Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Verizon (VZ, 60,36$US) va dépenser près de 1,9 milliard de dollars pour accélérer son déploiement de la 5G, notamment sur les fréquences qui permettent un bon compromis en termes de territoire couvert et de vitesse de la connexion. L’autorité américaine de régulation des communications (FCC) a révélé lundi les gagnants d’une vente aux enchères de licences pour des bandes de fréquences propices à la 5G, la nouvelle génération de téléphonie mobile ultra rapide, censée révolutionner certaines industries. Verizon est arrivé en tête avec un investissement de 1,89 milliard, suivi par Dish (913 millions), puis Charter, Comcast et Cox. Les États-Unis ont récemment annoncé qu’une bande de fréquences de 100 megahertz (MHz) serait libérée d’ici la fin de l’été, pour répondre aux besoins des opérateurs américains en termes de capacité, alors que des pays comme la Corée du Sud, la Chine ou le Japon ont pris de l’avance. La première génération de téléphonie mobile permettait de passer des appels, la 2G d’y ajouter du texte, la 3G de commencer à envoyer des images et la 4G de développer l’internet mobile et les usages vidéo. La 5G doit tout accélérer, démultiplier la vidéo (y compris les jeux vidéo) et servir à connecter tout ce qui ne l’est actuellement pas: les usines, les transports, les véhicules autonomes, la santé connectée, etc. «Avec ces 100 MHz additionnels, les États-Unis ont désormais un spectre contigu de 530 MHz de bandes moyennes, de 3,45 à 3,98 GHz, pour permettre le fonctionnement de réseaux 5G de plus haute capacité», avait déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. Plus les fréquences sont basses, mieux elles se diffusent. Les opérateurs qui utilisent le spectre basse-fréquence de la 5G couvrent donc plus de territoire, mais fournissent des vitesses nettement moins élevées.
General Motors (GM, 29,29$US) et Honda (HMC, 25,25$US) ont annoncé jeudi conclure une alliance stratégique en Amérique du Nord pour partager les plateformes de véhicules et les coûts de développement. Cette annonce intervient alors que les constructeurs automobiles sont sous pression pour développer des voitures autonomes ainsi que d’autres technologies avancées, dans un contexte de demande incertaine en raison de la récession économique mondiale provoquée par la pandémie de COVID-19. Ce partenariat permettra aux deux groupes de faire des économies grâce au partage des plates-formes de véhicules, des achats ainsi que des dépenses de recherche et développement, ont-ils détaillé dans un communiqué commun. Ils ajoutent que le travail d’ingénierie démarrera au début de l’année prochaine. Le rival américain de GM, Ford, s’est lui associé au géant allemand Volkswagen pour développer conjointement des véhicules électriques et autonomes, et une fusion en cours entre Fiat Chrysler et Peugeot vise également à réduire les coûts. L’analyste de Morningstar David Whiston a relevé que peu d’éléments avaient été dévoilés sur l’étendue des économies financières pour l’une ou l’autre entreprise. Mais, note-t-il, «l’alliance peut avoir un sens» si Honda progresse sur les pick-up ou les 4×4 urbains (SUV) où elle est à la traîne, tandis que GM bénéficie de l’expertise de Honda pour les voitures de plus petite taille.
Facebook (FB, 285,05$US) a fermé le compte d’un politicien indien membre du parti du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi pour avoir, selon le réseau social, diffusé un discours de haine envers les musulmans. T. Raja Singh, un député régional du parti au pouvoir, a «contrevenu à notre politique qui interdit la promotion de ou l’incitation à la violence et à la haine sur notre réseau», a indiqué un porte-parole de Facebook. Raja Singh sera désormais placé par Facebook sur une liste des «individus dangereux», a ajouté le porte-parole. Le député s’était notamment fait connaître par des déclarations où il appelait au meurtre de réfugiés Rohingyas, une minorité musulmane persécutée en Birmanie. Il a déclaré à l’AFP qu’il s’opposerait à cette décision «totalement infondée» de Facebook, qu’il considère comme une attaque contre le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP). «À travers moi, c’est le BJP qui est visé», a-t-il affirmé. «C’est une action délibérée contre le BJP». Facebook est la cible de critiques et d’accusations de partialité de la part des camps politiques opposés en Inde, marché le plus important au monde en termes de nombre d’utilisateurs pour le géant américain du web. Facebook a ainsi été accusé par l’opposition en Inde de n’avoir pas retiré des messages haineux de Raja Singh par crainte de répercussions négatives pour ses affaires dans le pays. Le ministre indien des communications Ravi Shankar Prasad s’est de son côté plaint d’une hostilité présumée de Facebook envers M. Modi et son parti dans une lettre adressée cette semaine au patron de Facebook Mark Zuckerberg.