La banque américaine a gagné 12,1 milliards de dollars entre octobre et décembre.
JPMorgan Chase a fait part mardi d’un bénéfice record au quatrième trimestre et a diminué les sommes mises de côté en cas d’éventuels impayés, qu’elle avait fortement gonflées au début de la pandémie, mais la banque américaine reste prudente pour les mois à venir.
L’établissement a gagné 12,1 milliards de dollars d’octobre à décembre pour un chiffre d’affaires de 29,2 milliards de dollars, détaille un communiqué.
Sur l’ensemble de l’année, marquée par la propagation de la COVID-19 et ses dures conséquences pour l’économie, JPMorgan Chase a dégagé un bénéfice net de 29,1 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de 119,5 milliards de dollars.
La firme avait mis de côté des dizaines de milliards de dollars aux deuxième et troisième trimestres pour couvrir les éventuels impayés des particuliers et entreprises affectés par la pandémie.
Mais elle a réduit ses provisions de 1,9 milliard de dollars sur la fin de l’année, en partie grâce aux «développements positifs» du côté des vaccins et aux «mesures de soutien à l’économie», a indiqué son patron, Jamie Dimon.
La banque reste toutefois prudente et conserve plus de 30 milliards de dollars de côté au vu de «l’incertitude économique importante à court terme», a-t-il ajouté dans le communiqué.
Augmentation des dépenses des consommateurs
Autre signal positif: «les dépenses des consommateurs ont continué à se redresser, comme on peut le voir dans l’augmentation des dépenses des cartes de débit et de crédit sur l’ensemble du trimestre», a souligné M. Dimon.
La banque a par ailleurs beaucoup profité de la bonne santé de ses activités de banque d’affaires et d’investissement, dont le bénéfice a bondi de 82% à 5,3 milliards de dollars.
Les recettes générées par le courtage d’actions, d’obligations et de matières premières ont notamment bondi de 20% sur la période, les marchés financiers ayant été particulièrement actifs entre l’élection présidentielle américaine et le flux d’informations sur l’arrivée de vaccins contre la COVID-19.
L’action de la banque montait de 0,6% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.