Bourse: il est temps de sortir les «zombies» du portefeuille
Denis Lalonde|Publié le 04 novembre 2022Le mois d'octobre, fort positif sur les marchés boursiers nord-américains, est un exemple du caractère imprévisible de la Bourse à court terme, croit Vincent Fournier. (Photo: 123RF)
BALADO. Les conseillers financiers reçoivent en ce moment de nombreux appels d’investisseurs qui se demandent si le temps est venu de vendre tous leurs placements à la Bourse.
Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, «il ne faut jamais tenter de changer de navire au milieu d’une tempête» et il est toujours préférable, si l’on veut générer de bons rendements à long terme, de ne pas tenter de synchroniser des achats et des ventes avec des objectifs à court terme.
Ce dernier ajoute que le mois d’octobre, fort positif pour les marchés boursiers nord-américains, est la preuve que ces mêmes marchés sont imprévisibles.
Vincent Fournier juge par contre que la nouvelle réalité des taux d’intérêt fait que les fonds d’obligations gouvernementales canadiennes n’offrent plus d’assez bons rendements et peuvent être remplacés par des certificats de placement garanti (CPG) ou des obligations municipales.
Le gestionnaire de portefeuille soutient également qu’il est temps de sortir les «zombies corporatifs» des portefeuilles, estimant que les bons titres se tirent habituellement beaucoup mieux d’affaire que ceux qui sont liés à des entreprises qui vivotent lors de ralentissements économiques ou de récessions.