alan Jope, le patron d’Unilver. Le premier ministre israélien considère cette décision «de boycotter Israël comme une action anti-israélienne claire». Dans un communiqué publié lundi, la filiale d’Unilever a déclaré: «Nous pensons qu’il n’est pas compatible avec nos valeurs que les glaces Ben & Jerry’s soient vendues dans les territoires palestiniens occupés». «Nous avons un partenariat de longue date avec les détenteurs de notre licence qui fabriquent nos glaces en Israël et les distribuent dans la région», ajoute Ben & Jerry’s, qui a toutefois décidé de ne pas renouveler l’accord de licence qui expire en fin d’année prochaine. Ben & Jerry’s précise toutefois dans son communiqué qu’il va «rester en Israël», bien que ses produits ne soient plus vendus dans les territoires occupés.

 

Le transporteur aérien britannique Easyjet (EZJ, 774,24 £) a indiqué mardi qu’il allait faire monter sa capacité de transports en puissance cet été, tablant sur une reprise intra-européenne du trafic avec les vacances, même si les restrictions sanitaires pèsent toujours sur les réservations. Pour la période de juillet à septembre, son quatrième trimestre décalé, le transporteur prévoit une capacité de transport de 60% comparé à son niveau de l’avant-pandémie, soit une accélération comparativement à une capacité de 4,5 millions de sièges enregistrée au troisième trimestre terminé fin juin. Cela représentait 17% de sa capacité de la même période en 2019, avant la pandémie. L’augmentation attendue des passagers et des capacités se fonde sur la levée de nombreuses restrictions aux déplacements internationaux ces derniers mois, avec les progrès de la campagne vaccinale, et en dépit d’un regain de cas de COVID-19. La compagnie, durement touchée comme le reste du secteur par la pandémie, a réalisé pour les trois mois terminés fin juin un chiffre d’affaires de 212,9 millions de livres, en très forte hausse sur un an (7,2 millions pour la même période en 2020).

 

Le groupe suédois d’électroménager Electrolux (ELUX, 220,10 couronnes) a annoncé mardi des résultats nettement dans le vert au deuxième trimestre, mais légèrement inférieurs aux attentes, du fait des problèmes d’approvisionnement, notamment en électronique, qui freinent de nombreux secteurs de l’économie mondiale. L’action du groupe chutait à la Bourse de Stockholm: vers 8h45, heure du Québec, le titre abandonnait 7,28%. «Les problèmes mondiaux d’approvisionnement observés durant le premier semestre devraient avoir un impact plus élevé au cours du second semestre», a souligné le PDG du groupe, Jonas Samuelson, dans le rapport trimestriel. Entre avril et juin, le numéro un européen du secteur a dégagé un bénéfice net de 1,38 milliard de couronnes (135 millions d’euros), contre une perte au deuxième trimestre 2020. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice autour de 150 millions d’euros, selon Factset et Bloomberg. Après un mauvais deuxième trimestre 2020 marqué par le brutal coup de frein du début de la pandémie de COVID-19, Electrolux s’était rapidement redressé, tiré par la tendance des consommateurs à renouveler leurs espaces domestiques et leurs intérieurs dans une période marquée par le temps passé à la maison. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires est ainsi ressorti en hausse de 29%, à 30,3 milliards de couronnes.