«Avec les hausses prévues, les taux obligataires se sont ajustés et il est déjà possible d'acheter des titres avec des taux d'intérêt respectables, tant du côté des obligations de sociétés que gouvernementales», dit Nicolas Vaugeois. (Photo: 123RF)
BALADO. La Banque du Canada a relevé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage le 1er juin, pour le porter à 1,5%.
Une autre hausse d’un demi à trois quarts de points est déjà prévue en juillet, qui serait suivie d’une augmentation d’un demi-point en septembre.
Selon Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille chez Fiera Capital, les hausses de taux sont déjà anticipées par les marchés financiers, mais le ton plus agressif des dirigeants de la Banque du Canada pour combattre l’inflation par tous les moyens l’était un peu moins.
«Avec les hausses prévues, les taux obligataires se sont ajustés et il est déjà possible d’acheter des titres avec des taux d’intérêt respectables, tant du côté des obligations de sociétés que gouvernementales», dit-il.
Selon lui, la vigueur de l’inflation dictera les actions de la Banque du Canada, qui pourrait hausser le taux directeur à 3% d’ici décembre, lui qui était de 0,25% en janvier. «Par contre, si l’inflation reste plus élevée que la cible de 2% à 3% de la Banque du Canada, les hausses de taux se poursuivront en 2023», dit-il.
Nicolas Vaugeois estime que l’économie pourrait alors montrer de sérieux signes d’essoufflement.