Citant le légendaire Benjamin Graham, François Rochon estime que les investisseurs ont deux options dans le contexte actuel: tenter de profiter des occasions qui se présentent dans le marché ou... ne rien faire et laisser passer la tempête. (Photo: 123RF)
BALADO. Les reculs observés sur les marchés boursiers depuis le début de l’année touchent pratiquement tous les secteurs de l’économie.
Avec des reculs des valorisations quasi généralisés, François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, voit beaucoup plus d’occasions d’achat sur les marchés boursiers en ce moment qu’en début d’année.
«C’est un marché baissier qui est très difficile parce que peu de titres ont résisté au courant. Si l’on veut acheter un titre qui a baissé, il faut en vendre un autre qui a lui aussi reculé», illustre-t-il.
Selon lui, comme les marchés boursiers anticipent le cycle économique plusieurs mois à l’avance, les reculs subis depuis le début de l’année envoient le signal qu’un ralentissement économique pourrait survenir dès l’automne.
François Rochon met aussi en garde les investisseurs qui seraient tentés d’investir dans des titres qui ont perdu 60%, 65%, 70% de leur valeur ou plus: «un fort recul ne signifie pas qu’une entreprise est devenue une aubaine», prévient-il.
Citant le légendaire Benjamin Graham, le gestionnaire de portefeuille estime que les investisseurs ont deux options dans le contexte actuel: tenter de profiter des occasions qui se présentent dans le marché ou… ne rien faire et laisser passer la tempête.