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Titres en action: We Work, Great-West Lifeco, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 15 novembre 2021

Titres en action: We Work, Great-West Lifeco, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le spécialiste des bureaux partagés WeWork (WE, 9,33 $US) montait à Wall Street lundi après avoir fait part d’une réduction de ses pertes au troisième trimestre et d’une légère progression du taux d’occupation de ses locaux.  L’action de l’entreprise, qui dévoilait ses premiers résultats trimestriels depuis son arrivée en Bourse en octobre, prenait 2,07%, à 9,37 $US, à la mi-séance après avoir gagné plus de 6% dans les premiers échanges. WeWork, qui gère 764 sites dans 38 pays, a enregistré une perte nette de 802 millions de $US au troisième trimestre, contre 941 millions un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a reculé de 18% par rapport à la même période en 2020, à 661 millions de $US, mais a augmenté de 11% par rapport au deuxième trimestre. Alors que son activité pâtit depuis le début de la pandémie du recours accru au télétravail, WeWork a aussi vu son taux d’occupation passer de 56% fin septembre, à 59% en octobre. WeWork a fusionné le 20 octobre avec la société déjà cotée BowX et a fait ses premiers pas à la Bourse de New York le lendemain à un prix la valorisant à 9 milliards de $US, soit bien loin des 47 milliards de valorisation théorique visés en janvier 2019. Après une arrivée saluée à Wall Street par une hausse de 13% le 21 octobre, le titre de WeWork était depuis redescendu, passant sous la barre des 10 $US du prix d’introduction en Bourse de BowX.

Great-West Lifeco (GWO.TO, 38,67$) augmente son dividende trimestriel aux actionnaires de 12%. La compagnie d’assurance a annoncé avoir déclaré un dividende supplémentaire de 5,2 cents par action, payable le 31 décembre aux actionnaires inscrits à la fermeture le 3 décembre. Combiné à son dividende de 43,8 cents par action annoncé le 3 novembre, la Great-West versera un dividende trimestriel total de 49 cents par action. Le 4 novembre, le Bureau du surintendant des institutions financières a levé les restrictions liées à la COVID-19 qui empêchaient les banques et les assureurs sous réglementation fédérale d’augmenter les dividendes et de racheter des actions. La Great-West affirme avoir fixé une fourchette cible de ratio de distribution de dividendes de 45 à 55% de son bénéfice fondamental. Le chef de la direction de la Great-West, Paul Mahon, a déclaré que la nouvelle fourchette cible de distribution de dividendes soutient une approche équilibrée des augmentations de dividendes conformément à la croissance attendue des bénéfices tout en maintenant la solidité financière.

Restaurant Brands International (QRS.TO, 72,53 $) annonce qu’elle fait l’acquisition de la chaîne de restauration rapide américaine Firehouse Subs pour 1 milliard $ US. L’entreprise torontoise derrière Tim Hortons, Burger King et Popeyes affirme que le restaurant de sandwichs est un joueur solide et en croissance dans l’industrie de la restauration rapide, avec un potentiel substantiel de croissance à long terme. Elle note que Firehouse Subs a triplé son nombre de restaurants à environ 1200 emplacements depuis 2010, tandis que ses ventes ont quadruplé pour atteindre environ 1,1 milliard $ US prévu pour 2021. Restaurant Brands affirme que Firehouse Subs bénéficie d’une solide famille de franchisés qui possèdent et exploitent 97% des restaurants de la marque dans 46 États américains, au Canada et à Porto Rico. La chaîne de sandwichs a été fondée à Jacksonville, en Floride, en 1994 par les frères et anciens pompiers Chris et Robin Sorensen. Le PDG de Restaurant Brands, José Cil, a déclaré que Firehouse Subs était une marque spéciale avec une équipe talentueuse, une culture impressionnante et une orientation communautaire qui résonne avec les clients.

Le géant anglo-néerlandais des hydrocarbures Royal Dutch Shell (RDS-A, 44,74 $US) a annoncé lundi vouloir transférer son siège et sa résidence fiscale des Pays-Bas vers le Royaume-Uni, une décision fustigée par le gouvernement néerlandais. Le groupe souhaite simplifier sa structure et «aligner sa résidence fiscale avec le pays dans lequel il est enregistré, le Royaume-Uni», où il relocaliserait aussi ses instances dirigeantes, d’après un communiqué. Le gouvernement néerlandais s’est dit lundi «désagréablement surpris» et «regrette profondément» cette décision, a déclaré le ministre des Affaires économiques, Stef Blok, sur Twitter. Royal Dutch serait aussi retiré du nom pour la première fois en 130 ans. «Nous sommes en discussions avec Shell au sujet des implications de ce transfert en termes d’emplois, d’investissements à caractère stratégique ou de durabilité», a ajouté M. Blok. Cette décision faisait les gros titres des médias néerlandais lundi, qui déploraient la perte d’une autre entreprise après Unilever, un autre groupe anglo-néerlandais dont les actionnaires aux Pays-Bas avaient voté fin 2020 en faveur d’une société mère unique basée à Londres, dans un contexte politique post-Brexit. Les actionnaires devront se prononcer le 10 décembre au cours d’une assemblée générale à Rotterdam, aux Pays-Bas, sur les modifications proposées, qui incluent aussi la création d’une série unique d’actions, alors que le groupe était coté jusqu’ici via deux types de titres, Class A et Class B.

Le géant néerlandais de la bière Heineken (HEIA.AS, 98,20 €) va racheter le sud-africain Distell qui produit certaines des boissons emblématiques du pays d’Afrique australe, pour 2,2 milliards d’euros, a annoncé le groupe lundi dans un communiqué. Le groupe doit racheter la majorité des parts de l’entreprise qui produit notamment l’Amarula, le cidre Savanna et le vin Nederburg. Heineken, deuxième plus gros brasseur du monde derrière le belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev qui détient 500 marques dans le monde, prévoit aussi de racheter Namibia Breweries. L’objectif est de créer «un champion régional dans le secteur des boissons» en regroupant ces entités, a expliqué le PDG de Heineken, Dolf van den Brink, cité dans le communiqué. Les deux opérations combinées pèseront environ quatre milliards d’euros. Anheuser-Busch InBev, qui détient une part estimée en volume à environ 80% du marché de la bière en Afrique du Sud, a racheté South African Breweries en 2016.