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BALADO. Le rebond de plus de 30% des indices boursiers nord-américains depuis les creux du 23 mars ne signifie pas que l’on a amorcé un nouveau marché haussier, croit Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret.
Selon lui, la montée de plus de 20% des indices depuis les creux, qui est utilisée par plusieurs comme servant de base à tout marché haussier, ne suffit pas.
M. Fournier ajoute que le rebond est entre autres attribuable à l’intervention sans précédent des gouvernements et des banques centrales pour soutenir l’économie.
Le gestionnaire de portefeuille estime qu’il reste encore quelques «drapeaux rouges» à surveiller avant de pouvoir dire définitivement que le pire de la crise boursière est passée, entre autres le fait que les cinq plus grandes capitalisations du S&P 500 pèsent pour plus de 20% dans l’indice. Il souligne aussi que la faiblesse des taux d’intérêt rend les investissements dans les titres à revenus fixes peu attrayants.