«Les investisseurs ont eu peur de manquer le traîneau et ont sauté dans le rallye du père Noël durant les neuf dernières semaines de 2023, estime Luc Girard. (Photo: 123RF)
BALADO. Les marchés boursiers américains ont profité d’un effet «FOMO» (Fear of missing out, que l’on pourrait traduire par peur de rater quelque chose) en fin d’année 2023, ce qui a propulsé les rendements des indices à des niveaux inespérés, estime Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins.
«Les investisseurs ont eu peur de manquer le traîneau et ont sauté dans le rallye du père Noël durant les neuf dernières semaines de 2023, ce qui a permis au S&P 500 de terminer l’année sur une hausse de 24%», dit-il, ce qui le place devant le Dow Jones (+13,7%), mais loin derrière le Nasdaq (+55%).
«Le bilan de la Bourse de Toronto est beaucoup moins éloquent que pour ses cousines américaines. Le sous-indice de la technologie de l’information a progressé de plus de 57%, mais trop peu de secteurs ont participé à la danse de fin d’année», dit-il.
Revenant sur a performance des marchés américains, Luc Girard estime que les «Sept magnifiques» que sont Meta Platforms (META, 347,12$US), Amazon (AMZN, 144,57$US), Nvidia (NVDA, 479,98$US), Alphabet (GOOGL, 136,39$US), Tesla (TSLA, 237,93$US), Microsoft (MSFT, 367,94$US) et Apple (181,91$US) continueront de dominer l’actualité boursière en 2024, elles qui ont un poids de 29% dans l’indice S&P 500.
En ce qui concerne le marché obligataire, il estime que le portefeuille équilibré 60/40 (constitué à 60% d’actions et à 40% d’obligations) a retrouvé ses lettres de noblesse en 2023. «La portion obligataire qui a restauré sa capacité de protection de tels portefeuilles», explique Luc Girard, qui ajoute que les rendements des obligations pourraient profiter des baisses de taux prévues cette année.