La clôture de la transaction est prévue d’ici la fin de l’année.
Le producteur d’énergie renouvelable Boralex s’étend aux États-Unis en allongeant 283 millions $ afin d’acquérir une participation minoritaire dans sept parcs éoliens répartis en Californie, en Alabama ainsi qu’en Indiana.
Annoncée lundi, cette transaction devrait servir de « tremplin » à la société québécoise pour percer de nouveaux « marchés énergétiques régionaux », a estimé son président et chef de la direction, Patrick Lemaire, dans un communiqué.
En territoire américain, la présence de Boralex se limitait à l’exploitation de cinq petites centrales hydroélectriques dans l’État de New York ainsi qu’à un projet de 180 mégawatts (MW) pour quatre parcs solaires qui a été retenu en mars dernier.
Cinq des parcs solaires se trouvent en Californie. Centaurus Renewable Energy LLC et d’autres investisseurs conserveront une participation minoritaire dans les projets. Mis en service entre 2014 et 2017, les trois parcs bénéficient d’ententes d’approvisionnement qui viendront à échéance entre 2029 et 2046.
La clôture de la transaction est prévue d’ici la fin de l’année.
Vendredi dernier, Boralex avait accepté de verser au moins 121,5 millions $ à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) afin de racheter sa participation de 49 % dans trois parcs éoliens situés au Québec.
Présente dans les secteurs de l’énergie éolienne, hydroélectrique, thermique et solaire, Boralex a construit et exploite des sites au Canada, en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle a généré l’an dernier des revenus supérieurs à un demi-milliard de dollars.