Elle a reçu les autorisations réglementaires nécessaires pour le rachat qu'elle prévoit réaliser le 29 janvier 2021.
Le constructeur ferroviaire français Alstom a obtenu toutes les autorisations réglementaires nécessaires en vue du rachat du canadien Bombardier Transport, qu’il prévoit de réaliser le 29 janvier 2021, selon un communiqué publié mardi.
Cette opération, qui doit donner naissance au numéro deux mondial du rail derrière le géant chinois CRRC, a été signée en septembre pour un prix pouvant aller jusqu’à 5,3 milliards d’euros.
Initialement, celui-ci devait être compris entre 5,8 et 6,2 milliards d’euros, mais Alstom avait prévenu en août qu’il allait tenir compte de difficultés « non prévues » au sein de la branche ferroviaire du groupe canadien Bombardier dans les négociations sur le prix d’achat.
En vue de cette transaction, Alstom a notamment lancé mi-novembre une augmentation de capital de 2 milliards d’euros, conclue lundi et dont le résultat n’est pas encore connu.
Sont également prévues « des augmentations de capital réservées à des affiliés de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) » — premier actionnaire de Bombardier Transport avec 32,5 % du capital — « et Bombardier Inc., pour des montants minimum respectifs de 2,63 milliards d’euros et 500 millions d’euros », avait alors souligné le groupe français.
La CDPQ deviendra par la suite le premier actionnaire d’Alstom avec environ 17,8 % du capital.