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Titres en action: Well Fargo, Home Depot, BMO…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 23 février 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La banque américaine Well Fargo (WFC, 36,82 $US) a indiqué mardi qu’elle cédait son activité de gestion d’actifs WFAM aux fonds d’investissement GTCR et Reverence Capital Partners pour 2,1 milliards de dollars, selon un communiqué. Ce pôle d’activité Wells Fargo Asset Management (WFAM) gère quelque 603 milliards de dollars d’actifs et emploie 450 personnes réparties dans 24 bureaux.  La banque américaine va conserver 9,9 % du capital de cette branche de gestion d’actifs et deviendra « un important client » de cette activité. « Exercer en tant que société de gestion de portefeuille indépendante au sein de GTCR et de Reverence Capital va offrir de nombreux avantages aux clients, employés et partenaires stratégiques de WFAM, y compris Wells Fargo », a affirmé Barry Sommers, qui dirige la division gestion des investissements chez Wells Fargo.

 

Le géant américain de l’aménagement de la maison Home Depot (HD, 262,59$US) a affiché au 4e trimestre et en 2020 parmi les meilleurs résultats de son histoire alors que beaucoup d’Américains, forcés de rester chez eux, se sont adonnés au bricolage. L’enseigne a vu son bénéfice net trimestriel grimper de 16% à 2,9 milliards de dollars grâce à des ventes en hausse de 25,1% à 32,2 milliards de dollars, selon un communiqué publié mardi. Le bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du nord, s’est établi à 2,65 dollars, très légèrement au-dessus des prévisions des analystes qui étaient de 2,62 dollars. Sur l’année, les ventes de la chaîne de magasins de bricolage ont fait un bond de 19,9% ou 21,9 milliards de dollars par rapport à 2019, à 132,1 milliards de dollars. Le bénéfice net ressort à 12,3 milliards en progrès de 15,2%. «Vu les incertitudes liées à la durée de la pandémie de COVID-19 et son influence sur les consommateurs», le groupe n’a pas voulu faire de prévisions pour 2021. Cette prudence a rafraîchi les investisseurs et l’action, qui fait partie de l’indice des valeurs vedettes du Dow Jones, chutait de presque 6% en matinée à Wall Street.

 

Thomson Reuters (TRI, 85,97 $US) a affiché mardi un bénéfice du quatrième trimestre de 562 millions $US, ce qui était supérieur aux attentes, et a annoncé une hausse de son dividende trimestriel. La société versera désormais un dividende trimestriel de 40,5 cents US par action, en hausse de 2,5 cents US par rapport à celui de 38 cents US versé précédemment. Thomson Reuters a réalisé un bénéfice par action de 1,13$ US pour son trimestre clos le 31 décembre, ce qui se compare à un profit de 1,32 milliard $ US, ou 2,64$ US par action, pour la même période un an plus tôt — au cours duquel elle avait profité d’un important gain non récurrent. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,62 milliard $ US, en hausse par rapport à ceux de 1,58 milliard $ US du quatrième trimestre de 2019. Sur une base ajustée, Thomson Reuters a réalisé un profit par action de 54 cents US au plus récent trimestre, comparativement à celui de 37 cents US de la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 46 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv.

 

BMO Groupe financier (BMO.TO, 101,84 $) a inscrit au premier trimestre clos le 31 janvier dernier un bénéfice net comptable de 2,02 milliards $, ou 3,03$ par action, comparativement à un bénéfice net de 1,6 milliard $ au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Pendant la même période, le bénéfice net ajusté est passé de 1,6 milliard $ à 2 milliards $ ou 3,06$ par action. La division BMO Marchés des capitaux a affiché un bénéfice net comptable de 483 millions $ au premier trimestre de 2021, en hausse de 127 millions $ ou de 36% par rapport à l’an dernier, et, après ajustement, il s’est fixé à 489 millions $, en hausse de 127 millions $, ou 35%. La croissance des revenus s’est quant à elle établie à 6%. 

 

La Banque Scotia (BNS.TO, 72,08 $) a légèrement haussé ses bénéfices au premier trimestre de 2021 par rapport à la période correspondante de l’exercice financier précédent. En un an, le bénéfice net est passé de 2,3 milliards $ à 2,4 milliards $. Quant au bénéfice dilué par action, il a progressé de 1% durant la même période, ayant progressé de 1,84$ à 1,86$. Le bénéfice net ajusté s’est élevé à 2,4 milliards $ et le bénéfice dilué ajusté par action s’est fixé à 1,88$, en hausse de 3% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia, signale que les quatre secteurs d’activité ont contribué à l’atteinte de ces résultats.

 

Le géant bancaire britannique HSBC (HSBC, 29,98 $US) s’est engagé mardi à accélérer son recentrage asiatique en dépit des tensions entre la Chine et les pays occidentaux, en faisant état d’un plongeon de 35% de son bénéfice annuel à cause de la pandémie. Le bénéfice net annuel est ressorti en 2020 à 3,9 milliards de dollars, contre 5,9 milliards un an plus tôt, un recul expliqué par des pertes sur crédit et des charges de dépréciation plus élevées que prévu. «La pandémie a affecté de façon inévitable notre performance», a expliqué Noel Quinn, qui avait été confirmé en mars au poste de directeur général après l’éviction de John Flint en août 2019. Et d’ajouter: «l’arrêt de l’essentiel de l’économie mondiale au premier semestre a entraîné une forte hausse des pertes sur crédit, et les baisses de taux d’intérêt ont réduit le chiffre d’affaires des secteurs sensibles à l’évolution des taux.»

 

La compagnie aérienne britannique Easyjet (EZJ.L, 947,20 pence) a annoncé une envolée de 337% des réservations depuis le Royaume-Uni dans les heures ayant suivi les annonces gouvernementales sur la réouverture de l’économie grâce au reflux du virus. Easyjet note aussi dans son communiqué publié tard lundi soir que les réservations pour des séjours ont flambé de 630% comparativement aux dernières semaines grâce à des clients qui veulent «rattraper le temps perdu». Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a dit lundi ambitionner d’un retour à la quasi normale pour l’été, en présentant une stratégie de déconfinement qu’il veut «prudente», mais «irréversible» et qui commencera par la réouverture des écoles début mars. Les actions du secteur des voyages étaient en forte hausse mardi à la Bourse de Londres dans la foulée de ces annonces.